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21 septembre 2009 1 21 /09 /septembre /2009 09:17
Bonjour à toutes et à tous,

Ça y est, l'automne arrive. Les derniers fruits ont été ramassés et les confitures sont faites.

Le climat se fait maussade, alors, à vos travaux Mesdames !

Il y a quelque temps déjà, je vous avez montré mes petits dessus crochetés pour mes pots de confiture. Beaucoup de curieuses sont venues lire cet article. Alors, face  à son succès, j'ai recherché pour vous le diagramme du modèle réalisé.

Je suis partie d'un napperon exécuté d'après des explications "Phildar" figurant dans un catalogue de 1985 ; et oui ! Cela ne date pas d'hier. Comme quoi, le crochet reste à la mode.

Le motif est simple. Une fois fait, ce petit napperon pourra aussi habiller le fond de votre corbeille à pain.
Voici comment procéder.

Choisissez un fil de coton dans la couleur que vous désirez et un crochet correspondant à la grosseur du fil.

- Faire une chaînette de départ de 8 mailles en l'air. Fermer en rond par une maille coulée.

- 1er rang : 2 mailles en l'air pour 1 bride. Chaque rang de brides se commence par 2 mailles en l'air, ces mailles comptant pour la première bride du rang . Exécuter 23 brides. Nous en aurons 24 au total en tenant compte des 2 mailles en l'air du début. Chaque rang se termine par 1 maille coulée sur la maille du début du rang pour fermer celui-ci.

- 2ème rang : 3 mailles en l'air, **1 bride, 1 maille en l'air**, faire de **à** tout le rang, fermer par une maille coulée.

- 3ème rang : 1 maille coulée dans la troisième maille en l'air du rang précédent, 4 mailles en l'air, **1 bride, 2 mailles en l'air**, faire de **à** tout le rang, fermer par une maille coulée.

- 4 ème rang : 1 maille coulée sur 3 ème maille en l'air du rang précédent, 1 bride dans 4ème maille en l'air, **1 maille en l'air, 2 brides dans les 2 mailles en l'air du rang précédent**, faire de **à**, terminer par 1 maille en l'air et fermer par 1 maille coulée.

- 5 ème rang : 1 maille coulée, sur la première bride réalisée au rang précédent faire 2 mailles en l'air et 1 bride, puis **2 mailles en l'air, 2 brides réalisées entre les deux brides du rang précédent**, faire de **à**, finir par 2 mailles en l'air, 1 maille coulée pour fermer sur les 2 mailles en l'air du rang précédent.

Ci-joint, enfin le diagramme pour continuer les rangs suivants.



Attention : au 9 ème rang : faire 1 maille coulée pour débuter entre les 2 brides, 1 maille en l'air pour 1 maille serrée, **1 maille serrée,  8 mailles en l'air et 1 maille serrée entre les 2 brides, 3 mailles en l'air**, faire de **à** tout le rang et fermer par 1 maille coulée.

Pour un dessus de confiture, arrêter le travail au 14ème rang.

Si vous désirez un napperon plus grand, le diagramme vous aidera à poursuivre le travail

Notez cependant qu'au 18ème rang, les mailles serrées de ce rang se font en piquant le crochet sous les mailles en l'air du 16ème rang et non sur la maille coulée du 17ème rang.

Voilà, bon courage à celles ou peut-être ceux (on ne sait jamais) qui désirent réaliser ce petit napperon.

A toutes et à tous une bonne journée.

Avec toute mon amitié.

LOLO

Dicton "sourire" du jour : "Certains hommes parlent pendant leur sommeil. Il n'y a guère que les conférenciers pour parler pendant le sommeil des autres." (pardon pour eux !) Alfred CAPUS

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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 10:00
Bonjour à toutes et à tous,

Je vous transmets une petite suite. Bonne lecture et très bonne journée à tous, même si Phébus s'en est allé ailleurs......

 

Une voisine, nommée Marie, vint les prévenir que les allemands étaient déjà en ville. Elle leur expliqua que suite à des escarmouches sanglantes, ils délogeaient les habitants pour tout saccager et faire des prisonniers, en représailles. Après une courte discussion, elle invita toute la famille à venir partager avec elle l’abri qu’offrait sa cave.

« -Ne vous chargez pas, prenez ce que vous avez de plus cher ; votre vie à tous. Ma cave est suffisamment grande pour nous tous. Mais il faut faire vite ! »

Il y eut conciliabule et puis, de nouveaux coups de feu, cette fois proches, les décidèrent.

La famille rassembla le peu d’affaires ; quelques gaufres faites de la veille, un peu d’argent, des papiers. Franciscus avaient glissés ces derniers dans les poches de sa veste.

Quant au Bel Oncle, il s’esquiva, un court instant,  puis revint, une poche de veste enflée par ce qui l’occupait. Sous son bras gauche, il avait glissé un paquet. Quelque chose avait été mis en hâte dans une vieille taie d’oreiller. Le tout était tenu par une ficelle serrée, et grossièrement nouée, en hâte, tout autour. Sa main droite libre chercha celle de sa nièce. L’urgence et le danger firent oublier à Hélène sa curiosité et la question qu’elle souhaitait posée une seconde auparavant, ne fut jamais présentée.

