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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 10:01

Bonjour à toutes et à tous,

 

Cela fait un certain temps, déjà, que je suis venue vous voir.

Et je m'en excuse.

 

Beaucoup d'évènements heureux et malheureux, (et notamment la perte de notre Merlin), se sont passés depuis ma dernière visite....

 

D'autre part, le temps me manque pour réaliser tous les projets que j'ai en tête......

 

Aujourd'hui, je tiens à souligner le courage et le travail de notre amie patcheuse Nathalie Delarge qui sort 2 DVD, à visionner et revisionner, à volonté, sur les techniques de base d'assemblage et de quilting machine......

Pour vous faire partager sa passion du bel ouvrage, voici un petit lien que je vous conseille :

 

http://www.lesouvragesdenat.com/archives/2013/03/11/26624150.html#c54651556

 

 

IMG_7048

 

 

Avec les explications de Nath, tout est clair et facile ; je peux en un rien de temps, moi la pressée, réaliser un ouvrage rapide et beau. La preuve ?

 

P1020764.JPG

 

Et bien c'est moi qui l'ai fait ! EN UNE SEMAINE.....Grâce à son aide !

 

Je te souhaite Chère Nath, un bon vent !

 

Toutes mes bises

 

LOLO

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19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 11:23

Bonjour,

 

Et, oui, voici Noël dans quelques jours.

 

J'ai donc fait, comme tout à chacun, mon arbre de Noël, ma crèche et j'ai garni ma maison.......

 

Rares ont été mes visites sur ce blog, mais j'ai continué à "travailler".

La preuve ?

 

Vive Noël 04

 

Vous reconnaîtrez, j'en suis sûre, une grille nommée "Les Flocons", du site merveilleux du "club point de croix.com", tiré d'un catalogue "SPECIAL NOEL" N°18.

D'ailleurs, la grille vous a été proposée gratuitement sur leur site le 15 Novembre dernier.

 

Vive Noël 01

J'ai "perlé" les flocons avec des perles dorées. J'ai doublé et encadré le tout avec un tissu "spécial fêtes" puis j'ai quilté le tour des sujets, au fil invisible.

 

Vive Noël 05

Pour lui donner de la rigidité, j'ai découpé une petite réglette dans un vieux classeur plastique, que j'ai glissée entre les épaisseurs, sur le dos haut de mon ouvrage, par l'intermédiaire de "passants". J'ai natté deux fils de coton rouges avec un autre fil doré pour suspension.

 

Vive Noël 03

Trois grosses perles tiennent accrochés des petits sujets en bois peints que j'ai trouvés chez Botanic.....
Et voilà le nouveau venu pour ce Noël 2010 !

Qu'en pensez-vous ?

 

Je profite de l'occasion pour vous souhaiter un très joyeux Noël à toutes et à tous.

 

Avec toute mon amitié.

 

LOLO

 

Dicton du jour : "En Décembre, pour que l'année aille comme il se doit, il convient que les champs s'enneigent par deux fois".

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 18:47

Bonjour à tous,

 

Allez, malgré la grisaille de cette journée, reprenons le bateau et partons ensemble faire le tour du Cap Corse. Voulez-vous ?

 

Le temps est splendide là-bas, autant en profiter !

Tout d'abord, nous suivons la côte sur une route sinueuse ; la mer est là, calme et limpide !


Cap Corse 01

 

 

De temps en temps se dresse une ancienne tour gênoise, vigile imperturbable dans cet azur lumineux.

 

 

 

Cap Corse 02

 

 

La Grande Bleue, à cet endroit, nous invite à sonder ses fonds mystérieux !

Mais nous sommes en septembre et l'eau est déjà fraîche, même si la température extérieure dépasse les vingt degrés.

 

Cap corse 02 (2)

 

 

Puis, la route s'écarte un peu du bord pour laisser la place à quelques vignes qui ont, presque, les racines dans la mer !

 

Cap Corse 03

 

Nous sommes bientôt arrivés au bout et nous allons un peu nous élever avant de pouvoir contempler la côte ouest de l'île.

 

Cap corse 04

 

 

Les villages se retrouvent alors accrochés, comme suspendus, en escaliers, face à l'immensité limpide.


Cap corse 05

Cap corse 06

 

 

Surprise ! Les toits des maisons sont en lauze. Ici se mêle la montagne à la mer, les lauzes pour la montagne, le palmier pour la mer !


Cap corse 07

 

Tout comme les bougainvilliers qui se trouvent voisins des hortensias toujours en fleurs.


Cap corse 08

 

Grilles peintes en bleu ainsi que portes et fenêtres.


Cap corse 08 (2)

 

 

Et nous prenons un peu plus d'altitude.

 

Cap corse 09

 

L'eau est toujours là. Battue par les courants, la petite île de la Giraglia, que nous admirons ici, semble être un vaisseau bravant les vagues.

Cette île était autrefois un centre de pêche de corail.


 

Cap corse 10

 

 

Puis soudain, nous avons viré de bord.

Nous longeons maintenant le côté ouest de la Corse. Encore des montagnes et des villages accrochés.

L'eau a perdu son calme et prend des airs d'océan furieux. Le vent souffle fort, à en perdre ses lunettes !....


Cap corse 11

 

Cap corse 12

 

 

Finis les quelques oliviers, le maquis règne en maître de ce côté, dense et épineux.


Cap corse 13


Des cultures en restanques bordent les villages que nous traversons.

