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5 janvier 2010 2 05 /01 /janvier /2010 16:45
Bonjour à toutes et à tous,

Permettez-moi tout d'abord de vous souhaiter une très bonne année 2010.
Que faut-il espérer le plus de ces nouveaux jours ? En premier, et le principal, que vous reste la santé : quand elle va bien, tout peut aller aussi.

Ensuite, que vos désirs les plus chers se réalisent et que vos projets, quels qu'ils soient s'accomplissent !

Depuis deux nuits et deux journées, Hiver s'est installé dans les jardins et sur le village.
janvier 2010 neige
Et mon mini épouvantail en est tout frigorifié !

La neige virevolte, rendant le paysage bicolore.
Les noirs se couvrent d'un blanc immaculé et le village s'en trouve tout enrobé. Pas question de faire un clin d'oeil au Puy de Dôme, il se tapit dans son écharpe, voilé par une brume glaciale.

Beaumont sous la neige 03
Aussi, les jardiniers ont tous disparu et les terrains semblent abandonnés, emmitouflés d'un tapis uniforme.
Beaumont sous la neige 01
Désertés, ils offrent leurs arbres où certains oiseaux viennent en hauteur se mettre à l'abri.
Dans mon bouleau, un couple de tourterelles a assigné résidence, blotties l'une contre l'autre. Quel froid, soudain !
Mais la nature reste féerique.

Beaumont sous la neige 06



Les arbres se transforment en dentelles délicates







Les murs et les vieilles portes des petits jardins sont eux aussi bien enduits
Beaumont sous la neige 04





Des enfants ont commencé à fabriquer un bonhomme de neige !













Beaumont sous la neige 09





















Et, le long de l'Artière personne aujourd'hui n'a investi le banc ; il attend que fonde son manteau pour offrir au promeneur une assise plus sèche !

Bord d'Artière sous la neige 03
Le village semble engourdi et une bonne odeur de bois brûlé stagne au-dessus de nos têtes. Il faut dire que toutes les cheminées sont actives, et pour cause !

Beaumont sous la neige 05
Beaumont sous la neige 08
Et rares sont les promeneurs assez courageux pour braver la valse des flocons.

Beaumont sous la neige 10

Quelques empreintes cependant se dessinent sur ce petit sentier qui serpente entre les parcelles.


Bassin du Pourliat sous la neige 03Au bassin du Pourliat, c'est le grand calme ! La neige étouffe le moindre bruit. Seuls, quelques corbeaux coassent lugubrement.





Bassin du Pourliat sous la neige 06
Tout est saupoudré ; c'est magnifique ! Un vrai décor de Noël, avec quelque peu de retard !


Bord d'Artière sous la neige 01

L'Artière n'est pas totalement gelée ; elle continue à chanter !
















Bord d'Artière sous la neige 04

Dommage que le soleil ne soit pas de la partie !
















Mais après tout, il faut bien un hiver pour qu'il y ait un bel été !
Bassin du Pourliat sous la neige 08
Il me revient en mémoire une chanson apprise lors de ma jeunesse :

"Tombe la neige,
Sur les toits et les maisons
Tombe la neige,
A gros flocons !
La neige tombe, tout en tourbillons ....."

Je vous renouvelle mes voeux et vous espère une douce soirée, au coin du feu, cela s'impose !
Pensez néanmoins que certains dorment dehors ! Si vous en connaissez, n'hésitez pas à leur apporter un peu de votre chaleur humaine !

Sourire du jour : Perles du Bac : "Il fut condamné après un procès en bonnet de forme " !
En parlant de bonnet c'est le moment de les mettre plutôt sur la tête, vu le niveau relativement bas des températures, non ?

Avec mon amitié.

LOLO










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28 décembre 2009 1 28 /12 /décembre /2009 17:36
Bonsoir à toutes et à tous,

Traversons le temps ensemble, si vous le voulez bien.
Nous voici à Tamines, enfermés par l'ennemi dans la petite église du village. Hélène, près de ses parents, vit l'enfer. N'y a-t-il aucune échappatoire possible ?

Bonne lecture à toutes et à tous.
Passez une bonne fin d'année.


Dans le renfoncement d’un confessionnal déjà bien occupé, une jeune fille seule, l’air totalement ahuri, les cheveux mêlés, était accroupie sur les talons. Le regard fixe, sans expression, le visage noirci par la fumée, elle semblait voir au loin passer un fantôme.

L’oncle La reconnut immédiatement. Où était son père l’ingénieur ?

Hélène avait suivi la trajectoire visuelle du Bel oncle, et comme elle était près de lui, elle lui suggéra :

-« Vas la chercher, Tonton… »

Il opina de la tête et traversa l’espace qui le séparait de la jeune fille prostrée.

