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22 juillet 2009 3 22 /07 /juillet /2009 00:26
Bonjour,

Comment ? Vous avez dit.....Mèche.....quoi ?
Ah ! Vous voulez sans doute parler de cette technique qui fait actuellement fureur : le meshwork ?
Quoi ? Vous ne savez pas vraiment ce que cela est ?
Et bien voilà. Je vous explique.
Il s'agit de tresser des bandes de tissus, pas forcément en biais, ou des rubans, de telle manière que l'on puisse obtenir un panneau avec différents dessins. Vous ne voyez toujours pas ?
Si je vous montre un exemple réalisé par mes soins, cela vous aiderait-il ?


Ah ! Vous avez, tout comme moi, un livre rédigé en Japonais ? Et vous avez du mal à vous en sortir.....
Je vous confie l'adresse d'un site qui vous explique tout. Il a le grand avantage d'être clair et bien fait, alors hop :

http://pagesperso-orange.fr/patchanne/Filmtechniquemeshwork.htm

Vous pourrez même télécharger le cours, vous aurez ainsi toutes les possibilités de tressage à faire pour différents rendus.
Enfin quelque chose de bien expliqué : bravo à sa créatrice !

Pour ma part, je ne me suis pas compliqué l'existence.
Ayant hérité de kilomètres de talonnettes de toutes les couleurs (vous savez, ce ruban solide que l'on mettait au bas des pantalons de ces messieurs), j'ai fait donc un essai pour réaliser, à l'occasion de la fête des Pères, un étui à lunettes.
Et oui, j'ai suivi à la lettre le cours du site précité.


J'ai procédé en croisant deux rubans de teintes différentes ; un beige et un bleu marine sur de la vlieseline thermocollante. De manière à ce que cela ne se décolle pas, j'ai quand même "patché" le tout.

Un morceau de tissu japonais pour le dos et l'intérieur, un morceau de molleton pour rembourrer, quelques points en croisillons pour maintenir le tout, un vieux bouton, la talonnette bleue posée en biais tout autour pour la propreté, et voilà !

















Pensez à Noël, je sais vous avez encore le temps ! Mais voilà une petite idée rapide à faire et qui pour moi ne m'a rien coûté puisque jamais tout, le tissu, les rubans, le molleton, le bouton et même le fils !

Alors, à vos aiguilles !
Très bonne journée.

Dicton "sourire" du jour : "Et si Dieu nous avait trompé et qu'il était une femme ? Après tout il a de beaux saints ! "

A méditer, Messieurs !

Amitiés.

LOLO




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20 juillet 2009 1 20 /07 /juillet /2009 20:29
Bonsoir à toutes et à tous,

Nous allons souvent marcher au Domaine de Pessade, face à la chaîne des volcans.
A vingt cinq minutes, seulement, de Clermont-Ferrand, le site, situé à 1200 mètres d'altitude demeure un régal pour les yeux, quelque soit la saison. Et lorsqu'on s'y trouve, on a toujours l'impression d'être au bout du monde, tant la nature y est splendide !

L'hiver, on peut y pratiquer la marche en raquettes ou le ski nordique.










On peut alors y admirer la nature engourdie par le givre


                                                                                                  
Ou jouer à cache-cache avec le soleil à travers les grands sapins
                                 














 L'été, le lieu offre un tout autre paysage.



Les vaches ferrandaises sont mises au champ.   
 




La neige a fondu depuis longtemps.




                              
Les myrtilles sauvages sont prêtes à être cueillies.
                                         








Les grandes digitales bordent les sentiers, en se balançant doucement au passage de la brise.


 









La gentiane dresse sa hampe fleurie vers les insectes qui se délectent du nectar de ses fleurs,


 













et la fragile pensée tremble à notre vue.







Le Merlin nous invite à re visiter ces bois


Mais surtout, nous aurons l'immense privilège d'y rencontrer de magnifiques papillons qui se dépêchent de vivre intensément ces quelques jours d'été, et dont voici quelques espèces croisées pour vous.