 

Cap corse 14

 

La route reste étroite et à lacets. J'essaie d'imaginer deux cars de tourisme en haute saison qui tentent de se croiser ! Impossible.

 

Cap corse 15

 

Les vagues, en rouleaux successifs, avec fracas, viennent noyer les criques exposées au vent déchaîné.

 

Cap corse 16

 

Seules, stoïques, les maisons, toutes blanches, résistent, auréolées de soleil.

 

Cap corse 18

 

Devant nous, un peu plus loin, sculptée dans les roches, l'on devine notre route presque suspendue au-dessus des flots. La mer ourle la côte d'une broderie excentrique et écumeuse.

 

Cap corse 19

 

Le soleil prend un malin plaisir à jouer avec nous, rendant l'eau encore plus mousseuse.

 

Cap corse 20

 

Au fond d'une petite anse, une maison esseulée semble résister aux éléments liquides et furieux. Regardez, les vagues sont aussi hautes qu'elle ! Heureusement qu'elle se trouve protégée par une digue naturelle. C'est à cet endroit précis que mes lunettes de vue n'ont pas résisté au souffle infernal : elles ont pris leur envol pour aller tomber dans le maquis en suspension ! Je les ai laissées en otages ! Elles feront partie intégrante de ce paysage.....

 

Mais, approchons-nous,

 

Cap corse 21

 

 

Cap corse 22

 

 

 

Cap corse 23

 

Nous continuons notre chemin.

 

Cap corse 24

 

Nous avons laissé le bout du cap derrière nous.

 

Cap corse 25

 


Encore pas mal de virages en perspective ! La côte reste très sauvage et découpée.

 

De temps en temps quelques villages occupent ce désert de roches déchiquetées.

 

Cap corse 26

 

Plus loin, une chapelle funéraire fait face à la mer. Un bon nombre de ces constructions longe le littoral, et, certaines sont totalement isolées.

 

 

 

Cap corse 28

 

La route serpente toujours entre falaises et précipices.

 

Cap corse 29

 

Sur ce rocher, des myriades de figuiers de Barbarie tendent leurs raquettes vers le soleil couchant.

Cap corse 30

 

Puis, à nouveau d'autres villages et d'autres virages.

 

 

 

Cap corse 31

 

Une tour gênoise guette les intrus qui oseraient s'aventurer sur la plage  faite de sables volcaniques.

 

 

Cap corse 33

 

Dominée par quelques maisons du village voisin, la grève étend son sable gris. Mais est-elle entièrement déserte ?

 

Cap corse 34

 

Attention imprudent ! Pas trop près ! Les vagues sont de véritables furies !

 

Cap corse 35

 

Un clin d'oeil de la part de Phébus.

 

Cap corse 36

 

Un vrai village de crèche provençale !

 

 

Cap corse 37

 

La route serpente encore et toujours. Il semble qu'Eole se calme accompagnant Phébus dans sa "trébuchée".

 

 

Cap corse 38

 

Un dernier regard vers les derniers rouleaux furieux,

 

Cap corse 39

 

et nous prenons de l'altitude pour rejoindre Bastia.

Arrivés au col, nous dominons les deux côtes.

A droite la côte Ouest,

 

Cap corse 40

Cap corse 41A gauche la côte Est et Bastia,

 

Cap corse 42

 

D'ici l'on peut voir le lac de Biguglia, véritable réserve naturelle qui s'étend sur onze kilomètres et borde quatre communes, soit 1450 hectares pour 1 mètre 50 de profondeur !

 

Cap corse 43

 

Nous rejoignons Bastia : le soleil a disparu ; il est l'heure d'aller à notre hotel pour une nuit tranquille.


Bastia le soir 01

 

Le lendemain, le beau temps est encore là. En attendant de prendre le bateau pour le continent, nous décidons de descendre vers Aléria pour découvrir des plages magnifiques,

 

Vers Aléria 01

 

encore bien fréquentées par les vacanciers de septembre. Malgré les algues qui jonchent le sable, la température est idéale pour se dorer sans coup de soleil..... Et puis il y a des pagodes encore ouvertes dont nous profitons. Au menu : poissons divers et variés.......


Vers Aléria 02

 

Il y a des vaches également en Corse ! L'herbe n'est pas très grasse ! Cela n'a aucunement l'air de les gêner.

 

Vers Aléria 03

 

Elles ont même, quelquefois, la compagnie de lézards bien marqués ! Celui-ci se dorait au soleil et ne s'est même pas enfui lorsque je l'ai approché ! Curieux, il a tourné la tête vers moi. Mon apparence ne lui a pas parue suspecte, et trop occupé à se chauffer,  il a fait comme si je n'existais pas !

 

 

Vers Aléria 04

 

Il est curieux de voir la végétation venir à fleur de plage !

Nous avons eu du mal à partir, car nous avions l'impression d'être au bout du monde, aux Caraïbes !

 

Quel beau pays que la Corse !

 

Vers Aléria 05

 

Sur la route du retour, vers le port de Bastia pour embarquer, nous suivons le lac, une dernière fois.

 

Et nous voici déjà à bord, à admirer la ville qui s'éloigne dans le soir.

 


Départ 01

 

Et si des nuages arrivent et obscurcissent la montagne, la mer demeure calme, heureusement. La traversée se fera sans encombre ni tangage insupportable. J'ai eu une petite pensée pour les voyageurs de la veille obligés de partir par une mer démontée !