Arrivé devant elle, il fléchit les jambes pour se mettre au niveau de son visage et captiver ainsi le regard vide. Il lui parla avec douceur, ses mains cherchant à prendre les siennes. Alors, Elle releva la figure et parut le reconnaître. Aussitôt, une lueur éclaira ses pupilles et un faible sourire naquit sur ses lèvres. Ils se mirent tous deux debout. Le jeune homme la soutint sans cesser de lui adresser quelques paroles réconfortantes. Peu à peu, une conversation s’établit ; elle devait lui raconter la façon dont elle s’était trouvée là. Son teint était pâle mais ses yeux avaient retrouvé toute leur vivacité. L’oncle la dirigea vers notre petite famille ; elle ne serait plus seule, désormais.

Puis, il fit les présentations.

- « Je vous présente Catherine », avait-il dit simplement.

Aussitôt, les mots de sympathie fusèrent et la jeune fille, mise en confiance, répondit poliment à chacun.

Elle alla même jusqu’à déposer un baiser sur le front d’Hélène. Elle lui expliqua qu’elle aurait aimé avoir une petite soeur comme elle.

L’adolescente fut conquise.

Faute d’avoir Catherine pour grande sœur, elle se dit qu’elle pourrait apprécier de l’avoir comme Tantine. Ses préjugés et sa jalousie venaient d’être abattus.

Franciscus demanda à Catherine où se trouvaient les siens.

-« J’ai été séparée de mon père, lorsque les allemands m’ont introduite ici.

- Et vos autres parents ?

- Nous vivons seuls, mon père et moi. »

Par protection et pour couper court à toute autre question, le Bel oncle, prit la parole.

-« Catherine a perdu sa mère, il y a un peu plus d’un an. Le reste de la famille vit à Ostende. »

Chacun la rassura, lui offrant un soutien en attendant de connaître l’endroit où était détenu son père.

Jeanne aida la jeune fille à reprendre figure humaine. Elle passa un mouchoir sur son visage noirci et lissa ses cheveux fous.

L’oncle éprouvait un bonheur sans borne et tout l’amour qu’il avait en lui, irradiait à chaque seconde. Il ne tarda pas à entourer Catherine, d’abord de timides attentions puis, enfin, de ses bras. Il la pressait sur son coeur, tout en lui demandant si elle se sentait mieux. La jeune fille, quant à elle, posa sa tête sur l’épaule du jeune homme. Celui-ci ravi, conscient de la magie du moment, lui baisa le front, chastement.

Hélène eut l’impression que chaque geste, à la fois si anodin et intense, ralentissait les aiguilles diaboliques de l’horloge universelle. Il s’en détachait une tranche d’éternité sereine.

C’était cela qu’elle souhaitait garder en mémoire de cette terrible journée, et pour le restant de ses jours ; un couple de jeunes gens, accolés tendrement l’un à l’autre.

Ce fut à ce moment précis que le Bel oncle sortit de sa poche un objet splendide.

Dans un morceau de chêne, un couple de colombes avait été sculpté, si finement, que l’on pouvait compter leurs plumes. Un des deux volatiles avait les ailes déployées, comme s’il venait juste d’atterrir sur le bord du petit nid. Son bec, légèrement entrouvert, était penché vers celui de son conjoint. La femelle, quant à elle, couvait. Elle levait la tête vers l’arrivant. Ils se trouvaient tous deux bec à bec. Leur posture évoquait un amour triomphant. Sur la fourche naturelle d’une branche, de fines brindilles étaient tressées, travaillées avec une telle minutie que chaque détail de l’écorce y était représenté et paraissait réel.

Combien d’heures de travail l’ouvrage représentait-il ? Hélène n’en avait aucune idée. Elle essaya de se remémorer toutes les fois où elle avait surpris son oncle, assis, près du pigeonnier, façonnant de sa gouge, avec ardeur et patience, le morceau de bois.

Quand on aimait, le temps comptait si peu !

-« Alors, » se dit-elle, « il devait l’adorer, sa Catherine, pour avoir passé autant de soirées à œuvrer ! »

Elle fut étonnée de ne plus ressentir de jalousie, et sans arrière pensée, elle admira, de loin, le fabuleux chef d’œuvre.

Timidement, le Bel oncle le tendit à la jeune fille, et dit, simplement :

-«  Je les ai faits en pensant à vous… Et je vous les offre. »

Il aurait souhaité rajouter : « avec tout mon amour », mais sa pudeur le lui interdisait.

La jeune fille parut subjuguée.