Ici, un Moiré des Fétuques ou Erebia meolans, très commun en Auvergne dès 600 mètres d'altitude. Il fréquente les abords des forêts de l'étage montagnard. Il butine notamment les Cirses et les Scabieuses.



Là, un autre Moiré qui est dit frangé pie ou Erebia Ligea. Il est un peu plus grand que son cousin précité et le bord de ses ailes sont marquées plus nettement de taches blanches.





Encore un Moiré








Et c'est au tour du Myrtil ou Maniola Jurtina de nous saluer. Il semble même que se soit une Dame car sa livrée est plus marquée que celle du mâle et son unique ocelle est bien contrasté de blanc et de noir.
Ce papillon fréquente les prairies ou friches et en aucune façon la ville.



Et voici un Tristan ou Aphantopus Hyperantus à la livrée brune. Ses ocelles que l'on distingue difficilement sur le dessus des ailes, sont plus visibles sur le dessous. Ils sont néanmoins plus marqués chez la femelle. On dit que sa fleur favorite est la Ronce.





Celui-ci est, pour moi, le plus beau ; il s'agit du Paon du Jour ou Inachis Io. Il est largement répandu et fréquente tous les milieux. Il est reconnaissable grâce à ses ocelles bleus qui ornent ses ailes et qui peuvent dissuader un éventuel prédateur, tant ils simulent un regard courroucé !



Je vous présente maintenant, posé à même le sol, se faisant doré au soleil, le Sylvain Azuré ou Azuritis reducta. C'est un papillon appréciant les milieux forestiers de moyenne montagne. Ses taches blanches sont bordées de touches bleutées qui lui ont valu son nom. Il vole en faisant des planés pendant lesquels il maintient ses ailes sur le même plan.


Bonjour, je suis le Grand Nacré ou Speyeria Aglaja. J'aime les espaces verts, les prairies fleuries de moyenne montagne. Quelquefois, je me hasarde même en haute altitude. Mes ailes sont plus belles quand je les ferme, car elles possèdent des touches nacrées d'où mon nom.





Quant au Piéride, lui aussi ne perd pas son temps. Son vol est saccadé et irrégulier. Il ne plane pas.









Voilà une très belle leçon de partage : deux Moirés sur une fleur de chardon. Y aurait-il mariage en vue ?



Si vous voulez en savoir un peu plus sur les papillons d'Auvergne, je vous conseille de rendre visite à ce site :

http://pagesperso-orange.fr/papillon.vulcain/

Et continuons notre chemin.


           



                Eté                                              Hiver

Quelque soit la saison, Puy de Dôme veille sur nous.




Et aux beaux jours, les papillons d'Auvergne vous surprendrons !
Pour mieux connaître le Domaine de Pessade :

http://www.aydat.com/pessade.htm


Dicton "sourire" du jour : "Si nos premiers parents ont pêché dans le paradis terrestre, ce fut surtout une erreur de Genèse " Boris Vian

Bonne soirée à toutes et à tous,

Amitiés.

LOLO

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16 juillet 2009 4 16 /07 /juillet /2009 08:55
Bonjour à toutes et à tous,

Hier, je vous avais promis de vous expliquer la réalisation du patchwork sélectionné par l'ORACLE pour exposition, et que j'ai exécuté entièrement à la main.
Il s'agit ici d'un premier essai.
Et comme chacun sait, "c'est en forgeant que l'on devient forgeron". Je demande instamment donc aux "grandes averties" de bien vouloir me pardonner les défauts qu'elles pourront y trouver......

Pour cette fois, j'ai utilisé la technique dite du "vitrail".

J'ai choisi un vitrail du XIIIème siècle, qui s'intitule LA FUITE EN EGYPTE

 

  L'original se trouve parmi les vitraux romans de la Chapelle Saint-Anne de la Cathédrale de Clermont-Ferrand.