Et, ils sortirent tous de la maison.

Rapidement, silencieux, veillant à ne pas être vus, ils rasèrent les murs vers l’abri proposé. La rue était déserte : le désarroi général avait fait fuir le moindre passant.

Marie les fit pénétrer, d’abord, dans un grand vestibule. Sous un escalier qui desservait les étages supérieurs, il y avait une porte. Elle était camouflée derrière un rideau de velours rouge. Elle tira ce dernier pour mieux dégager l’ouverture dérobée. Les premières marches de pierre d’un autre escalier se dévoilèrent, descendant dans l’ombre. Puis une fois tout le monde passé, Marie ferma la porte derrière elle, après avoir pris soin d’en dissimuler l’accès par la tenture. Et elle descendit rejoindre les autres.

C’est ainsi que toute ma petite famille se retrouva dans les entrailles d’une maison étrangère, inquiète, aux aguets.

Que faire, sinon attendre que le calme revienne !

Dans l’esprit des hommes, il n’y avait aucun doute, le conflit serait rapidement terminé. Ce n’était qu’une simple escarmouche ! Et puis, les français n’étaient pas loin ; ils devaient être au courant des événements actuels. On viendrait les défendre, cela ne pouvait être autrement.

 

Plus le temps passait et plus les coups de fusil se firent nombreux et violents. Soudain, ils furent si près d’eux que tout le monde retint tout aussi bien son souffle que ses paroles.

A un moment, Hélène et Emile réclamèrent à boire.

Or, dans un coin de l’abri voûté, éclairé faiblement par l’ouverture de deux soupiraux, il y avait un puits intérieur. Et c’était sur la marche bordant la margelle que les enfants de Jeanne étaient assis.

Il était rare de voir Marie au lavoir communal comme à la fontaine. Maintenant, Hélène comprenait pourquoi. Un tel puits était pratique car à demeure. L’eau y était protégée des intempéries et d’éventuels pollueurs, volontaires ou involontaires.

Un couvercle fait de simples planches réunies les unes aux autres servaient à en obstruer l’orifice. Mais il restait trop lourd pour être enlevé par un enfant ou un adolescent. Le Bel Oncle s’avança pour le soulever et le reposer, à même le sol, juste à côté. Il saisit le seau, laissé exprès près de la margelle. A son anse, était fixée une corde épaisse. Sur la terre battue, elle formait des volutes dignes d’un immense serpent.

D’un geste assuré, l’oncle fit descendre le récipient ; la corde le suivit. Puis, au bout de quelques secondes, on entendit un « plouf » lointain, attestant que quelque chose venait de heurter la surface liquide. D’une secousse infligée à la corde, il fit remplir à moitié le seau. Celui-ci fut ensuite remonté. Mentalement, Hélène compta les mouvements que firent le bras gauche et le bras droit de son oncle. Il y en eut trente-trois.

« - Comme quand le docteur vient chez nous, qu’il me fait tousser et dire ce chiffre », pensa-t-elle.

Plus mathématiquement, elle évalua que chaque mouvement de bras ramenait environ une trentaine de centimètres de corde. La surface de l’eau se trouvait donc à une petite dizaine de mètres.

Quand le Bel Oncle lui présenta le seau, elle y plongea ses mains, en formant une coupe improvisée. Le liquide était glacé et clair. Elle imagina alors qu’il s’agissait d’une eau miraculeuse. Sa bouche était sèche et cela lui fit le plus grand bien.

Emile, son frère, ne cessait de pleurnicher. Il se plaignait du ventre et Jeanne le câlinait un peu pour le calmer. Ce fut juste un court moment de tendresse dans un monde au bord de l’apocalypse.

Et la journée s’avançait, d’escarmouches en escarmouches.

Les gaufres emportées furent distribuées. Elles furent vite englouties par les enfants, un peu moins par les adultes. L’anxiété avait eu raison de certains appétits.

Dans l’après-midi, les combats s’intensifièrent et se rapprochèrent dangereusement de leur abri. Après s’être cantonnés à la hauteur du pont qui enjambait la Sambre, sur la route de Falisolle, ils débordèrent, plus agressifs que jamais, dans les rues du village. Des ombres inquiétantes de personnes en fuite ou qui en cherchaient d’autres, défilèrent devant les ouvertures de la voûte.

Plus personne ne souffla mot.

Par un réflexe protecteur, la petite famille se regroupa tout autour de la margelle, devenue, soudain, étroite et inconfortable.

Des cris venaient du dehors, sur fond de tirs répétés, puis des mots gutturaux à consonance germanique claquèrent.

Franciscus se leva d’un bond:

« -Les boches sont passés !... » Disait-il d’une voix sourde. Il s’approcha furtivement d’un soupirail.

Une forte odeur d’incendie se glissa parmi nos réfugiés. Franciscus, pétrifié, observait l’extérieur.

« - God fordom ! Ils ont mis le feu !...Ils ont mis le feu ! » Hurla-t-il soudain.

Jeanne se leva à son tour, fit un signe de croix et appela sur eux la protection divine.

Sera-t-elle suffisante ?