- «Que c’est beau ! Comme vous êtes habile, on dirait des vrais… Je ne sais comment vous remercier…

- En les gardant toujours auprès de vous. J’aurais aimé faire mieux, mais…

- C’est un travail magnifique ! Comment avez-vous deviné que les colombes étaient mes oiseaux préférés ?

- Ce n’était pas bien difficile : votre cher Papa ne vous appelle-t-il pas « ma colombe » ? »

Une lueur anxieuse habilla le regard de Catherine.

-« Ne vous en faites pas », reprit l’oncle, « nous le retrouverons. Les allemands doivent le détenir ailleurs. Peut-être a-t-il pu même leur échapper ?... »

Les larmes aux yeux, Catherine tournait et retournait entre ses mains le petit nid habité.

L’oncle ne sut si ces larmes dévoilées étaient dues à l’évocation de l’ingénieur ou à l’émotion que faisait naître en elle son cadeau. Secrètement, il espérait que l’intérêt suscité par son travail primait sur l’angoisse qu’elle éprouvait.

La finesse et l’expression donnée aux oiseaux par l’artiste étaient si remarquables, que la jeune fille se mit à caresser le plumage d’une des colombes.
Levant son regard vers le jeune homme qui la dominait d’une tête, elle lui dit :

-« C’est promis, je les mettrai sur ma commode dans ma chambre, comme cela, moi aussi, je penserai à vous, tout le temps »

Elle aurait voulu rajouter, que ses pensées étaient déjà, depuis quelque temps, occupées par le jeune homme. Mais elle n’osa pas.

Délicatement, le Bel oncle pencha son visage vers celui de Catherine. Leurs lèvres se frôlèrent.


Un bruit sourd de serrures mises en action remplit soudain l’espace. Il s’amplifia pour ricocher sur chacune des voûtes de l’édifice. Le grand portail fut alors ouvert, en grinçant désagréablement. Instinctivement tous les occupants de l’église se figèrent et se regroupèrent par famille. Chacun agrippait le bras de sa chacune.

Des soldats allemands armés s’engouffrèrent vers l’intérieur. Et dans le silence causé par l’effroi, leurs bottes claquaient sur les dalles.

 

 

A suivre ........

 

 

Douce soirée à tous.

 

Amitiés.

 

LOLO


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23 décembre 2009 3 23 /12 /décembre /2009 15:43
Sapin 2009


Bonjour à tous,

Je viens juste vous faire un petit "coucou" pour vous souhaiter un heureux Noël plein de bonnes choses. Qu'il soit illuminé par toutes celles et tous ceux que vous aimez.
Attention, n'abusez point trop des bonnes choses ! Sachez savourer dans la modération !
Et que vous soyez :
- en Bretagne, comme Katy, Brodagum, Mam'Soazic,
- dans le Cantal, comme Marie-Hélène,
- en Provence comme Marie Scribe,
- en Grèce comme Liza,
- à Narbonne comme Chris H,
- en Seine Maritime comme Filmagique,
- en Picardie comme Constance,
- à Compiègne comme Dorothée,
- à Paris comme Christophe,
- à Valence comme Christine La grande Sauterelle,
- venue des Flandres, comme Marie, exilée un temps à Perpignan et maintenant Clermontoise,
- de partout et d'ailleurs comme Paul l'écrivain,
- passionné de photographie comme Henry
- que vous soyez dans notre dimension ou dans la troisième, comme Condor 79
- ou tout simplement près de chez moi, en Auvergne, comme Marianne et Michèle,
            je penserai à vous en cette nuit de Noël.

A toutes et tous, merci pour vos visites régulières sur ce blog : elles le font vivre !

J'aurai également une pensée particulière pour celle et celui qui se retrouvera seul(e) demain soir, loin de ses proches pour raisons diverses.

Que l'espérance soit en vous tous !
Crèche 2009 g

Cette année, j'ai réinstallé ma crèche provençale.
Et tous les santons sont sortis de la boîte en carton...... Tiens, voilà un refrain d'actualité !
Sur le plateau rocheux le village attend, fébrile, le soir du réveillon, et notre petit monde s'agite pour faire les dernières emplettes !


Crèche 2009 eTous ?
Non, le "ravi" rêvasse déjà aux Treize Desserts, couché dans la garrigue, il profite des derniers rayons du soleil ! Quel fainéant !
Crèche 2009 f










Plus bas dans la vallée, près de la grande cascade, on s'active ; il faut aller avant la nuit prendre l'eau au puits et rentrer les bêtes dans la bergerie.

Crèche 2009 aCrèche 2009 b












Non loin de là, dans une étable, on prépare déjà une mystérieuse "arrivée".
L'âne s'impatiente devant l'air placide du ruminant.

Crèche 2009
Mais, chut ! Voilà que le soir, enfin, tombe : le féerie commence !