 

Départ 02

 

Au revoir, Bastia !

 

Départ 03

 

Départ 05

 

La lumière nous joue des tours : on dirait que l'on assiste au réveil d'un volcan !

 

Départ 07

 

Le capitaine du port a rejoint son embarcation pour nous laisser regagner le large.

 

Départ 08

 

Là-bas, au bout du Cap, nous serons en pleine mer !

 

Départ 10

 

Au revoir, Ile de Beauté, tu mérites bien ce nom.

Et encore, je n'ai pas eu le temps de te découvrir en entier. Il faudra que je revienne ; c'est  promis !

 

Départ 11

 

Dans l'immense garage du bateau, nos voitures sont mises sur une passerelle, au-dessus des poids lourds !

 

Départ 12

 

Nous n'étions pas les seuls à traverser la Méditerranée, ce jour-là !

 

Voilà, j'espère vous avoir fait prendre un peu d'embrun, de vent et de soleil.

Alors, si on vous propose d'aller voir la Corse, ne refusez pas !

 

A toutes et à tous je souhaite une excellente soirée.

 

Avec toute mon amitié.

 

 

LOLO

 

Dicton du jour : "Pour Sainte Cécile, chaque haricot en fait mille,

                         Pour Sainte Cécile, chaque fève en fait mille."

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 00:17

 

 

 

Bonjour à toutes et à tous,

 

Je sais, que de reproches vous pouvez me faire !

Le temps me manque désespérément, pour vous rencontrer, à travers la toile, autant que je le souhaiterai. Mais, je prends quelques minutes, aujourd'hui, pour vous résumer un petit voyage que j'ai réalisé avec mon fils aîné, Nicolas, fin septembre, sur l'île de Beauté. Et comme les photos sont nombreuses, je vous propose de le suivre en plusieurs parties.....

 

 Malgré mon nom d'épouse à consonance corse, il était temps pour moi de découvrir cette île splendide, ignorée jusque là .....

  Encore que, la visite fut rapide, juste le temps d'un entretien d'activité, et de deux traversées, séparées par une nuit et une journée.

Et si l'entretien n'a pas abouti comme mon aîné l'espérait, nous avions, au moins, profité du bel été indien.

 

Allez, prenez un châle, le vent se lève sur le pont....

 

Et nous voici à Marseille en ce dimanche 26 septembre 2010. Nous avons embarqué sur le Pascal Paoli vers les 18 heures 30.


A bord 02

 

Une petite visite de notre cabine ?


A bord 01

 

Nous étions très confortablement installés.

Nous avons laissé nos bagages et en voyageurs curieux, nous sommes montés sur le pont pour voir Marseille autrement.


Marseille 01

 

Il y avait un fort mistral, ce jour-là, et la mer prenait des airs d'océan.

La Bonne Mère surveillait, elle aussi, ce qui se passait sur le port.

 

Marseille 02

 

Quant au Chateau d'If, il semblait se transformer en un autre bâtiment nous barrant le sillage.

 

Le temps de passer un coup de fil à des amis marseillais (qui nous ont peut-être observés à partir de leur balcon !) et nous voici prêts à assister aux manoeuvres du départ.

 

Doucement, nous quittons le quai avec de gros bouillons.


Marseille 03

Puis nous longeons la longue digue.

 

Marseille 04

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Marseille 05

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Attention de ne pas trop se pencher par dessus bord !

 

Marseille 08

Phébus vient nous souhaiter "bon voyage" et se cache timidement derrière les collines de l'Estaque.

 

Marseille 07

 

Nous sortons prudemment du port.

 

Marseille 06

 

Le bateau du pilote nous guide encore un peu avant de le récupérer et de faire demi-tour.

 

 

Marseille 09

 

 

Marseille s'enflamme dans les derniers rayons de soleil.


Marseille 10

 

 

Quant à nous, avant de regagner la douceur de notre cabine et nous mettre à l'abri du mistral, nous croisons un pétrolier qui se dirige vers les raffineries de Fos sur Mer.


Marseille 11

 

Au petit matin, bien avant que Phébus nous réchauffe, nous suivons la côte Est de la Corse, en direction de Bastia.

Je fus étonnée de voir des montagnes assez hautes qui se dessinaient dans le jour naissant.

 

Arrivée Bastia 01

 

Plus de vent et aucun nuage, du moins devant nous !

Qu'en est-il derrière ?

 

Arrivée Bastia 07

 

Nous tournons légèrement. Le soleil commence à poindre et joue avec les cumulus.

De toute manière, la lune est encore là, scintillante : elle nous accueille !


Arrivée Bastia 02


 

Au loin, face à la venue de l'astre rayonnant, les montagnes rosissent, des lumières s'éteignent, la lune pâlit pour mieux disparaître.

 

 

 

Arrivée Bastia 03

 

Petit à petit, nous approchons de la civilisation et la ville se dessine de plus en plus précise.


 

Arrivée Bastia 04

 

 

Au fur et à mesure de notre approche, elle paraît vibrer en sortant de son sommeil nocturne.


Arrivée Bastia 05

 

 

C'est d'abord un tout premier rayon de soleil qui vient caresser la Serra di Pigno, puis,

 

Arrivée Bastia 08

 

se met à éclabousser progressivement toute la chaîne.

 

Arrivée Bastia 09

 

Bastia enfin se révèle.

 


Arrivée Bastia 10

 


Si nous, nous arrivons, un autre bateau se tient prêt à partir. Ses turbines sont en marche et fument.

