1 juillet 2009
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18:17
Voilà, j'ai fini ! Ouf !
Savez-vous quel est l'outil indispensable pour réussir une bonne confiture de groseilles ?
Savez-vous quel est l'outil indispensable pour réussir une bonne confiture de groseilles ?
Non ?
Et bien, il vous faut impérativement une plume....d'oie...! Si, si ! Une plume d'oie ! Comment, pour quoi faire ?
Allons bon, mais pour égrener les groseilles, bien sûr ! C'est du moins ce que fait tout bon Lorrain ! Vous ne le saviez pas ? Mais la confiture de groseilles c'est une grande spécialité de Bar Le Duc !
Alors, je vous passe certains détails pour faire plus court.
Il nous faut donc trouver cette fameuse plume.
Bon, on a déjà les groseilles.
Maintenant, dans le quartier, les oies, au sens strict du terme, ne courent pas les rues. De plus, en Auvergne, le cochon (lui aussi doit être pris au sens littéral) prime nettement sur ce palmipède à gaver. D'accord, à vol d'oiseau, mais à vol d'oiseau seulement, ou d'oie, comme vous voulez, nous ne sommes pas trop loin du Périgord où là, le bel anatidé se trouve actuellement en cure en prévision de la fin d'année.
Bien sûr, en voiture, tout est proche, me direz-vous. En deux heures de temps je peux d'un coup de volant arriver à Sarlat et là, me diriger, grâce à mon ouïe super fine, vers un champ où ces demoiselles résident en cacardant. Ensuite, après quelques présentations, rien n'est plus facile que de choisir celle qui aura l'extrême privilège de me céder une de ses précieuses plumes. Il suffit de lui expliquer que cette dernière servira à préparer une douceur dont l'un des buts est, peut-être, d'accompagner, dans quelques mois, son très estimable foie.
Et puis, je ne sais pas pourquoi, la flemme m'a saisie tout d'un coup. Par cette chaleur accablante, prendre la voiture, trouver le bon champ, la bonne oie, lui courir après pour la plumer, bof !
Sans compter qu'une fois la plume dans une main, et les groseilles dans l'autre, il faut égrener ! Sainte Patience éclairez moi ! Et puis la presbytie aidant, je risque de laisser plus d'un pépin ! C'est fou la fâcheuse habitude qu'ils ont de se coincer entre les dents, ceux-là, comme un fait exprès !
Non, non, décidément tout cela ne me dit rien de bon ; laissons aux professionnels leur savoir-faire.
Je vous rassure tout de suite, c'était une blague pour le blog !
Vous voilà soulagés, hein ?
Ceci étant dit, je vous invite à en apprendre plus sur cette préparation spéciale, si vous ne la connaissez pas déjà. Vous saurez tout sur l'histoire de cette confiture : www.groseille.com
Je suppose que j'ai préparé la mienne, ne bénéficiant que d'une renommée familiale et non mondiale, comme la plupart d'entre vous.
Je la fais "à chaud".
Certaines personnes la préparent "à froid". Certes, elle a peut-être plus de goût, mais il faut la conserver à l'abri de la lumière, au frais et la consommer rapidement.
Donc, j'égrappe mes groseilles, je les lave, les égoutte et ensuite je les presse en faisant attention de ne pas trop écraser les pépins tout en les écartant de la préparation.
Je mets autant de sucre pour confiture que de jus épais récupéré. Je fais reposer une nuit. Le lendemain, je chauffe doucement et je laisse cuire sept minutes à partir de l'ébullition. Je mets en pots tout de suite. Pots préalablement lavés à l'eau bouillante.
Je tâche de remplir chaque récipient jusqu'au bord, je ferme le couvercle et je renverse le pot à l'envers pour laisser refroidir dans cette position. Le pot de confiture est ainsi stérilisé et peut se conserver des années.
Maintenant chacun fait comme il veut !
Et hop !
Et voilà comment je présente mes confitures lorsque j'ai des invités au petit déjeuner. Le vert pour les pots de fruits rouges et le rouge pour les fruits plus clairs, comme le miel de pissenlit par exemple.... Mais là, il s'agit d'une autre recette...
Le tout est présenté sur une nappe faite par mes soins. J'ai brodé en points comptés des petits carrés de toile Aïda préalablement effilochés. Je les ai appliqués, ensuite, sur des carreaux plus grands de vieux draps. Le tout est mis en valeur par un petit travail de crochet, tout autour. Rétro, non ?