Crèche 2009 d
Je vous embrasse tous.

LOLO
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17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 19:15
Bonjour à toutes et à tous,

Quelquefois, il m'arrive d'abandonner, plumes, pinceaux et aiguilles pour favoriser, le temps d'une réalisation, le crochet-dentelle.
J'ai cherché pendant bien longtemps un petit napperon, à exécuter à l'aide de cette technique, pour notre chambre. Je voulais quelque chose qui s'accorde avec les motifs sculptés "tulipes" de notre lit ainsi que ceux qui figurent sur notre couvre-lit.
J'ai enfin trouvé le modèle souhaité dans un vieux catalogue 3 Suisses que je détiens depuis au moins 20 ans ! Comme quoi, la dentelle au crochet ne se démode jamais.

Voilà le résultat :
Napperon crochet dentelle tulipesJe l'ai réalisé avec du cordonnet spécial DMC  N° 50 écru naturel et un crochet dentelle N°0,75.
Je n'ai pas de diagramme mais je vous mets les explications rang par rang.
tulipe dentelles explications recadré
(
Voici en sus la définition de certaines légendes :

Mailles coulées : (x) piquer le crochet dans 1 maille, 1 jeté, tirer 1 boucle et la rabattre au travers de la boucle du crochet (x), répéter de (x) à (x).
Mailles serrées : (x) piquer le crochet dans une maille, 1 jeté, tirer une boucle, 1 jeté, et rabattre les 2 boucles du crochet (x), répéter de (x) à, (x).
Brides doubles : (x) 2 jetés, piquet le crochet dans une maille, 1 jeté, tirer une boucle, 1 jeté, rabattre 2 boucles, 1 jeté, rabattre 2 boucles, 1 jeté et rabattre les 2 dernières boucles du crochet (x), répéter de (x) à (x).
Brides triples : (x) 3 jetés, piquer le crochet dans une maille, 1 jeté, tirer 1 boucle, 1 jeté, rabattre 2 boucles, 1 jeté, rabattre 2 boucles, 1 jeté, rabattre 2 boucles, 1 jeté et rabattre les 2 dernières du crochet (x), répéter de (x) à (x).
Quadriples brides : (x) 4 jetés, piquer le crochet dans une maille, 1 jeté, tirer une boucle (*) 1 jeté, rabattre 2 boucles (*), répéter de (*) à (*) 4 fois, 1 jeté et rabattre les 2 dernières boucles du crochet (x), répéter de (x) à (x).
Quintuples brides : Comme les quadruples brides mais avec 5jetés et en répétant 5 fois de (*) à (*).
Sextuples brides : Comme les quadruples brides mais avec 6 jetés et en répétant de (*) à (*).
2 brides rabattues ensemble : Faire 2 brides sans rabattre les 2 dernières boucles de chacune d'elles, 1 jeté et rabattre les 3 boucles du crochet.
2, 4 ou 5 brides rabattues ensemble : Faire 2, 4 ou 5 brides sans rabattre les 2 dernières boucles de chacune d'elles, 1 jeté et rabattre toutes les boucles du crochet.
1 picot : 4 maille en l'air, 1 maille coulée dans la première de ces 4 mailles en l'air.

Voilà, bon crochetage !

Coin "sourire" ; les perles des Assurances : "la dame était plein fards. Forcément ça m'a ébloui et j'ai perdu le contrôle"....
C'est juste une question d'orthographe, quoi !

Très bonne continuation à toutes et à tous.
Bonne soirée.

Avec toute mon amitié.

LOLO

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3 décembre 2009 4 03 /12 /décembre /2009 11:09
Bonjour à toutes et à tous,

Voilà, ça y est ; Hiver vient d'arriver ; il a emmitouflé d'une écharpe blanche le Maître des lieux et ses proches voisins.
Il est temps pour nous, Mesdames, de rentrer dans la frénésie des préparatifs....Et de sortir de notre engourdissement hivernal. Il nous faut penser aux derniers cadeaux, décors de table et de la maison. Bref, le compte à rebours est commencé.
J'ai mis mon nouveau calendrier de l'Avent dans ma montée d'escalier, bien rempli de friandises pour mes "grands" petits ! Il fait un magnifique effet.



Et puis, j'ai ajouté le dernier point au petit Père Noël "Mill Hill".
Il s'agit d'un carton troué brodé aux points de croix et points de noeud, avec apports de perles diverses. Et voici le résultat :



J'adore tous les petits modèles, très américains, que nous propose leur site :
www.millhillbeads.com/       allez à la rubrique "kits"

Comme d'habitude, j'ai encadré mon ouvrage en le molletonnant avec du tissu assorti aux couleurs des broderies. Un petit chemin de fer au dos permet sa suspension par une petite baguette, qui n'est rien d'autre qu'un petit tuteur en bois au bout duquel j'ai coincé deux perles, elles aussi en bois. J'ai fabriqué une petite natte pour accrochage, et le tour est joué !