 



Ils ont été réalisés entre 1160 et 1200. Ils furent donnés par Saint Louis lors du mariage de son fils Philippe III le Hardi avec Isabelle d'Aragon en 1262, mariage qui eut lieu sous les voûtes de la Cathédrale de Clermont. Ils restent les plus colorés et les plus expressifs.

 

 



Quelques explications sur le travail réalisé.


Tout est fait à la main et représente une moyenne de 200 heures de travail. C'est bien connu, quand on aime, on ne compte pas !

  • Choix du vitrail, par rapport au thème abordé (ici la fuite en Egypte). La « fuite » devant l'ennemi est hélas, quelques sept cent quarante ans plus tard, toujours d'actualité dans le monde des Hommes. Pas un seul jour sans que l'on parle d'opprimés.....

  • Choix des tissus par rapport aux couleurs et à la matière (soie, velours, satin, perles, rubans...). C'est toujours un défi de trouver Le Tissu adéquate qui rendra l'effet escompté pour transmettre sa propre sensibilité et personnaliser le travail.

  • Reproduction du vitrail, le plus fidèlement possible, sur deux supports différents. D'abord, sur une grande feuille de Canson assez épaisse. Je suis à peu près à l'échelle réelle du vitrail, soit 0,70 cm x 0,70 cm.

    Mon motif est reproduit une seconde fois, en sens inversé, sur une pièce d'intissé thermocollant, côté non pré-encollé.

  • Délimiter chaque couleur et numéroter les pièces sur les deux supports.

  • Découper toutes les pièces une à une de la feuille Canson ; elles servent ainsi de « patrons » pour découper chaque pièce de tissu dans le droit fil.

  • Une fois découpées, poser chacune des pièces de tissu à sa place sur le côté collant de l'intissé. Une fois fait, repassage au fer doux pour faire adhérer les tissus.

    Le vitrail prend tournure, mais ce n'est pas fini !

  • Pour simuler le plomb qui enchâsse chaque pièce, j'ai choisi du petit biais noir thermocollant, lui aussi, que j'ai posé autour de chaque morceau de tissu, masquant ainsi les jointures. Puis, à la main, et à petits points invisibles, j'ai cousu les biais sur mon support, d'un côté du biais, puis de l'autre. Cela est très long, mais permet de fixer la totalité des pièces sans craindre un décollage.

  • Broderie des traits des visages, des expressions, des plissés, des ombres pour apporter la vie et le mouvement.

  • Compléter par un apport de perles et de broderies au ruban.

  • Afin de donner une tenue à l'oeuvre et du « gonflant » aux personnages, la pièce est molletonnée et doublée. A petits points, j'ai fait le tour de mes personnages et d'autres détails, en prenant les trois épaisseurs qui forment le « sandwich ».

  • Un biais de finition fait le tour de l'oeuvre, lui aussi cousu à la main. Le bas est plombé pour une bonne tombée. Un passant est fixé sur le haut du travail, sur l'envers, pour masquer et faire passer une tringle.

  • Et voilà, le vitrail renaît autrement .....


Et maintenant, quelques chiffres :

  • 208 morceaux découpés

  • 13 tissus différents

  • 224 sequins blancs

  • 248 perles

  • 500 cm de ruban de satin jaune

Une petite anecdote, en passant, et qui concerne la pose de ce ruban jaune.
Il m'a fallu toute une après-midi pour l'appliquer en le plissant d'une certaine façon
et le coudre, car il était trop large pour broder avec. Je l'ai fait en regardant "en direct" l'investiture de Barack Obama ! Le patch est ainsi doublement historique !
  • 200 cm de ruban bleu

  • 1500 cm de petit biais noir

  • 300 cm de biais noir plus large

Certes, j'y ai passé pas mal de mon temps, mais je suis quand même assez fière de mon travail et du rendu final, même si il y a encore quelques imperfections.....
Aussi, en Septembre prochain, je compte bien en faire un deuxième et commencer une série sur les vitraux auvergnats ! Je prendrai alors des photographies des étapes successives et vous pourrez suivre l'évolution de son exécution.