 


Arrivée Bastia 11

 


Le bateau-pilote vient nous rejoindre pour nous guider dans la passe.

 

Arrivée Bastia 13

 

Bastia se retrouve, soudain, inondée par le soleil d'une nouvelle journée et comme à Marseille, certaines vitres, au loin, luisent comme des phares.

 

Arrivée Bastia 14

 

 

Déjà se dessinent un clocher, une place, des palmiers et les façades ocres des bâtiments percés d'innombrables fenêtres dont certaines possèdent de beaux balcons.

 

Arrivée Bastia 15

 


Enfin, nous entrons dans le port !

 

Arrivée Bastia 18

 

Voici l'entrée du Vieux Port que borde, à gauche, la jetée du Dragon et  que dominent, à droite, la Citadelle et le Palais du Gouverneur.

 

 

Arrivée Bastia 19

 

Et maintenant nous apercevons mieux le Vieux Port et commençons à entrer dans le bassin Saint Nicolas,

 

 

Arrivée Bastia 20

 

pour nous garer le long du quai, en face de l'autre ferry. Phébus, lui, nous fait un clin d'oeil. Nous touchons la terre ferme !

 

Arrivée Bastia 21


Un dernier regard du bateau sur le quartier Terra Nova et nous voici en ville.

De longues rues très propres, aux façades majestueuses et récemment repeintes dans les ocres s'imposent à nous.

 

Bastia 03

 

Non, vous ne rêvez pas ; à gauche, en guise d'arbre vous voyez bien un caoutchouc aux feuilles luisantes !

 

Bastia 04

Il est à peine neuf heures du matin et il fait déjà vingt degrés ! Certaines boutiques tardent à ouvrir.

Je laisse mon fils à son rendez-vous et vous invite à me suivre pour découvrir un peu plus la ville.

De temps en temps, de petits squares, à escaliers, viennent rompre l'équilibre des hauts bâtiments.

Comme celui-ci tout en hommage.

 

Bastia 01

 

 

Bastia 02


Ou bien encore comme cet autre, plus majestueux.

 


 

Bastia 57

 

Bastia 58

 

 

Bastia 05

 

En levant la tête, j'admire ce bel éclairage : le soleil est bien mutin, ce matin !

 

Je me dirige vers cette grande place que j'avais aperçue du bateau. Donnant sur le port, elle porte le nom de Place Saint-Nicolas.

 


Bastia 06

 

 

Figurez-vous que c'est une des plus grandes places de France. Mais si, mais si !

Jugez plutôt : trois cents mètres de long pour quatre vingt dix de large ! Et tout Bastia aime à s'y promener et se désaltérer aux terrasses des ses nombreux cafés-restaurants qui la bordent. En son milieu, il y a un kiosque à musique. Mais surtout, entourée de palmiers la statue de l'enfant du pays, Napoléon, s'y dresse magistralement !

 


Bastia 08

 

Bastia 09


Certes, elle sert quelquefois, et accessoirement, de poste de garde, à tout volatile fatigué. Et ce matin-là, ce fut le cas !

 


Bastia 10

 

Napoléon est représenté en empereur romain et le soleil, à la mi-journée, le baigne de lumière.

 

Bastia 12

Un autre volatile, cette fois fait de pierre, est posé à ses pieds. La statue de l'empereur semble scruter la mer, ou plutôt le Pascal Paoli, notre ferry, toujours à quai.

 

Bastia 07


Mes pas me guident vers le quartier Terra-Vecchia qui se situe entre la Place Saint-Nicolas et le Vieux Port. Je passe devant une élégante Mairie.

 

Bastia 13

 

Elle arbore fièrement le blason de la ville : "CIVITAS BASTIAE"

 


Bastia 14


 

Un peu plus loin l'église Saint Jean Baptiste m'attire.

 

Bastia 15

 

Entrons !

 

Bastia 16

 

Elle semble immense à l'intérieur et est de style baroque : haute nef, décors en marbre, et,

 

Bastia 17

 

détient d'immenses peintures sous les voûtes, ainsi qu'un buffet d'orgue merveilleux

 

Bastia 18

 

Comme son nom l'indique, le quartier de Terra Vecchia reste le quartier de la vieille ville : les ruelles y sont étroites et fraîches.

 

Bastia 19

Bastia 20Il est encore endormi. Seuls mes propres pas, qui résonnent sur le dallage, viennent rompre le silence encore matinal.

 

Encore quelques enjambées et je me retrouve au bord du Vieux Port.


Bastia 21

 

L'eau y est calme et plate comme un miroir.


Bastia 22

 

Il est dominé par la façade majestueuse de l'église Saint Jean Baptiste. Ici encore, de petits restaurants, pour le moment désertés, proposent des menus faits de poissons et de crustacés.


Bastia 23

De l'autre côté du bassin, voici le quartier de Terra Nova qui fait face à l'église Saint Jean Baptiste.

 

Bastia 24

Certaines maisons sont très anciennes ; elles offrent leurs petits balcons où du linge sèche. La majorité des fenêtres demeurent ouvertes sur le port, dévoilant partiellement l'intimité de leur intérieur.

 

Bastia 25

 

Je continue à faire le tour du Vieux Port arrosé par les rayons de Phébus encore chauds pour la saison.

Au fond, à droite, la Jetée du Dragon ferme l'entrée du bassin.