Admirez, au passage, la complexité des points qui constituent la barbe de notre Père Noël :


Ainsi que les "charms", sorte de petits boutons que l'on peut ajouter sur le travail :


En France, il y a un distributeur, très sérieux, (j'ai déjà eu recours à leurs services) où vous pourrez retrouver quelques modèles ainsi que perles et "charms" :  www.universbroderie.com


A toutes et à tous, je souhaite de passer une bonne période de l'Avent ; n'oubliez pas de faire votre couronne et d'allumer progressivement vos bougies.
Le saviez-vous ? Dans le midi, en Provence, pour la Sainte Barbe (le 4 décembre), dans une soucoupe où l'on met du coton humide, on fait germer des grains de blé, et dans une autre, des lentilles. Le soir de Noël, les deux soucoupes encadrent la crèche et les pousses bien avancées sont entourées d'un beau ruban. Et si vous avez la chance qu'elles soient bien droites et drues ; l'on dira alors que l'année qui vient vous sera prospère.

Alors n'oubliez pas de faire vos soucoupes, demain  !

Très bonne journée à toutes et à tous.

Coin "sourire" : Perles du bac : "La Camargue est régulièrement inondée par les côtes du Rhône ".
Certes, sans oublier le pastis !

Avec toute mon amitié.

LOLO
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30 novembre 2009 1 30 /11 /novembre /2009 11:00
Bonjour à toutes et à tous,

Il y a quelques jours, avant que le vent d'automne ne fasse tomber les ultimes feuilles des arbres, nous sommes montés au Pariou.


Ce nom ne vous dit peut-être rien, mais je suis certaine que vous connaissez, de vue, ce superbe volcan. Je ne citerais pas la marque d'eau minérale locale qui l'exhibe sur toutes ses bouteilles, ni les spots publicitaires régulièrement diffusés sur notre petit écran !
Tout comme le Puy de Dôme, il domine la ville de Clermont-Ferrand car il culmine à 1209 mètres (pour sa partie la plus haute ; à gauche sur la photo) et se trouve être le proche voisin du Maître des lieux ; le Puy de Dôme.
Pour moi, il fait partie des plus beaux volcans à cratère de la chaîne des Puys.

Il est constitué par deux volcans emboîtés l'un dans l'autre.
On franchit d'abord la paroi du premier cratère.
Pour cela, nous longeons un petit chemin qui serpente d'abord dans une agréable forêt de feuillus que l'automne nous a rendue flamboyante, même si, ce jour-là, le soleil s'était quelque peu éclipsé.






Chênes, hêtres, frênes et quelques arbres vénérables nous ont salués au passage.



Rapidement, au fur et à mesure de la montée en pente douce, ils laissent la place aux noisetiers et aux genévriers.



Nous arrivons alors sur les bords du premier cratère pour apercevoir l'immense voisin ; le Puy de Dôme



On pourrait presque le toucher du doigt !
De là, déjà, nous avons une belle vue sur la vallée et sur la ville prise dans la brume.




C'est maintenant qu'il faut s'armer de courage car nous attendent les escaliers en bois, récemment aménagés. Ils ont été réalisés pour canaliser les randonneurs et ainsi préserver ce site exceptionnel.
Et ne comptez pas sur moi pour vous révéler le nombre de marches : je ne tiens pas à vous décourager !


Pas de chance, le soleil se montre au loin, sur la chaîne des Monts du Cantal !



Et enfin, nous voici sur les bords du cratère.
Celui-ci est un vaste entonnoir qui a une circonférence régulière de 950 mètres.




Le cratère est profond de 96 mètres.
Si un jour vous vous y rendez, en  descendant dans son fond, vous sentirez sous vos chaussures, un sol souple.
Imaginez ce que cela devait être lorsque le volcan était en action !

Au fond, on se trouve alors à l'abri du vent.

Quelques sapins courageux tentent de s'imposer.
De nouveau sur les bords de l'entonnoir, nous pouvons admirer les alentours.
Là où vous voyez un jeyser, se trouve le parc de Vulcania.

L'automne est bien arrivé, doucement la nature avant de s'endormir totalement, s'engourdit lentement en nous offrant ses couleurs.


En redescendant, du côté Nord, pour éviter les escaliers, les noisetiers sont déjà dénudés.


Dans la vallée, on commence à faire ronfler les cheminées. De temps en temps quelques panaches de fumée stationnent en laissant une bonne odeur de bois brûlé.