Pour toute réponse, des lueurs incandescentes se mirent à ramper sur les voûtes de la cave. Elles y dessinaient des danseuses infernales.

Hélène, effrayée, les larmes aux yeux, se blottit contre son oncle :

-« N’aie pas peur », lui souffla-t-il à l’oreille, « ils ne nous trouverons pas ! »

 

 A suivre ........

Avec toute mon amitié.

LOLO

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13 septembre 2009 7 13 /09 /septembre /2009 19:43
Bonjour à toutes et à tous,

Aujourd'hui, je vais vous emmener rendre visite au Lac Pavin.


Il est situé tout près de Besse en Chandesse ainsi que des pistes de Super Besse, à une altitude de 1197 mètres.



En Avril dernier, on pouvait encore y voir les pistes enneigées !









Mais ce week-end, pas encore de neige à la station ! Nous ne sommes qu'en Septembre, tout de même !

                                      
Il  n'empêche qu'un certain courageux s'entraîne déjà !







                                                                                                                   Bon, suivons le Merlin pour faire le tour du Lac Pavin, voulez-vous ?











Nous allons emprunter un sentier, facile d'accès, qui le longe.

     Le voici en Septembre                       Le même, en Avril dernier

Le soleil aime jouer à cache-cache




Et cela, quelque soit la saison !

Hier, le lac Pavin avait des reflets de lagon.


 C'est qu'il est le plus profond d'Auvergne, (92 mètres !).
Il s'est formé dans le cratère d'un ancien volcan. Presque rond, son diamètre fait environ 750 mètres.


Il a été également l'un des derniers à se former. C'est donc un petit jeunot de 6000 ans, âge, vous en conviendrez, plus qu'honorable.
Il est si profond qu'il varie ses couleurs en fonction de la météorologie régionale. De plus, ses eaux ne se mélangent qu'en surface. Après une soixantaine de mètres de profondeur, des gaz, tels que le dioxyde de carbone, le méthane et l'hydrogène sulfuré, se dégagent, issus de la décomposition des végétaux et stagnent. De temps en temps, une énorme bulle remonte à la surface. C'est sans doute pour cela que, quelquefois, il exhale une odeur de soufre. Ce qui lui a valu son nom de "Pavin" tiré du latin "pavens" qui veut dire "épouvantable".
Cependant, il reste un habitat idéal pour les truites et les ombles chevaliers.

Sentez-vous les prémices de l'automne ?



Ils ocrent les feuilles et font mûrir les cyrhonodons,




ainsi que le sorbier des oiseleurs !

Le Pavin demeure très surveillé car les scientifiques soupçonnent l'existence d'un volcan toujours en activité, au fond de l'eau, dont certaines irruptions, essentiellement gazeuses, se seraient produites il n'y a que huit cents ans !




Sur le bord du chemin, nous admirons des racines remarquables,


                           mais aussi quelques roches basaltiques,



de petits ruisseaux murmurants,

















une bombe volcanique coincée sous un amas de roches,








les restes du magma,









d'immenses arbres (hêtres, sapins),
















encore quelques fleurs,











et ce magnifique champignon !







Pas de doute, l'automne est bientôt là !



Au fil des saisons le Pavin changera ses reflets pour le plaisir de nos yeux !



Et sa forêt ne tardera plus maintenant à en rougir !




Cela ne trouble en rien nos petits colverts qui, hiver comme été, sont toujours au rendez-vous !




Le lac possède sa légende. Jadis, on racontait que l'ancienne ville de Besse aurait été engloutie par punition divine. Y jeter un caillou déchaînait d'effroyables orages.

Mais, je vous rassure, lorsque j'ai jeté la pierre, l'eau s'est à peine ridée et point d'orage à l'horizon !




Notre ami le cheval, lui aussi, est impassible : pour le moment, il profite encore d'une herbe automnale, mais il m'a dit qu'il ne craignait pas l'hiver !


Quand à ces demoiselles les salers, elles dégustent encore les prés au son de leur cloche en un véritable concert commun infernal !



En voici la preuve !




Bonne soirée à tous.

Dicton sourire du jour : "
  La différence entre vous et la maîtresse de votre mari ? 30 kgs  -  Anne O'Nîmes"

Avec toute mon amitié.

LOLO

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5 septembre 2009 6 05 /09 /septembre /2009 18:30
Bonsoir à toutes et à tous,

J'espère que pour chacun d'entre vous, la rentrée s'est bien passée.....
Petits et grands, vous avez repris le rythme, d'abord en douceur.
C'est le moment de prendre de bonnes résolutions.....De faire des projets face au bilan de l'année, scolaire ou professionnelle, qui s'est écoulée.
J'aurai du..... Je devais......Donc, je vais faire autrement.....
A chaque jour suffira sa peine.....

Aujourd'hui, à Beaumont, se tenait le forum des associations. En tant qu'animatrice, nouvellement désignée, de notre club de "Couture récréative", j'étais à notre stand, comme il se doit.

Beaucoup de curieux nous ont rendu visite....

Face à nos ouvrages étalés sur la table, et suspendus à nos grilles, certaines dames se sont inscrites, avec la ferme volonté d'en faire autant, voire, de faire mieux (pourquoi pas ?)