Très bonne journée à toutes et à tous.

Dicton "sourire" du jour : "Propos d'un alcoolique désabusé : Tout n'est pas cirrhose dans la vie " Frédéric Dard

Amitiés.

LOLO
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15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 14:53
Bonjour à toutes et à tous,

Je vous annonce une nouvelle exposition,  que vous pourrez voir, si vous êtes dans la région.

           REGARDS D'ARTISTES SUR L'AUVERGNE

du 18 au 24 Juillet 2009 à CLERLANDE à la Salle des Fêtes

Exposition organisée par L'ORACLE (office régional d'action culturelle de liaisons et d'échanges)

Region invitée : Les Charentes

Nous serons seize artistes à vous présenter au moins six de nos oeuvres.

Voici les miennes, pour ceux qui ne pourront pas être présents.



Eglise de Laschamps, l'hiver















Clermont-Ferrand












Calvaire de Laschamps en hiver











Marais Poitevin (grand modèle)










Marais Poitevin (petit modèle)




















Et pour la première fois, j'expose un patchwork que j'ai réalisé en m'inspirant des vitraux de la Cathédrale de Clermont-ferrand : la Fuite en Egypte. Je vous expliquerai un peu plus tard mon cheminement.



Bonne continuation à toutes et à tous.

Dicton "sourire" du jour : "Y'a trois choses qu'on ne peut pas regarder en face : le soleil, la mort et le dentiste." Alex Métayer

Avec toutes mes amitiés.

LOLO
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13 juillet 2009 1 13 /07 /juillet /2009 18:46

 

 Bonjour à toutes et à tous,

 

Je vous offre ces quelques lignes afin qu'elles puissent vous inciter à vouloir connaître la suite de mon histoire. N'hésitez pas à laisser vos commentaires.....

 

Bonne lecture à tous.

 




A la sortie, il eut l'occasion de l'admirer ; visage jeune à la peau blanche couverte de tâches de rousseur, visage mutin au fin nez droit, visage ravissant aux yeux bleus soulignés de cils châtains.

Il fut aussitôt conquis.

Leurs yeux se croisèrent, instant d'éternité où le coeur de chacun d'eux se mit à battre plus vite ; la respiration se fit courte.

Mon grand oncle resta silencieux toute l'après-midi, l'esprit ensorcelé par l'image de celle qui lui avait ravi sa gaieté.

Hélène s'en était rendue compte. Ses douze ans lui avaient apporté une certaine maturité et c'est compatissante qu'elle fut plus à l'écoute de son oncle.

Renseignements pris, la demoiselle était fille d'un ingénieur de la mine où travaillaient tous les hommes de la maisonnée. Et même si elle ne paraissait pas être indifférente au charme évident de l'oncle, ce dernier n'en était pas moins mineur de fond. Quel avenir pouvait-il lui offrir ? Un salaire de misère, un homme rentrant, le soir ou le matin, couvert de cette poussière grasse plus noire que les ténèbres, fourbu par la tâche harassante. Sans oublier le danger de la rendre veuve, à chaque minute, au fond de ces boyaux souterrains que le coup de grisou surprenait ! Il n'osait espérer plus que de la rencontrer au détour d'une rue ou sur un banc de l'église.

Mais l'occasion de faire plus ample connaissance leur fut offerte.

En effet, l'ingénieur avait l'habitude de réunir quelques hommes du « fond » pour connaître la façon dont « ils sentaient la mine ». Pour cette occasion, la municipalité prêtait une salle et mon grand oncle, ayant un niveau d'instruction un peu plus supérieur aux autres, fut désigné d'office comme porte-parole.