Et le Merlin, pour qui la montée fut pénible, vu son grand âge, est heureux de s'en retourner et de retrouver le confort douillet de son panier !


Alors, lorsque vous prendrez vos vacances en Auvergne et plus particulièrement près de Clermont-Ferrand, n'oubliez pas de monter au Pariou !

Voici quelques sites pour en savoir plus :
- http://rando.auvergne.free.fr/html/Circuit_pariou.html
- http://www.volcans-nature-decouverte.com/article-20567199.html
Vous y verrez d'autres photographies du lieu.

Bonne journée à toutes et à tous.

Coin "Sourire" ; les Perles du Bac : "Les hommes politiques financent leurs campagnes avec des dépôts de vin."
Ah, si seulement c'était vrai ; ce serait nettement plus sympathique !

Avec toute mon amitié.

LOLO

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23 novembre 2009 1 23 /11 /novembre /2009 09:32
Bonjour à toutes et à tous,

Et oui, une année déjà presque totalement écoulée !
Avez-vous pensé à confectionner un calendrier de l'Avent pour vous faire patienter jusqu'au jour J ?
Certes, mes enfants sont grands, mais ils me réclament toujours les petites friandises du calendrier. Et gare à moi, si je les oublie ! On ne change pas les bonnes habitudes, même si l'un des deux a dépassé l'âge de vingt ans !
Alors, cette année, j'ai remplacé le Père Noël un peu usé que je sortais depuis une dizaine d'années, pour suspendre un ouvrage supplémentaire, très fraichement terminé.
Et pour une fois, je serai prête à l'heure !


Il s'agit d'un panneau américain "prêt à coudre", c'est à dire, vendu en une pièce. J'ai donc suivi à la lettre les explications "writing in English" : découper les 25 poches, les coudre aux emplacements indiqués. Et comme cela me semblait trop simple et trop vite réalisé, j'ai donc brodé certains détails au fil d'or et perlé le tout.




Bien sûr, je l'ai molletonné et doublé.
Puis, j'ai patché chaque sujet.



J'ai trouvé des objets de Noël en bois peints (que vous trouverez en ce moment dans tous les magasins de décorations de Noël) : je les ai attachés par de petits boutons de bois dans le bas de l'ouvrage.
Au dos, comme toujours j'ai installé un "chemin de fer" pour passer une tringle fine.



Et voilà !

Dès le 1 Décembre, il sera suspendu dans ma montée d'escalier et mes "petits" (comme dirait Mestre Pagnol :" Ils sont grands ces petits !") auront une surprise chacun, tous les jours jusqu'au 25 !
Ah ! La magie de l'enfance !

Vous savez quoi ? Merlin, lors d'un essai d'installation, s'est fortement intéressé aux petits sujets à clochettes ! Va falloir avoir l'oeil !

Très bonne journée à tous.

Coin "sourire": Perles du bac : " Les ambidextres sont des gens qui ont dix doigts à chaque main".
Les pauvres !
Quoique, en y réfléchissant bien, cela me plairait assez de faire partie de ces "ambidextres"-là, moi qui n'ai jamais assez de mes dix doigts pour tout faire comme je le souhaite !

Amitiés.

LOLO


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20 novembre 2009 5 20 /11 /novembre /2009 08:50
Bonjour à toutes et à tous,

Vous avez remarqué ? Les températures font continuellement le "yoyo". L'hiver hésite à s'installer et l'été indien perdure encore un peu, donnant une touche méridionale à la chute des feuilles.
Malgré tout, j'ai repris mon habitude hivernale de faire des terrines.
Je voudrai vous faire partager une recette infaillible et assez simple à réaliser.
Je la tiens de la Maman de mon époux, Minouche, provençale de naissance et trop tôt disparue.....
Essayez la et faites en bon usage, vous m'en direz des nouvelles !



Ce qu'il vous faut :

300 grammes de foies de volailles
200 grammes de lardons nature découennés
1 oeuf
1 tasse à café de lait dans laquelle on a ajouté une cuillère à coupe de maïzena
1 cuillère 1/2 à café de sel
10 grains de genièvre
poivre
thym
1 moitié d'un petit verre à liqueur d'Armagnac
8 à 10 tranches fines de lard fumé

Comment procéder :

Au mixeur, mélanger tous les ingrédients afin d'obtenir une farce.
Habiller la terrine de fines tranches de lard fumé (plutôt que de mettre une crépine de porc ; cela parfumera encore un peu plus l'appareil)
Verser la farce et la couvrir d'une feuille de laurier et des dernières tranches de lard fumé.
Cuire au bain-marie au four une heure et demie à 180° ou thermostat 6

Un conseil : ne consommez pas tout de suite cette terrine, faites la attendre dans le bas de votre réfrigérateur pendant au moins deux jours.