Les messieurs, qui accompagnaient leurs moitiés, se penchaient, d'un oeil critique, sur telle broderie ou tel ouvrage. De bonne composition, ils s'exclamaient en faisant des "Oh !" et des "Ah!", quelque peu admiratifs, mais affreusement soulagés, intérieurement, de ne pas être obligés de manipuler une aiguille !

Quant à ceux, esseulés, qui venaient à passer par là, ils ne se sont pas arrêtés. Car, la plupart d'entre eux filaient vite aux stands des associations sportives, par crainte, sans doute, que l'on remette en cause leur masculinité.

Je n'ai donc pas, hélas, encore la chance, de vous annoncer que notre club est devenu "mixte" et nos batailles d'aiguilles et de fils resteront, cette année, exclusivement féminines !

Dommage, malgré mes efforts pour amener une touche "mâle", la "couture récréative" restera encore un "monde" de femmes.

Pourtant, en France, nous avons, parmi les créateurs vestimentaires, une majorité d'hommes qui décident de ce que la mode sera faite et certains manient mieux l'aiguille que le bulldozer !

Cependant, je me rends compte que l'engouement pour le travail manuel, et particulièrement les travaux d'aiguilles, ne cesse de progresser. La satisfaction de réaliser soi-même quelque chose est souvent plus importante que la timidité.

A toutes les nouvelles venues dans notre association, je souhaite une passion sans faille durant toutes les heures pendant lesquelles, penchées sur les réalisations, elles referont, avec nous, le monde !

A celles qui n'ont pas osé se décider, par peur de se lancer, je leur espère une bonne route avec au premier virage la rencontre de l'étincelle de la créativité.....

Enfin, pour clôturer ce petit aparté, je vous fais cadeau d'un petit travail de vacances que je viens de réaliser. Il s'agit de deux portes-serviettes sur le thème de la mer, afin de garder un peu plus notre bronzage et notre bonne humeur.
J'ai relevé les modèles sur un vieux "Points de Croix Magasine".


Et voici quelques détails :


Bébé canard et son petit bateau









Au loin le bateau de croisière











Papa Canard et sa longue vue















Sur la mer, un petit voilier passera bientôt derrière le phare. C'est une belle journée ; le soleil est là !





A toutes et à tous, je souhaite une bonne continuation.
Avec toute mon amitié.

LOLO

Dicton "sourire" du jour : "Je suis pour l'égalité des sexes à la condition que je prenne moi-même les mesures." Thierry Le Luron
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1 septembre 2009 2 01 /09 /septembre /2009 11:56
Bonjour à toutes et à tous,

Il est grand temps pour nous de remonter le temps et de suivre à nouveau les événements de Tamines......
Alors, bonne lecture.........
 

Un autre soir, Hélène l’aperçut de loin, au fond du jardin, entrain de « taquiner le bois », comme il disait. Une petite gouge dans la main droite, il s’acharnait avec minutie sur le morceau de chêne dégrossi. Quand elle s’apprêta à le rejoindre, poussée par la curiosité, Jeanne, sa mère,  l’appela :

« - Laisse donc ton oncle tranquille, viens plutôt m’aider ! » lui gronda-t-elle.
Hélène, à contre cœur, se plia à l’ordre donné. Elle aurait tant aimé rester près du Bel Oncle, à le regarder sculpter. Elle se demandait ce qu’il allait réaliser cette fois-ci, il y mettait tant d’application !

Et les jours passèrent, paisibles et bien remplis.

 

Cependant, le monde autour d’eux changeait.
Depuis quelques temps, déjà, des articles alarmants paraissaient dans les journaux et déliaient les langues.

Certaines grandes puissances de l’époque se rapprochaient les unes des autres, à l’exemple de  l’Autriche, la Hongrie et l’Italie. Cette dernière, cependant, revendiquait des territoires sous domination autrichienne, mettant l’accord commun, le Triplice, en péril. L’Angleterre, quant à elle, s’allia à la Russie.

La Turquie, pour éviter son isolement, se rapprocha de l’Allemagne. Celle-ci se présentait comme la « protectrice des nations d’outre-mer ». Elle put ainsi rallier à elle des peuples colonisés tout autour du bassin Méditerranéen.

La Belgique, terre neutre, se faisait spectatrice. Jour après jour, elle assistait, autour d’elle, à la formation d’un énorme étau.

La France, qui, à son tour, se sentit isolée, s’allia à la Russie. Ces deux pays prévoyaient une alliance défensive.

Puis, ce fut la signature de la Triple Alliance entre la France, le Royaume-Uni et la Russie.

L’Allemagne pensait alors, secrètement, qu’en cas d’attaque, elle serait dans l’obligation d’agir sur deux fronts. A l’Ouest, se situaient la France et la Belgique, et à l’Est régnait le Tsar de toutes les Russies. Le seul problème était qu’il lui aurait fallu, pour surprendre les troupes françaises et arriver à ses fins, envahir la Belgique, pays neutre !

Et chaque pays allié à un autre, échafaudait ainsi des plans machiavéliques de préparation à une éventuelle guerre. Ce fut, ce que nommaient les journaux : « la course aux armements ».