Qu'elle ne fut pas sa surprise, quand il découvrit une table dressée dans un coin de la salle.
Il y avait des boissons désaltérantes et des petites gaufres. Et, derrière la table, Elle était là, droite, accompagnée d'une autre personne venue l'aider. Elle avait troqué son chapeau de paille contre un joli ruban qui retenait ses longs cheveux. Elle lui souriait. Il n'osait lui répondre pensant peut-être que son imagination lui jouait des tours.

 

Pendant toute la dite réunion, il se força à fixer son attention sur les sujets débattus : la consolidation de certaines galeries, la sécurité des mineurs, le rendement, la qualité du matériau extrait… Mais, à chaque instant, il sentait son regard posé, là, dans sa nuque. Il se faisait violence pour ne pas se tourner vers Elle. Ce fut un vrai, mais si doux calvaire.

Quand il rentra chez son frère et sa belle-sœur, il resta silencieux. Une merveilleuse lueur éclairait ses yeux verts. Au souper, il parut absent, un léger sourire sur les lèvres. Puis, il se retira, près du pigeonnier, pour travailler le bois, à la lueur du jour déclinant.

Hélène était inquiète ; elle ne reconnaissait plus l’oncle d’habitude si taquin avec elle. Deviendrait-il taciturne ? Dans l’esprit de la jeune adolescente, cette indifférence était insupportable. Doucement, sans bruit, elle s’approcha du banc, où son oncle était assis, un morceau de chêne entre les mains.

- « T’es fâché, Tonton ? » demanda-t-elle.

Il releva la tête et regarda sa nièce. Soudain, un large sourire illumina ce visage rêveur.

-« Non, m’fille ! Qu’est ce qui te fait dire cela ?

- Sais pas, t’as pas dit un mot tout le long du repas. J’ai dit ou fait quelque chose de mal ?

- Non ! Je pensais, c’est tout.

- A cause de la mine ?

- Oui et non ».

Puis, comme ses mains s’agitaient toujours sur la pièce de bois, elle l’observa en silence. Décidemment, il n’était pas bavard !

-« Tonton, qu’est ce que tu fais, cette fois ?

- C’est une surprise !

- C’est pour moi ?

- Tu verras, quand ce sera fini ».

Et il se remit à l’ouvrage.

Hélène fut perplexe. Qu’était-il arrivé à son oncle, pour que celui-ci soit devenu comme détaché de la réalité ?

Quand, le lendemain, par une indiscrétion enrobée de quelques tendancieuses allusions, elle apprit la présence de la jeune fille à la réunion, la jalousie la tarauda de nouveau. Il n’y eut aucun doute pour elle : son oncle était amoureux et il allait partir vivre ailleurs ! Il ne sera plus là pour elle. A qui allait-elle confier maintenant ses petits chagrins ?

Sa jalousie céda soudain la place à la crainte de ne plus le voir.

Et, le jour suivant, après le repas, quand elle rejoignit son oncle au fond du jardin éclairé par la douce lumière du crépuscule, elle ne put retenir ses larmes.

-« Et bien, Hélène, qu’est ce qu’il y a ? Pourquoi pleures-tu ? »

Il abandonna ses outils pour prendre sa nièce dans ses bras.
Dans un hoquet, Hélène réussit à dire :

-« Je pleure… parce que…tu ne nous aimes plus….et tu vas partir !

- Mais non ! Qui t’a dit une telle ânerie ?

- J’le sais, c’est tout !

- Allons, allons, je ne vais par partir, ….pas encore !

- Ah ! Tu vois, tu vas partir…..j’le savais…..j’le savais.

- Mais pourquoi tu dis cela ?

- Parce que…. Tu es amoureux !

- Et alors, ce n’est pas une raison pour ne plus vous aimer, au contraire !

- Oui, mais…Tu vas partir…

- T’en fais pas, va, ce n’est pas encore fait !

- Tu restes, alors ?