Un bon pain de campagne et un petit rosé de Provence bien frais peuvent accompagner cette entrée.
Le tout à déguster modérément comme il se doit !

Bon appétit !



Coin "sourire " : Perles du bac : "Tous les 11  novembre, le Président décore les parents du soldat inconnu".
Ils sont toujours en vie ? ......... Pourquoi on ne me l'a pas dit ?

Amitiés.

LOLO
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17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 14:17
Bonjour à toutes et à tous,

Je vous propose de retrouver Hélène dans une Belgique envahie. Après s'être cachée dans une cave voisine, notre petite famille se voit contrainte d'en sortir. Dehors règne le cahot : tout brûle et les ulhans ont investi les lieux avec furie. Ils ont saccagé tout le quartier.
Surpris à la sortie de leur cachette, les Huybrecht sont amenés par la force des armes ennemies jusqu'à l'église de Notre Dame des Alloux.......


Presque tout le village semblait être contenu dans Notre Dame des Alloux. Il y avait du monde partout, et le moindre recoin était occupé.

A leur arrivée, certains vinrent vers eux, leur adressant une attention inquiète, essayant d’aider au mieux les nouveaux venus. Une femme un peu âgée, le chignon défait, prit en sympathie notre petit groupe et s’affaira de suite à soulager Jeanne du poids d’Emile. Effrayé par les hommes en armes, le petit garçon s’était blotti dans les jupes de sa mère, l’empêchant d’avancer. Face à l’impatience de l’ennemi, elle finit par le soulever et avait porté l’enfant de la place jusqu’à l’Eglise.

Hélène suivit les siens jusqu’à un morceau de pavé encore inoccupé, sous un vitrail brisé par des balles perdues. Les éclats jonchaient le sol en mille couleurs. Tout près, il y avait la statue de la Sainte Vierge. Les yeux tournés vers les cieux, les mains tendues vers les réfugiés, la sainte représentation semblait implorer la clémence divine.

Mais au dehors, les salves de tir reprirent, plus violentes que jamais.

L’édifice tout entier en tremblait.

A côté d’eux, un homme à genoux, répétait, en se frappant la poitrine :

-«  C’est ma faute, c’est ma très grande faute ! »

- « Le voilà donc le coupable », pensa Hélène. « Serait-ce à cause de lui que le village tout entier se trouvait sous le joug de la vindicte ennemie ? »

Puis en l’observant mieux, elle reconnut le vieil abbé H. Il connaissait chacune de ses ouailles pour avoir partagé, avec elles, tant de bonheurs et de peines. Bien que très âgé, il était normal qu’il fût là.

Péniblement, il se leva, souleva le bas de sa soutane, et, légèrement voûté par les ans, il alla distribuer, à droite et à gauche, des paroles réconfortantes. Le pauvre homme souffrait d’une surdité naissante et était obligé de faire répéter ses interlocuteurs.

Il reconnut les Huybrecht et s’empressa de venir aux nouvelles.
Brièvement, Jeanne et le Bel oncle firent un résumé de leur journée.

Et comme l’inquiétude se lisait sur le visage buriné du religieux, Jeanne demanda :

-« Que vont-ils faire de nous, Monsieur l’abbé ? »

Les personnes alentour, se mêlèrent à leur conversation. Certaines restaient pessimistes.

-«  Nous allons tous être fusillés !

- Ils nous ont enfermés ici et puis ils vont brûler l’Eglise et nous avec !... »

D’autres protestèrent :

-« Ils n’oseraient pas, tout de même !...

- Nous sommes en guerre ! » Répliqua un grand brun. « Réfléchissez ! Les uhlans sont partout. Ils font partie de la cavalerie légère ; ils se déplacent vite. Pour moi, leurs ordres sont clairs ; ils doivent faire une brèche pour permettre à leurs troupes, encore à l’arrière, de passer sur nos terres et d’envahir notre voisin, la France. Ils viennent aujourd’hui nous démontrer qu’ils sont prêts à annihiler toute résistance militaire ou civile. Pourquoi s’encombreraient-ils de prisonniers ? Leur Kaiser mise sur leur rapidité et l’effet de surprise !

- Mais pourquoi piller le village et détruire tout ? Ils ont même tiré sur les pigeons de Franciscus !

- Cela fait partie de leur tactique. Pendant que nous sommes occupés à soigner nos plaies et reconstruire nos maisons, nous ne penserons pas à les arrêter. Et les pigeons de Franciscus représentaient un danger pour eux. Ils auraient pu transmettre des messages et prévenir ainsi nos alliés français. En s’en débarrassant, nous sommes isolés et réduits au silence ! Nous sommes à leur entière merci !