Rien, ni personne, dans les petites familles taminoises, ne pouvait faire quelque chose. Et la vie s’écoulait, étrangement décalée, sur un fond annonciateur d’un terrible orage !

 

Celui-ci manifesta son premier coup de semonce le 26 Juin 1914. Cet évènement servira de détonateur.

Ce jour-là, un jeune terroriste serbe, Gavrilo Princip, qui, pour faire avancer la cause yougoslave, alors sous domination autrichienne, assassina froidement l’archiduc François Ferdinand et son épouse, la Duchesse de Hohenberg, à Sarajevo.

L’événement passa tout d’abord inaperçu en Europe.

Lorsque les journaux le relatèrent enfin, personne cependant, ne prévoyait vraiment qu’un fait divers local, même s’il s’agissait d’un double assassinat, put se transformer si vite en guerre mondiale !

Dès début Juillet, les autorités autrichiennes soupçonnaient  la Serbie voisine d’être responsable de ce double crime.

Le 5 Juillet, l’Allemagne manifesta son soutien à l’Autriche Hongrie.

Le 23 Juillet, l’Autriche Hongrie adressa un ultimatum à la Serbie. Cette dernière décréta, pour toute réponse, la mobilisation générale, le 25 Juillet.

Au même moment, l’Autriche Hongrie rompit ses relations diplomatiques avec la Serbie. La Russie se déclara alors « non indifférente » à ce conflit.

Le 28 Juillet, l’Autriche déclara la guerre à la Serbie, mettant ainsi en branle tout le mécanisme infernal des alliances.

Aucun chef d’état ne put plus éviter le tourbillon des mobilisations et des ultimatums, et le monde entier marcha alors vers une guerre irrémédiable !

Le lendemain, le 29 Juillet, la Russie, à son tour, déclara la mobilisation partielle contre l’Autriche-Hongrie. Puis le 30 Juillet, elle ordonna la mobilisation générale contre l’Allemagne. En contre partie, le Kaiser Guillaume II demanda à son cousin le Tsar Nicolas II de suspendre la mobilisation générale. Face au refus qu’il essuya, il adressa, à son tour, un ultimatum au Tsar, exigeant de lui l’arrêt immédiat de la mobilisation.

Un autre ultimatum fut adressé, cette fois, à la France, afin qu’elle évitât de soutenir la Russie, dans la cas où, cette dernière continuerait à soutenir la Serbie.

Mais la France assistait à l’assassinat de Jean Jaurès…

Le 1er Août, suite à la réponse négative de la Russie, l’Allemagne mobilisa et lui déclara la guerre.

Ce fut au tour de la France de mobiliser son peuple le 2 Août 1914.

Le 3 Août, l’Allemagne envahit le Luxembourg, pourtant neutre, lui aussi.

La Belgique reçut aussi son ultimatum allemand, réclamant un libre passage pour les troupes. La Belgique refusa… 

Et voilà comment Tamines, petite bourgade minière calme, se trouva confrontée au terrible orage !

Quelques jours seulement avaient été nécessaires pour que le monde, y compris le lointain Japon, s’embrasât.

Pourtant, en cet été, il suffisait de regarder les champs prometteurs d’un blé de qualité, et parsemés de coquelicots, pour se croire si loin de toutes ces manipulations diplomatiques et politiques. La campagne était en effervescence ; elle moissonnait. Les travaux des champs étaient bien plus importants et pressés, pour la population rurale.

 

A Tamines, la déclaration de guerre fut vécue dans la consternation la plus totale. L’attaque éclair de l’Allemagne en Belgique, au début du mois d’Août, ne rencontra guère d’obstacles.

Les allemands étaient entrés sur le territoire belge par Aix La Chapelle.

Le roi Albert Ier lança un appel à la France et à la Grande Bretagne.

 

Dans la nuit du jeudi au vendredi 21 Août 1914, des Uhlans, par petits groupes, voulurent pénétrer dans Tamines. Des soldats français les en empêchèrent en faisant feu. Un ennemi fut blessé. Une heure plus tard, ils se présentèrent aux portes de la petite ville, en plus grand nombre. La panique et l’indécision régnaient sur tous les Taminois : la Belgique était envahie !

La plupart des Uhlans étaient à cheval et semaient déjà la terreur. Chacun craignait de voir briller, de près ou de loin, un de leur fameux casque à pointe. Des soldats français étaient placés en avant poste. Ils avaient reçu l’ordre de protéger la frontière, coûte que coûte, et d’empêcher l’avancée ennemie, tout en évitant le pire pour la population. Malheureusement, ils furent rapidement dépassés et les ripostes devinrent sanglantes. On avait appris, en l’espace de quelques heures, à se terrer tels des lapins, succombant à l’écoute de témoignages ne laissant présager rien de bon.

Et puis, ils n’étaient pas des combattants. La ville vivait et dépendait des mines de charbon. Presque toute la population y travaillait. Qu’avait-elle pour se défendre ? Des pelles, des pioches et de simples mains de mineurs ! Des mains si nécessaires pour faire vivre une famille qui, à l’époque, devenait prestement nombreuse.