 

Bastia 26

 

 

 

Bastia 27

 

Je me retrouve, marchant dans d'autres ruelles toutes aussi typiques les unes que les autres.

 

Bastia 28

 


Certaines façades n'ont pas encore été restaurées et garde jalousement leur cachet d'authenticité.

 

Bastia 29Bastia 30

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bastia 31

 

Je viens de grimper vers la citadelle et je me retrouve bientôt à ses pieds. Elle se cache d'abord derrière une épaisse muraille gardée par une échauguette.

 

Bastia 33

 

Je traverse le Jardin Romieu qui la longe.

 

Bastia 34

 

D'ici je surplombe la mer et les ports.

 

Bastia 35

 

Le Pascal Paoli est toujours là : il ne reprendra la mer que ce soir.

 

Bastia 36

 

Plusieurs cactus sont en fleurs, comme celui-ci.

 

Bastia 37

 


Au-dessus de moi, la citadelle se dresse fière et imposante. Le Palais du Gouverneur aussi.

 

Bastia 38

 

Une des tours semble m'attendre ; je traverse un passage couvert de plusieurs marches pour m'approcher un peu plus et dominer la grande bleue.

 

Bastia 39

 

Des voiliers prennent le large : il fait si beau et la mer est si calme !

 

Bastia 41

 

Je continue à grimper vers le Palais.

 

Bastia 42

 

Où que l'on soit, l'eau turquoise est toujours au bout !

 

Bastia 43

 

Bastia 44

 

Puis, devant moi, voici l'entrée du Palais du Gouverneur, ancienne résidence des gouverneurs de l'île, de la fin du XVème siècle jusqu'à la fin de la domination gênoise, au XVIIIème siècle. Siège de la plus haute Cour de Justice de l'île, il abritait aussi les prisons du royaume. Après la révolution française le palais devint une caserne. Aujourd'hui, il est un musée qui présente les résultats de fouilles archéologiques.

 

Bastia 45

 

Bastia 46

 

Bastia 47

Bastia 48

 

 

 

Encore des ruelles charmantes !

 

Bastia 49

 

Et encore une église : cathédrale de Sainte Marie de l'Assomption.

 

Bastia 50

 

 

Dans une grande niche vitrée, se trouve une magnifique Assomption de la Vierge en argent sculpté.

 

Bastia 51

 

Bastia 52

 

Plafonds ornés de stucs, toiles remarquables, dallage impeccable, lustres aux pendeloques en cristal ; quelle richesse !

 

Bastia 53

 

 

Superbe, n'est ce pas ?

 

Bastia 54

 

Dehors, la douceur de l'été indien m'incite à aller toujours un peu loin.

 

Bastia 55

 

Plus au sud, on devine de longues plages de sable fin.

 

Bastia 56

 

Finalement, je retraverse le quartier pour redescendre rejoindre mon fils, près de la Place Saint Nicolas.

Nous déjeunons sous les platanes qui la bordent à la terrasse d'un des restaurants, face à la mer, avec l'impression de vivre un éternel été !

 


 

Bastia 59

 

Voici la passerelle du sous marin Le Casabianca.

 

Bastia 60

 

Encore quelques balcons masqués par les lauriers en fleurs.

 

Bastia 61

 

Par une allée bordée de Jasmins du Cap, nous regagnons notre voiture. L'après-midi ne fait que commencer.

 

Et une prochaine fois, nous ferons ensemble le tour du Cap Corse.

 

Douce nuit à toutes et à tous.

Avec toute mon amitié

 

LOLO

 

Dicton corse : "Cane abaghja e porcu magna" = chien aboie et porc mange. Expression à rapprocher de "les chiens aboient, la caravane passe".

 


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11 octobre 2010 1 11 /10 /octobre /2010 08:05

Bonjour à toutes et à tous,

 

Je sais, je me fais rare sur mon blog....

 

Beaucoup d'occupations en ce moment et un petit voyage imprévu réalisé.

En attendant de vous en expliquer tous les détails, et pour me faire pardonner, aujourd'hui, je vous offre trois grilles gratuites, dont vous trouverez, ci-joint, l'adresse où les télécharger gratuitement.


Comme d'habitude, si vous n'y arrivez pas, je reste à votre disposition pour vous les transmettre autrement. Dans ce cas, laissez-moi un petit message et je me ferai une joie de vous les expédier !

 

- première étape de notre voyage : le plateau de Lassithi, ses moulins, sa grotte de Zeus et......ses moutons ! Voici le portrait du petit curieux qui est venu me sentir les mains !

 

Monastère Vidiani 03

Voici l'adresse de la grille :

 

http://www.megaupload.com/?d=2V6O324B

 

- deuxième étape : Agios Nikolaos, son lac, son port, ses rues et un deuxième petit curieux qui m'a souhaité la bienvenue :

 

Agios Nikolaos lac Voulismeni 7


 

Voici l'autre adresse :

 

http://www.megaupload.com/?d=OJATK4SH

 

- dernière étape : Elounda ; son île, son golfe, sa merveilleuse église peinte et son petit port.

 


Elounda 06

 

 

Voici l'adresse de la grille :

 

 

http://www.megaupload.com/?d=ZLZ65TK8 

 

 

Bons téléchargements ! Et à vos aiguilles !

 

A tous, je souhaite une excellente journée.

 

Avec toute mon amitié.