- Mais bien sûr, m’fille !

- Et…tu es amoureux ?

- Peut-être bien…Mais cela ne veut pas dire que la jeune fille le soit de moi.

- Pourquoi ne t’aimerait-elle pas ? »

Comment ne pouvait-on pas aimer son oncle favori ? Hélène ne pouvait concevoir une telle chose ! En son for intérieur, elle se dit que cette jeune fille était idiote. Ne pas aimer son oncle ! Il fallait qu’elle soit vraiment sans cœur et sans charité chrétienne. Elle en était là de ses pensées quand son oncle ajouta :

-« Qui voudrait d’une « gueule noire » ?

- Maman aime bien Papa et Papa est une « gueule noire ».
- Ce n’est pas exactement pareil, ta maman est fille de mineur.

- Pourquoi, celle à qui tu penses n’aime pas les mineurs ?

- Son père n’est pas un mineur….

- Et, bien, changes de métier…. »

Ah ! Logique enfantine !

L’oncle regarda sa nièce, d’un air triste. Puis, après s’être gratté le menton, ce qu’il faisait toujours lorsqu’il réfléchissait, il répliqua :

« -Tu as raison, Hélène, si l’on peut dire « non » à un mineur, peut-être dira-t-on « oui » à un menuisier ? »

 

 

A suivre .......

 

 


 

A bientôt, à Tamines

 

Bonne continuation

 

Amitiés.

 

LOLO

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8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 18:18
Bonjour à toutes et à tous,

Si vous êtes dans la proche région de Clermont-Ferrand, je vous propose de venir nous dire un petit "bonjour"  afin de nous encourager.
En effet, nous sommes une bonne dizaine de peintres amateurs de la région à proposer à la vue du public au moins six de nos oeuvres.

Nous serons donc, à


TOURS SUR MEYMONT, à la Salle Municipale, du Samedi 11 Juillet 2009 au Samedi 18 Juillet 2009

Venez nombreuses et nombreux !

Et voici les travaux que je propose :

- Le repas de la basse-cour












- Lilas et roses jaunes












- Entrainement matinal à Vichy


















- Gorges de Ceyrat


















- Barques à Collioure











- La balançoire





















Alors, bonne visite à toutes et à tous.

Dicton "sourire" du jour : "Si haut qu'on monte dans la vie, on finit toujours par des cendres." Henri Rochefort

Amitiés.

LOLO


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8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 14:47
Bonjour à toutes et à tous,

Il y a quelques mois déjà, j'ai terminé un ouvrage que l'on ne fait qu'une fois dans sa vie.
J'avais vu l'original chez mon amie Monique qui était entrain de le réaliser après qu'on lui eût offert le kit complet.
J'en suis tombée amoureuse : pas  de Monique (bien que je l'aime tendrement comme ma petite soeur depuis l'université où nous avons traîné ensembles nos jupons), mais du modèle "Millénium" !
C'est comme cela, et cela ne s'explique pas. 
Vous savez, le truc que l'on voit, que l'on aime tout d'un coup et que l'on désire avoir au plus tôt et par-dessus tout. Un caprice, quoi !
Après qu'elle les eut réalisées, mon amie m'envoya les grilles.
Je me suis débrouillée toute seule pour les couleurs n'ayant pas de nuancier mais uniquement la photographie du travail fini.
Cet ouvrage, je l'ai commencé en 2001 et l'ai terminé en Mai 2007, et l'ai fait encadrer seulement le mois dernier. On peut dire qu'il m'aura suivie un peu partout ; Bretagne, montagne, Pays Basque, Provence, etc.... Et le pauvre avait besoin d'un bon nettoyage avant l'encadrement.....
Depuis ce week-end, il est suspendu dans la chambre d'amis.
Et figurez-vous que je m'invente des prétextes, futiles, pour certains, afin d'aller l'y admirer....
Mais, attention, ce n'est pas une création de ma part, simplement une interprétation.
Vous y trouverez toutes les inventions importantes, scientifiques et culturelles qui ont été réalisées en mille ans et qui ont modifié et amélioré notre quotidien.