- Il nous faut prier, alors ! Mes Sœurs et mes Frères, la prière est notre seul salut ! ».

Pour une fois, l’abbé n’avait pas eu besoin de faire répéter ce qu’il venait, comme par miracle, d’entendre et de comprendre.

S’il était vrai qu’un grand nombre de personnes étaient retenues captives dans Notre Dame des Alloux, la plupart n’étaient que des enfants qui n’avaient pas encore atteint la dizaine d’années. Ils pleurnichaient, pleuraient, rouspétaient, criaient. Soit à cause de la peur mais plus sûrement à cause de la faim et de la soif, et ce, malgré la distribution d’un peu de nourriture, qui fut organisée dans le courant de l’après-midi.  A chaque détonation, certains étaient victimes de soubresauts nerveux. Ils n’étaient que de simples innocents que l’on baignait dans la violence et l’horreur !

Chaque instant de cette agonie serait à jamais gravé dans leur mémoire. Hélène et Emile n’étaient pas différents des autres, assis et blottis l’un contre l’autre. Ils écoutaient les présages funestes avec incrédulité.

 

Comme le bruit de la canonnade ne s’était pas interrompu, l’idée d’un massacre général persistait à circuler parmi les occupants de l’édifice.

Dans un coin de l’abside, des personnes s’étaient agenouillées. Elles recommandaient leur âme au saint qui voulait bien les entendre. Les « Pater Noster » et les « Ave Maria » étaient ânonnés en enfilade formant une mélopée monotone. Les chapelets étaient égrenés avec plus de ferveur qu’à l’accoutumée.

Franciscus et les oncles étaient en pleine concertation. Ils envisageaient toutes les solutions possibles de résistance. Concentrés, ils avaient exclu de leur conciliabule Jeanne et les enfants.

Hélène sentit que toutes les forces de sa mère se liquéfiaient ; elle pleurait sans pouvoir se retenir.

Franciscus ne sut plus que faire, face à ce désespoir. Elle, d’habitude si forte !

Alors, le mari s’assit  près de son épouse, la prit dans ses bras et la berça.

-« Je suis là », disait-il, « je serai toujours là pour toi ! ». Sa voix douce eut un effet immédiat ; Jeanne essuya son beau visage baigné de larmes et grimaça un semblant de sourire.

Le Bel oncle s’occupa, quant à lui, à distraire les enfants en leur racontant, comme il en avait l’habitude, une de ses histoires merveilleuses.

Mais l’auditoire restait irrémédiablement indifférent. Comment pouvait–on croire à de telles fadaises, après la journée vécue !

Se redressant, éprouvant une forte lassitude, il fit des yeux le tour de l’intérieur du bâtiment.

La foule s’était agglutinée, par endroit compacte, à d’autre plus clairsemée. Entre deux mouvements de groupes, il distingua un coin obscur et resta interdit.

 

 

A suivre .........

 

 

Avec toute mon amitié.

 

Très bonne fin de journée.

 

LOLO

 

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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 12:09
Bonjour à toutes et à tous,

Il y a quelques jours, je finissais de broder, aux points de croix, une première nativité. Comme je l'ai encadrée dans un des deux vieux cadres  hérités, je me devais d'en faire une autre pour faire le pendant à celle-ci :


Le modèle que j'ai suivi fait encore partie des grilles gratuites données sur le site de "Told in a garden" : http://www.tiag.com/

Et bien, c'est fait !

Je vous propose aujourd'hui, de partager mon travail, étape par étape.
J'ai, bien sûr, repris comme support, la même toile bleu clair.


Bon, pour le moment, on ne voit pas grand chose : deux visages et une main.


Cela va déjà mieux, n'est ce pas ?


Petit à petit cela commence à prendre tournure.

La photographie est un peu floue, mille pardons !
Des fils d'argent par-ci, des fils d'or par-là, quelques perles, et hop !
Encore un peu de patience ; c'est presque fini !


Et voilà !

 Pour la mise en cadre, j'ai procédé comme je vous l'avais déjà expliqué lors de la confection de la première Nativité.



Mes deux petits cadres sont maintenant suspendus au mur, l'un en dessous de l'autre.

En fouillant sur des sites de broderie et de modèles américains "style victorien", j'ai trouvé encore des grilles gratuites. Ce sont d'adorables angelots ; faites en bon usage !
Et hop, le site : http://www.mirabilia.com/

Très bonne fin de journée à toutes et à tous.

Coin "sourire" : Perles du bac : "Quand la brume passe, on n'entend rien donc c'est comme le silence"
Bon, on dit la parole est d'argent et le silence est d'or : qu'en est-il alors de cette écriture là ?

Avec toute mon amitié.

LOLO
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