 

LOLO

 

Dicton du jour : "A la Saint-Firmin, l'hiver est en chemin"

 


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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 22:41

 

Bonsoir à toutes et à tous,

 

Et bien voilà, la pluie est revenue, elle demeure forte et gronde de colère..... Adieu Eté, à l'année prochaine.

Déjà, pendant les accalmies, entre deux drachées, les hirondelles voltigent en poussant des cris aigus. Elles sont sur le départ, pour d'autres cieux, vers d'autres contrées, certaines très lointaines.
Peut-être vont-elles en Crète passer l'automne ?
Et si nous les suivions, pour cette fois ?

Je vous propose de visiter, avec elles, le charmant petit port de pêche d'Elounda.

 

Nous voici arrivés en une tirée d'ailes !

  Elounda 01

 

 

Située à une douzaine de kilomètres d'Agios Nikolaos, que vous connaissez maintenant, on  arrive à Elounda par une route en corniche qui longe toujours le golfe de Mirabello.


Elounda 02

 

Elle est entourée de montagnes.

 

Elounda 04

Maintenant station balnéaire très appréciée, Elounda garde encore son aspect de petit port de pêcheurs, calme, que rien ne vient perturber.

 

Elounda 07

Seules, pour l'heure, de petites embarcations, de temps en temps, prennent le large ou reviennent, les cales pleines.

 

Elounda 03

 

Les filets sont amassés, en attendant de futures prises ; ils sèchent au soleil couchant.

 

Elounda 05

Elounda 06


Au loin, sur une île appelée Spinalonga, se dressent les anciennes ruines d'une vieille bâtisse. C'était à l'origine une des plus imposantes forteresses établie par les vénitiens au XVIème siècle. Elle sut résister aux assauts turcs.

 

Elounda 08

 

Au siècle dernier, vers 1900, elle servait de refuge aux lépreux, devenue véritable colonie, l'île fut habitée jusqu'en 1950.


Elounda 09

 

Aujourd'hui, elle n'abrite plus que des fantômes et reste néanmoins un lieu, plein de mystères, mais fort agréable.

 

En revenant au port, les cloches de l'église nous appellent. Ecoutez-les :

 

 

J'aperçois, tout d'abord, à travers des palmiers, une espèce de minaret surmonté d'une horloge. Il est 16 heures 45, et un office se termine.

 

 

Elounda 11

 

Le bâtiment est entouré de citronniers dont les branches ploient sous le poids des fruits lumineux.

 

Elounda 13

La Crète possède un climat qui lui permet d'avoir deux récoltes d'agrumes dans l'année !

 

Elounda 14

 

Les fruits sont à peine mûrs que des fleurs se préparent à s'ouvrir !

 

Mais, chut ! Nous approchons de l'église.

 

Elounda 10

 

En en faisant le tour, je constate que la grande porte s'est ouverte.

 

Elounda 15

Et ma curiosité me pousse à traverser pour en découvrir l'intérieur.

 

C'est d'abord le travail de sculpture du bois de la porte qui attire mon regard.

 

Elounda 16

 

Puis, sans bruit, je pénètre dans la sainte bâtisse. Et je reste sans voix......

 

Elounda 17

 

Au plafond, des peintures, sur les murs encore des peintures, sur les retables, toujours des peintures.

Et le soleil vient traverser les vitraux pour jouer, tout en flamboyance, avec les dorures. D'immenses lustres, couverts de pendelottes en cristal, font éclater la lumière en une myriade de prismes irisés.

 

Elounda 20  

Sur ma droite des panneaux de bois précieux sculptés et garnis, une fois de plus, de splendides icônes, protègent l'endroit le plus sacré du bâtiment.

 

Elounda 19

 

La coupole est couverte de fresques.

 

Elounda 21

 

Le Christ auréolé semble scruter les pèlerins alors que la Vierge nous invite à entrer plus avant. 

 

Elounda 23

 

Phébus, lui, en visiteur curieux, éclabousse les murs de flaques blafardes, nimbant l'intérieur d'une divine présence.

 

Elounda 18


Mais il n'a pas pour autant perturbé le "retour de l'enfant prodige" !

 

Elounda 22

 

 

Il nous faut regagner notre car et quitter Elounda, qui s'endort déjà, en cette douce soirée de printemps.

 

C'est l'instant où le pastel domine ; le ciel pâlit, la mer se lisse comme un miroir, les ombres s'allongent avant que la nuit ne vienne tout obscurcir. Le jour a trébuché. Arrive le moment de nous séparer. Laissons Elounda se reposer.


 

Elounda 24

 

A toutes et à tous, je souhaite une douce nuit.

 

A très bientôt, au pays des Minoens, là-bas, en Crète.

 

Avec toute mon amitié.

 

LOLO

 

Dicton du jour : "en septembre, le raisin ou la figue pendent".

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27 août 2010 5 27 /08 /août /2010 19:55

Bonjour à toutes et à tous,

 

Il est temps pour moi de vous livrer les dernières lignes de mon récit, ou du moins, celles qui concernent les terribles événements de ce week end d'Août 1914, à Tamines.

 

Si vous désirez connaître toute l'adolescence agitée de ma Grand-Mère Hélène, faites-le moi savoir car les chapitres suivants sont encore en écriture. Un petit mot de votre part m'encourage toujours et reste le "bienvenu".

 

Après votre lecture, vous pourrez vous rendre sur le site suivant :

 

Mes chemins de Mémoires : Août 1914 - Tamines (Sambreville)

 

http://www.photoethistoire.eu/blogs/blog1.php/2009/08/23/aout-1914-tamines-sambreville

 

vous y trouverez quelques photographies des lieux.