Au petit matin de ce vendredi 21 Août, nous retrouvons Jeanne, Hélène, Emile, Franciscus, le Bel Oncle et les autres. La nuit avait été courte pour tout le monde, et sans sommeil. Etant donné les fréquents incidents, les hommes refusèrent d’aller à la mine.

 

A suivre .......

 

A très bientôt.

Avec mon amitié.

LOLO

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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31 août 2009 1 31 /08 /août /2009 17:33
Bonjour à toutes et à tous,

Et voilà, cette fois, ça y est ; le pied est sur l'étrier ! La rentrée est amorcée. Allons, courage !

Ce petit article pour vous annoncer que j'expose à Royat dans le cadre de l'ORACLE (Office Régional d'Action Culturelle de Liaisons et d'Echanges).

        REGARDS D'ARTISTES SUR L'AUVERGNE

                    A LA MAIRIE DE ROYAT

            du 1er Septembre 2009 au 13 Septembre 2009

      de 10 heures à 12 heures et de 14 heures 30 à 18 heures 30

                           Région invitée : Les Charentes.

J'y expose les oeuvres déjà proposées à Clerlande au mois de Juillet dernier.

Cette fois-ci, nous serons vingt quatre artistes à venir vous faire partager notre passion, pour un voyage plein de couleurs ! Alors, si vous êtes en cure ou en promenade dans notre belle région, venez nous rendre une petite visite..... Quant à moi, j'assure une garde le Vendredi 04 Septembre 2009, l'après-midi. Alors, si vous voulez me connaître ; je vous attends !

Voici ici un petit rappel des oeuvres que j'ai proposées.




Eglise de Laschamps, l'hiver




















Clermont-Ferrand












                      

Calvaire de Laschamps, en hiver














Le Marais Poitevin (grand modèle)











Marais Poitevin (petit modèle)





























Patch Vitrail
La Fuite en Egypte.
















Et comme rien n'est nouveau aujourd'hui, sous le soleil, je vous fais cadeau de quelques inédits.



La Chapelle Saint Aubin, l'hiver














Fenaison



























La mise en estive

















Promenade matinale















Rue de Laschamps, l'hiver




















Bonne soirée à toutes et à tous.

Dicton "sourire" du jour : "Qui aime bien ses lunettes et veut aller loin, ménage sa monture." Francis Blanche

Avec toute mon amitié.

LOLO
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25 août 2009 2 25 /08 /août /2009 17:02
Bonsoir à toutes et à tous,

Voilà, les vacances sont déjà terminées pour beaucoup d'entre nous, et l'on parle de "rentrées" diverses et variées.

A toutes et tous, je souhaite une bonne reprise avec plein de projets en tête... Au revoir, cigale,















  Miroir Aux Oiseaux de Martigues,









la Grande Bleue berçant la Calanque Méjean, 
















 ma maison sous les pins et les "sardinades".....















Bonjour, Puy de Dôme, vaches ferrandaises et salers, le Saint Nectaire, la truffade, la fraîcheur et, hélas, la pluie pour aujourd'hui !
Tout passe, mais il faut bien partir pour revenir !
Alors, hauts les coeurs ! Été doit s'en aller pour se reposer et revenir encore plus brillant l'année prochaine !

De mes périgrénations estivales, je garderai en mémoire certaines images, petits moments volés à l'éternité et qui vous font vibrer :

balades sur la Dordogne en canoë, avec en prime une bataille mémorable d'algues,









  douceur d'une soirée d'été dans la vieille ville de Sarlat,















vue grandiose sur les Monts Aurélien et Sainte Victoire











 ainsi que sur le Garlaban, si petit au loin,





lors de la re-visite de la grotte Sainte Marie-Madeleine de la Sainte Baume toujours aussi émouvante,










et dominée par le Saint Pilon








la fraîcheur et le silence de l'endroit saint,











l'odeur du thym et du romarin que la chaleur fait exhaler dans la garrigue, les reflets tremblotants de l'eau de la piscine sur les murs noyés de soleil, le ciel nimbé de nuages d'un rose tyrien que le soleil couchant nous a offerts lors d'une soirée terrasse dans un quartier de Marseille, chez mon amie Monique.....

Bref, un avant goût du paradis !

Bien reposée, un peu bronzée, je suis prête à affronter l'hiver et ses plaisirs.



Très bonne continuation à toutes et à tous,

Avec toute mon amitié.

LOLO

Dicton du jour : "Le lit est l'endroit le plus dangereux au monde puisque 99 % des gens y meurent." Mark Twain

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30 juillet 2009 4 30 /07 /juillet /2009 17:02
Bonjour à toutes et à tous,

Avant que de m'envoler pour d'autres horizons pour un petit mois, voici une nouvelle annonce pour une exposition de peintures à laquelle je participe, même si physiquement je ne serai pas là :

           EXPOSITION DES PEINTRES BEAUMONTOIS

                  DU 01 AOUT 2009 AU 27 AOUT 2009

                               A    SAINT SAUVES


Pour celles et ceux qui ne pourront se déplacer, voici un petit aperçu de mes ouvrages proposés :




Les sentiers du livre




huile sur toile










Le clocher et le cloître de
Beaumont


huile
sur papier


















Les roses de mon jardin






huile sur isorel


















Les vaches de
Montrognon


huile sur carton toilé













Chevaux au pré


huile sur papier toilé










Nature morte aux fruits

huile sur bois



















Alors, si vous êtes dans la région soyez les bienvenus à Saint Sauves.