Bon, assez de bla-bla ; et voilà le travail !


Bien sûr, je ne travaillais dessus que par intermittence.
Je suis comme cela, un long travail ne m'effraie pas, à condition toutefois que je puisse prendre le temps pour sa réalisation et que cela me procure avant tout autant de plaisir.
Vous voulez quelques détails ?





Pardon si la qualité de l'image laisse quelque peu à désirer : mon petit appareil a du mal à faire le point de trop près..... Que voulez-vous, on ne peut pas tout réussir !
Encore ?



Une petite colombe pour la paix dans le monde vous plairait ?
Voilà, il n'y a qu'à demander !




Dicton "sourire" du jour : "Celui qui met le pied sur une vipère risque une mort sûre". Jean Aillaud

Je remercie tout particulièrement Monique. Sans ses encouragements et ses grilles, cet ouvrage ne serait pas accroché aujourd'hui dans ma maison.
Monique, je t'embrasse.

Bonne fin de journée à toutes et à tous.

LOLO
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6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 18:29
Re bonjour à toutes et à tous,

Voici en complément de mon article de mi-journée quelques sites intéressants que vous pourrez visiter !

Art roman en Auvergne : http://www.art-roman.net/auvergne/auvergne.htm
et http://www.auvergne.fr/culture/le-roman-de-la-art-roman.html

Sur le Moyen Age et les bâtisseurs : http://pagesperso-orange.fr/historia2000/m_a_quotidien/bâtisseurs/bâtisseurs.htm  ou demander sur Google : Historia 2000 et allez sur le site dans rubrique, à gauche, "bâtisseurs". Vous saurez tout sur les ouvriers et les constructions de ce temps là

Amitiés à toutes et à tous.

Bonne soirée.

LOLO
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6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 10:33

Bonjour à toutes et à tous,

Je vous ai fait allusion déjà à mon village : Beaumont.
Beaumont se situe au sud de Clermont-Ferrand. Nous bénéficions donc de tous les avantages de la grande ville sans en avoir les inconvénients.
Le vieux village est construit sur une ancienne barre volcanique autour de son église, nommée Saint Pierre, du même nom que son abbaye.
Fondée au 7ème siècle, l'église constituait alors une abbatiale de l'abbaye bénédictine, tenue par des religieuses jusqu'en 1792.

                                                                                                      L'ancien monastère, de sa façade rigide, domine notre quartier.



Où que vous soyez, la nature vous submerge.
Clermont-ferrand, construite dans une cuvette d'origine volcanique, elle-aussi, est ceinturée de verdure, et il nous faut très peu de temps pour quitter le monde urbain et se retrouver, en un clin d'oeil, sous les arbres ou sur les volcans, avec l'impression d'être au bout du monde.

Au pied du monastère de Beaumont, il y a plein de petits jardins, où l'on cultive de tout, séparés par des petits sentiers où coule une eau bénéfique.

La plupart sont entourés de murs vétustes au charme désuet.
Quelques uns possèdent des portes dont les encadrements sont émouvants.





















Ils sont constitués de vieilles pierres (de Volvic ; elle a la particularité de s'oxyder à l'air, c'est pour cela qu'elle noircit au fil du temps), récupérés sur d'anciens édifices.




  Certaines d'entre elles affichent encore le signe particulier des tailleurs de pierre qui les ont façonnées.
Au Moyen-Age, ces derniers étaient rétribués à la pièce taillée. Comme la plupart étaient analphabètes, pour comptabiliser leur travail, chacun possédait son symbole qu'il gravait sur la pièce terminée afin de s'en attribuer définitivement la taille. Ainsi, si vous prenez le temps d'observer les façades de nos églises romanes, et l'Auvergne n'en manque pas, vous pourrez alors reconnaître le travail de chacun de ces ouvriers.