 

Toute ma reconnaissance va à Anne qui est l'auteure des images prises sur les lieux du drame.

Merci, Chère Anne, de vous y recueillir pour moi  (je suis si loin d'eux !)  et de m'avoir, si souvent, discrètement, rendue visite tout au long de l'avancée de l'écriture ! Votre soutien m'a donné le courage de vaincre ma pudeur..... Afin qu'ils ne soient pas morts pour rien !

 

Bonne lecture à toutes et à tous.


 

 

 

 

 Ils arrivèrent à Velaine.

La rue qui menait à l’école de la commune était déserte. Tout paraissait calme. Les maisons affichaient encore leur façade de briques rouges et restaient désespérément vides.

Tous les yeux cherchaient, à travers les fenêtres, une âme charitable. Mais le village demeurait déserté. Seul, un chat gris, effrayé par le bruit des bottes allemandes et des sabots des chevaux, traversa souplement. Il détalla dans un petit jardinet. L’ennemi s’en amusa, imitant même des miaulements idiots entrecoupés de fous rires.

On continuait à marcher, les pieds de plus en plus lourds.

L’humiliation n’était pas suffisante. Le balafré força tous les prisonniers à lever les bras en l’air. Alors que la colonne traversait le bourg, il fallut que tous se mirent en même temps à crier :

-« Vive l’Allemagne, vive Guillaume ! »

Et comme les détenus n’y mettaient pas assez de cœur, les soldats les aiguillonnaient de la pointe de leur baïonnette. Il en résulta une polyphonie désespérée.

A la sortie de Velaine, alors qu’ils abordèrent un champ, le défilé fut immobilisé.

Un conciliabule eut lieu entre les soldats. Puis, un homme s’approcha d’eux et avec un fort accent leur expliqua, tant bien que mal, qu’ils étaient libres. Tout le monde devait se disperser. Personne ne devait retourner à Tamines, sous peine d’être exécuté.

La patrouille se réorganisa et les uhlans, une fois en selle, abandonnèrent les survivants en pleine campagne.

Alors, un à un, les prisonniers baissèrent leurs bras. Perplexes, ils regardaient autour d’eux, ne sachant que faire.

Jeanne appuya sur les bras de ses enfants, encore dressés au-dessus de leur petite tête. Elle pouvait lire dans leurs yeux un profond désespoir. Elle s’effondra en larmes à leurs pieds, navrée de se sentir si impuissante. Elle les prit tour à tour dans ses bras. Elle n’avait plus assez de force pour les serrer comme elle l’aurait souhaité.

Hélène avait perdu toute expression. Les épreuves subies depuis ces dernières heures avaient eu raison de son innocence et de sa gaieté. Sa bouche était pincée et son regard cerné demeurait insondable.

En sentant sa mère l’étreindre, elle se raidit, refusant de succomber à la sensiblerie du moment. Derrière mon arrière grand-mère, sur un ciel empourpré par le coucher du soleil, se détachait à contre-jour, dans un coin du champ, un vieux calvaire de pierres.

 

Longtemps après tous ces terribles évènements, lorsque les circonstances lui réveillaient la mémoire, la première image qui revenait d’abord à l’esprit de l’adolescente, était celle de cette croix, en ce dimanche 23 août 1914.

Au fond d’elle-même, elle aurait préféré ne jamais s’en souvenir et rayer définitivement de tous les calendriers ce fameux « jour du Seigneur ».

 

Quant à Catherine, elle quitta à jamais Tamines, avec son père l’ingénieur.

Cloîtrées dans leur chagrin, mes aïeules n’eurent plus l’occasion de lui adresser la parole.

 

S’il vous arrive un jour de visiter le village, vous verrez, sans nul doute le mémorial.

En compulsant la longue liste des victimes, vous constaterez que figurent quatre Huybrecht parmi les « fusillés de La Grand’Place » : J.B, J.F, F, A.

Un  Huybrecht C. est noté sur une autre plaque, comme étant « tué mais non fusillé ». Seul de la fratrie, le Bel Oncle a son nom mêlé à beaucoup d’autres ayant eu un sort similaire.

Il a fait don de sa vie et de sa jeunesse, comme bon nombre d’hommes, en s’opposant à l’injustice, à la violence souvent gratuite et à la guerre. Il n’eut pas la chance de réaliser son doux rêve.

Aussi, j’ose espérer qu’il y a toujours, au fond d’un vieux puits oublié, dans Tamines, une boîte métallique pleine de pièces d’or. Elles sont là, endormies, qui attendent depuis bientôt un siècle, que vienne le Bel Oncle.

Dieu fasse qu’on ne les trouve jamais !

Petite fille, j’ai rêvé de ce moment merveilleux où ce grand Oncle revenait au village, sain et sauf. Je le voyais, par les yeux d’Hélène, penché sur la bouche béante du puits. Là, il y faisait glisser la corde suivie du seau. Lentement, mouvement par mouvement, il ramenait la petite « boîte à liberté », prise miraculeusement dans le récipient.

Je me réveillais alors, presque convaincue qu’il l’avait réellement fait. Oui, il avait acheté son atelier de menuisier. Oui, il avait pu épouser sa dulcinée ! Car, de l’autre côté de la margelle, une jeune fille, à la chevelure de feu, serrait contre son coeur, un couple de colombes entrain de nicher, sculpté dans un morceau de chêne….