Pensée du soir à méditer :
"Quand on voit ce que les pigeons ont fait sur les bancs des parcs, il faut remercier Dieu de n'avoir pas donné d'ailes aux vaches !" Régis HAUSER
Très bonne soirée à toutes et à tous.
LOLO
Et bien, il vous faut impérativement une plume....d'oie...! Si, si ! Une plume d'oie ! Comment, pour quoi faire ?
Allons bon, mais pour égrener les groseilles, bien sûr ! C'est du moins ce que fait tout bon Lorrain ! Vous ne le saviez pas ? Mais la confiture de groseilles c'est une grande spécialité de Bar Le Duc !
Alors, je vous passe certains détails pour faire plus court.
Il nous faut donc trouver cette fameuse plume.
Bon, on a déjà les groseilles.
Maintenant, dans le quartier, les oies, au sens strict du terme, ne courent pas les rues. De plus, en Auvergne, le cochon (lui aussi doit être pris au sens littéral) prime nettement sur ce palmipède à gaver. D'accord, à vol d'oiseau, mais à vol d'oiseau seulement, ou d'oie, comme vous voulez, nous ne sommes pas trop loin du Périgord où là, le bel anatidé se trouve actuellement en cure en prévision de la fin d'année.
Bien sûr, en voiture, tout est proche, me direz-vous. En deux heures de temps je peux d'un coup de volant arriver à Sarlat et là, me diriger, grâce à mon ouïe super fine, vers un champ où ces demoiselles résident en cacardant. Ensuite, après quelques présentations, rien n'est plus facile que de choisir celle qui aura l'extrême privilège de me céder une de ses précieuses plumes. Il suffit de lui expliquer que cette dernière servira à préparer une douceur dont l'un des buts est, peut-être, d'accompagner, dans quelques mois, son très estimable foie.
Et puis, je ne sais pas pourquoi, la flemme m'a saisie tout d'un coup. Par cette chaleur accablante, prendre la voiture, trouver le bon champ, la bonne oie, lui courir après pour la plumer, bof !
Sans compter qu'une fois la plume dans une main, et les groseilles dans l'autre, il faut égrener ! Sainte Patience éclairez moi ! Et puis la presbytie aidant, je risque de laisser plus d'un pépin ! C'est fou la fâcheuse habitude qu'ils ont de se coincer entre les dents, ceux-là, comme un fait exprès !
Non, non, décidément tout cela ne me dit rien de bon ; laissons aux professionnels leur savoir-faire.
Je vous rassure tout de suite, c'était une blague pour le blog !
Vous voilà soulagés, hein ?
Ceci étant dit, je vous invite à en apprendre plus sur cette préparation spéciale, si vous ne la connaissez pas déjà. Vous saurez tout sur l'histoire de cette confiture : www.groseille.com
Je suppose que j'ai préparé la mienne, ne bénéficiant que d'une renommée familiale et non mondiale, comme la plupart d'entre vous.
Je la fais "à chaud".
Certaines personnes la préparent "à froid". Certes, elle a peut-être plus de goût, mais il faut la conserver à l'abri de la lumière, au frais et la consommer rapidement.
Donc, j'égrappe mes groseilles, je les lave, les égoutte et ensuite je les presse en faisant attention de ne pas trop écraser les pépins tout en les écartant de la préparation.
Je mets autant de sucre pour confiture que de jus épais récupéré. Je fais reposer une nuit. Le lendemain, je chauffe doucement et je laisse cuire sept minutes à partir de l'ébullition. Je mets en pots tout de suite. Pots préalablement lavés à l'eau bouillante.
Je tâche de remplir chaque récipient jusqu'au bord, je ferme le couvercle et je renverse le pot à l'envers pour laisser refroidir dans cette position. Le pot de confiture est ainsi stérilisé et peut se conserver des années.
Maintenant chacun fait comme il veut !
Et hop !
Et voilà comment je présente mes confitures lorsque j'ai des invités au petit déjeuner. Le vert pour les pots de fruits rouges et le rouge pour les fruits plus clairs, comme le miel de pissenlit par exemple.... Mais là, il s'agit d'une autre recette...
Le tout est présenté sur une nappe faite par mes soins. J'ai brodé en points comptés des petits carrés de toile Aïda préalablement effilochés. Je les ai appliqués, ensuite, sur des carreaux plus grands de vieux draps. Le tout est mis en valeur par un petit travail de crochet, tout autour. Rétro, non ?
Pensée du soir à méditer :
"Quand on voit ce que les pigeons ont fait sur les bancs des parcs, il faut remercier Dieu de n'avoir pas donné d'ailes aux vaches !" Régis HAUSER
Très bonne soirée à toutes et à tous.
LOLO