Je vous adresse toute mon amitié.

Je vous dis à très bientôt et souhaite à celles et ceux qui partiront, comme moi, ce week end, une bonne route et d'excellentes vacances.

Je vous retrouverai, fin Août ou début Septembre, pour de nouvelles "folies" à partager.


Dicton "sourire" du jour : "Ce n'est pas la peine pour un journaliste d'avoir du talent à la cinquième ligne si le lecteur ne dépasse pas la troisième " Françoise Giroud


Bon vent à tous.

LOLO
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25 juillet 2009 6 25 /07 /juillet /2009 16:36
Bonjour à toutes et à tous,

Voici une petite suite, juste pour le week-end. Allez, suivez-moi, je vous emmène à Tamines, voulez-vous ?

Où en étais-je ? Ah ! Oui !

Quelques jours plus tard, il y eut une fête de quartier organisée au café du coin, un dimanche, après vêpres. Tout le monde portait  son plus bel habit. Les fenêtres et la porte du petit établissement étaient grandes ouvertes.

Il faisait chaud, en ce début d’été.

Un piano mécanique était installé dans un coin. De temps en temps, le patron changeait les cartons troués. Et l’instrument exhalait ses flonflons entraînants dans la rue, invitant le passant à se mêler aux habitués. Déjà, quelques danseurs occupaient la piste aménagée pour l’occasion. Les notes métalliques s’égrenaient dans un joyeux brouhaha et des rires insouciants nappaient l’atmosphère.

 

Hélène était contente. Elle avait eu l’autorisation d’accompagner ses oncles dans le petit café en fête.

Jeanne et Franciscus ne se joignirent pas au petit groupe, préférant le calme retrouvé de leur petite maison. Le frère d’Hélène, Emile, quant à lui, restait au fond du jardin, à côté du pigeonnier. Il avait la ferme intention d’observer puis de maltraiter une fourmilière en formation.

Ce fut donc dans ses vêtements du dimanche, la main serrant celle de son Bel Oncle, que l’adolescente entra dans l’établissement déjà bondé.

Ils se dirigèrent vers une table restée, comme par miracle, inoccupée. Mais avant d’y accéder, ils saluèrent plusieurs de leurs connaissances, interrompant ainsi leur parcours.

Quand, enfin, ils s’installèrent confortablement assis sur leur chaise, le patron vint les saluer. Il avait de grosses moustaches en accroche-cœur. Elles frétillaient à chaque parole prononcée. Hélène s’imagina, un court instant, les voir battre la mesure d’une polka endiablée ; celle qui venait juste de succéder à une valse lente. Cela la fit sourire. Elle aimait bien cet homme envahi par l’embonpoint ; ce qui le rendait encore plus jovial, à ses yeux. Il était le symbole du bon vivant, aimant les gens, le rire et la bonne chair. On ne pouvait pas en dire autant de son épouse.
Derrière le comptoir, préparant les bières commandées, une belle femme au visage fermé, silencieuse, surveillait du coin de l’oeil les sorties et les arrivées des clients. Rares étaient les paroles gentilles qu’elle pouvait dire et peu l’appréciait. Les mauvaises langues racontaient que sa méchanceté dépassait sa grande beauté. L’on disait aussi qu’elle ne se gênait pas, en mauvaise chrétienne qu’elle était, d’aller distribuer sourires et largesses à d’éventuels amants. Pour avoir leurs faveurs, on ajoutait, d’un air contrit, qu’elle était prête « à vendre ses fils et le père de ceux-ci ». Etait ce la jalousie communale qui colportait de tels ragots ?

Nous verrons un peu plus tard que la vindicte populaire n’avait pas tout à fait tort… Mais cela est déjà une autre histoire…

Pour le moment, Hélène sirotait une boisson fraîche, en ce début d’été 1914, en regardant valser les couples. Son oncle l’invita à en faire de même. Et ce fut ce jour-là qu’elle apprit à danser !

Lorsque vint le moment de s’en retourner à la table, elle vit son oncle favori se figer, le regard captivé, tourné vers l’entrée. La jeune espérée venait de pénétrer dans la salle, accrochée au bras de son père l’ingénieur. Leurs yeux s’accrochèrent, puis vinrent les sourires. Hélène pensa qu’ils s’étaient, forcément, donnés rendez-vous.

Alors, une fois de plus, le Bel Oncle négligea sa nièce au profit de celle qui lui avait déjà ravi le coeur. Sûr de lui, il se dirigea vers les nouveaux arrivants, pour les accueillir. Il en profita pour inviter la Demoiselle sur la piste improvisée.
Hélène boudait. La jalousie prenait le dessus. Et bien que ses autres oncles fassent tout pour la dérider, il n’y eut rien à faire. Elle ne pouvait détacher ses yeux du jeune couple, enviant rageusement celle qui lui prenait la tendresse de son oncle favori. Il fallait dire qu’ils étaient beaux tous les deux, légers et virevoltants. Leurs pieds ne semblaient plus toucher terre. Le visage radieux, ils se mangeaient des yeux. De là où elle était placée, Hélène ne pouvait les voir que de loin. S’étaient-ils parlé ? Beaucoup plus tard, avec le temps passé, elle présuma que oui.
Les danses se succédaient et le jeune couple, infatigable, tournoyait toujours.