 

Ailleurs, mais toujours en Belgique, sur un coin de buffet ou sur une vieille commode, un ouvrage en bois, remarquablement façonné, représente un duo de volatiles symbolisant la vie qui se perpétue. Il y a si longtemps qu’il est là, que plus personne ne sait d’où il vient, ni qui l’a fait et pourquoi.

Je suis la seule à le savoir…. Et vous aussi, maintenant, vous le savez !

 

Je ne peux m'empêcher de me demander si j'ai hérité de quelques traits caractéristiques  appartenant à ce Grand-Oncle.

En y réfléchissant bien, j'aime également le bois : matière noble et vivante. L'amour des vieux meubles ne cesse de me hanter depuis mon plus jeune âge. J'aime les caresser, les contempler, les cirer et admirer leurs sculptures nées de la main humaine. Si Dieu m'avait faite homme, je pense que j'aurais, tout comme lui, voulu devenir menuisier.

 

Et, une petite voix s’élève au fond de moi et semble me dire :

-« Il n’y a aucun doute, il y a du Bel Oncle en toi ! »

 

Car, je veux croire qu’on ne meurt jamais tout à fait !

 

 

 

Fin du premier chapitre......

 

Avec toute mon amitié.

 

LOLO

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26 août 2010 4 26 /08 /août /2010 18:45

Bonjour à toutes et à tous,

 

Voilà, les vacances sont terminées : j'ai rejoint mes pénates, défait mes valises, la machine à laver tourne à pleins régimes, le réfrigérateur a été rempli, la maison redécouverte, etc......

Difficile de reprendre ses marques après les périgrinations estivales.

Bon, c'est encore la "vitesse de croisière" : la reprise réelle n'est que pour début septembre.....

Pardon de ne pas vous avoir prévenus de mon départ.

Et merci à celles et ceux qui ont continué à me rendre une petite visite sur mon blog malgré mon absence.

 

J'espère que vous rentrez toutes et tous bien reposés et prêts à affronter les frimas de l'hiver !

Va falloir commencer à penser à Noël et aux cadeaux à réaliser !....  Certes, je vais un peu vite en besogne, mais certains ouvrages restent très longs à exécuter, alors, autant s'y prendre bien à l'avance.

 

Je viens de découvrir, avec surprise et joie que les téléchargements des grilles de points de croix proposées, et notamment celle de la tête minoenne N° 1, sont de plus en plus nombreux.

Alors, pour vous remercier, aujourd'hui, je vous propose une petite nouvelle.

 

Comme certains d'entre vous sont encore en partance sous d'autres cieux, et afin de rester toujours la tête pleine des souvenirs de vacances, voici une autre coquette à réaliser, que vous pourrez exécuter en face à face avec la première déjà confiée.


coquette minoenne N° 2

Cela vous convient-il ?

 

Oui, alors voici l'adresse pour obtenir le PDF gratuitement :

 

http://www.megaupload.com/?d=OMQ0N8OK

 

Bien sûr, en cas de difficulté, vous pourrez me laisser un petit message et je m'empresserai de vous le faire parvenir autrement.

En attendant, je vous souhaite une très bonne fin de journée à toutes et à tous.

 

Avec toute mon amitié.

 

LOLO

 

Dicton du jour : "Jamais d'Août la sécheresse n'amènera la richesse"

 


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16 juillet 2010 5 16 /07 /juillet /2010 14:50

Bonjour à toutes et à tous,

 

Vous trouverez les PDF à télécharger et pour certains déjà distribués, aux adresses suivantes :

 

- Grille "bouquet de muguet dans pot Lunéville" :

 

http://www.megaupload.com/?d=6X5H1BV3

 

- Grille "Les moulins du Plateau de Lassithi" :

 

http://www.megaupload.com/?d=SB66ZM34

 

- Grille "Tête de coquette Minoenne N° 1" :

 

http://www.megaupload.com/?d=ZVQSX9YA

 

Grille "madone crétoise d'après icône" :

 

http://www.megaupload.com/?d=5XYLU70N

 

Qu'on se le dise !

 

A vos téléchargements !

 

Ecrivez-moi si vous n'y arrivez pas.

 

Très bonne fin de journée

 

Avec toutes mes amitiés.

 

LOLO

 

Dicton du jour : "Qui veut bon navet, le sème en Juillet"

 


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12 juillet 2010 1 12 /07 /juillet /2010 19:09

Bonsoir à toutes et à tous,

 

Ce soir, rien que pour vous une petite grille gratuite de points de croix.

Si elle vous intéresse, n'hésitez pas à me mettre un petit commentaire afin de recevoir le PDF.

 

A celles qui obtiendront gratuitement la grille après demande, je leur demande de bien vouloir ne pas la faire figurer sur leur blog.

Si vous voulez m'aider, faites paraître mon adresse "lolofolies", je servirai moi-même les nouvelles venues.

 

Par avance, merci de votre compréhension.

 

Allez, assez tergiverser.

 

Voici, voilà et hop !

Madone icône Crète

 

Si d'aventure vous en faites une réalisation, envoyez moi une photographie de votre ouvrage terminé. J'ouvrirai alors une nouvelle rubrique....

 

Très bonne soirée à toutes et à tous.

 

Avec toute mon amitié.

 

LOLO

 

 

Dicton du jour : "Juillet, orage de nuit,

                          Peu de mal, mais que de bruit !"

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