Comme Hélène ne s’amusait plus, elle fut raccompagnée au logis par un autre de ses oncles.

Le soleil couchant chauffait, de ses rayons obliques et retardataires, les grappes fleuries d’une glycine, dans un coin de jardin. Un parfum de miel envahissait la rue. Au fur et à mesure qu’ils approchaient de leur petite maison, les flonflons joyeux s’estompaient pour ne devenir plus que quelques bribes colportées, de temps en temps, par la légère brise du soir naissant.

Ce soir-là, Hélène eut du mal à vite s’endormir.

Elle essayait de deviner ce qui se passait dans le petit café en fête. Et elle revoyait, à chaque fois qu’elle fermait les paupières, son Bel Oncle et la Demoiselle, dans les bras l’un de l’autre.

Mais la fatigue a toujours pitié des jeunes âmes tourmentées. Elle finit enfin par fermer les yeux et sombrer dans le sommeil, sans connaître l’heure exacte à laquelle le bal se termina.

 

Le lendemain, le Bel Oncle eut les honneurs des conversations. Taquiné par toute la maisonnée, il répondait avec patience et bienveillance, aux questions qui fusaient.

Oui, Elle lui plaisait. Oui, il La trouvait jolie, et oui, Elle ne semblait pas non plus indifférente à ses charmes. Ses frères le congratulaient de tapes affectueuses sur l’épaule.

Hélène assistait tristement à ces félicitations. Maintenant, elle n’avait plus aucun doute. Son  oncle était vraiment amoureux ! De plus, toute la famille paraissait consentante ! Que pouvait-elle faire d’autre que d’accepter, à son tour, le bonheur de l’être préféré ?

 

Peu après, un soir, par l’entrebâillement d’une porte, elle surprit le Bel Oncle, assis sur son lit. Sa « boite à liberté » était posée sur ses genoux. Ouverte, elle offrait aux regards ses trésors dévoilés. Une à une, les pièces furent sorties. Certaines étaient en or. L’oncle les compta. Un air satisfait s’affichait sur son visage au fur et à mesure que le pactole grossissait.

Hélène n’osait pas entrer. Dans la pénombre du petit couloir, appuyée contre le mur, elle réalisa que son oncle avait, entre ses mains, un espoir presque concrétisé ; celui de s’offrir une nouvelle vie. Non point que la sienne actuelle, celle d’un mineur de fond, ne fut pas convenable, mais il pouvait donner, maintenant, sans honte, à la jeune fille qui occupait toutes ses pensées, un avenir un peu plus rassurant et confortable. Le travail ne lui faisait pas peur. Il était un homme en pleine santé et courageux. Avec de l’acharnement et du temps, il réussirait dans ses projets, même s’ils lui semblaient un peu fous. De plus, il ne manquait pas d’adresse et bénéficiait du soutien de ses proches. Toutes ces réflexions avaient galvanisé ses espérances. Et pour lui, rien, soudainement, ne lui parut impossible.

 

A suivre.......

 

 

Je vous envoie toute mon amitié.


A bientôt.


LOLO

 



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23 juillet 2009 4 23 /07 /juillet /2009 22:10
Bonjour à toutes et à tous,

Toutes les brodeuses ont leur biscornu.
Entendez par là un drôle de truc qui sert comme pelotte d'épingles.
N'allez pas imaginer n'importe quoi, enfin !
Et bien moi, j'en ai réalisé un, mais que j'ai destiné à ma grosse clef de bahut. J'adore détourner les utilités, vous avez remarqué ?
Un jour, mon amie Katy (elle se reconnaîtra) m'a fait parvenir pleins de modèles glanés de broderie aux points de croix et dont certains sont destinés à la fabrication de biscornus.

Au passage, allez voir son blog :

http://mamgoudig29.over-blog.com/

Pensez donc, la tentation fut trop grande ! J'étais bien la seule à ne pas en avoir fait un. Alors, je m'y suis mise et en une semaine, hop !

Ma clef s'en est trouvée toute retournée !

Vous avez vu ? D'un côté mes perles sont vertes, de l'autre elles sont oranges.

Et voilà le travail !
  Grand merci Katy pour ce modèle.

Vous savez quoi ? Il paraît qu'il en existe un autre ! Un dénommé "Pagode"! Chic ! Mes clefs vont s'habiller de neuf !

Merci Filmagique pour cette brillante idée ! Et pour l'explication aussi !

http://filmagique-leblogdufil.kazeo.com

Bonne fin de soirée à toutes et à tous.

Dicton "sourire" du jour : "C'est pas difficile la politique comme métier ! Tu fais cinq ans de droit et tout le reste de travers !" Coluche

Amitiés.

LOLO
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