Ici , un "L" et un "T" stylisés.
 


















Là un "S".














Je suis alors saisie par une curiosité, qui restera, hélas, inassouvie : qui était cet homme ? Quel âge avait-il, comment s'appelait-il ? Quelle fut sa vie ?
Il est troublant de savoir qu'il n'est plus là depuis des siècles, mais il a laissé une trace de son passage, pour l'éternité, si nous, ses successeurs, la préservons .
Les pierres qu'il a façonnées, une à une, avec parfois beaucoup de patience, de passion et de sueur font partie de notre patrimoine. Sachons les regarder avec respect.

Quelques centaines d'années plus tard, elle sont toujours là, affichant fièrement leur signature. Et l'espace d'une seconde mon imagination traverse le temps, le remonte, et je me retrouve soudain devant un chantier de l'époque. J'imagine alors l'homme penché sur le bloc, martelant, sculptant.
Et je le remercie, car sans lui, plus de savoir-faire ni de goût pour le travail bien fait. Sa peine n'aura pas été vaine, puisque je me suis arrêtée pour le "voir" faire.... Et vous, aussi !


Dicton "sourire" du jour : "L'homme n'est que poussière. La femme n'est qu'aspirateur".  François Cavanna.

Enfin, cela dépend de quel homme il s'agit, car le mien adore son aspirateur !
Je dédis ces quelques lignes à T.B. qui comme moi aime les vieilles pierres
Très bonne journée à toutes et à tous.

A bientôt

LOLO

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3 juillet 2009 5 03 /07 /juillet /2009 15:29
Bonjour à toutes et à tous,

Aujourd'hui, je vais vous faire partager une petite partie de mes élucubrations littéraires.

A vous de me dire si vous désirez la suite.....

Bonne lecture et bonne journée.

LOLO



Il y a quelques temps déjà, nous perdions notre dernier « poilu ». Avec lui s’en va toute une génération sacrifiée à cause d’une « grande guerre ».

Toute vie est précaire. Victime l’année passée d’un accident de circulation, je me sens aujourd’hui investie d'un devoir de mémoire.

Lorsque j’étais enfant, ma grand-mère paternelle, Hélène, bien que flamande d’origine, vivait alors en Provence, à Aubagne.

C’était toujours avec un bonheur non dissimulé que j’allais y passer mes vacances scolaires. Mon arrière grand-mère Jeanne habitait avec elle. Et comme la maison n’était pas grande, Hélène et moi partagions la même pièce pour la nuit. Alors, le soir venu, avant que le sommeil ne nous surprenne, elle me racontait son enfance, là-bas, dans la lointaine Belgique.

Ces quelques lignes relatent le souvenir de ses récits. Ne m’en veuillez pas s’il vous semble brouillon. La mémoire est sélective, mais je tâcherai de ne rien oublier.

 

                                                               INTRODUCTION

 

 

Hélène était née en 1902, au mois de Juillet, dans le petit village paisible de Tamines. Fille aînée de deux enfants elle était issue d’un couple très amoureux et uni, autant que l’on pouvait l’être en cette période encore prude.

Elle était venue avant terme. Selon ses dires, elle était si petite à  la naissance, que ses parents surpris par son arrivée prématurée, l’avaient installée, pour sa première nuit, dans une grande boîte en carton.

Quelques semaines plus tard, le bébé affamé qu’elle était, malgré les tétées régulières, clamait toujours autant son insatiable appétit. Franciscus, mon arrière grand-père, lassé par ses cris, était allé chercher, avec l’accord de son voisin, dans le verger de celui-ci, une belle poire bien mûre. L’ayant pelée, il en fit sucer un morceau à l’insatisfaite. Il n’y eut alors plus de pleurs. Hélène aimait déjà le goût sucré du fruit et le tétait avidement, avec de gros bruits de succion. J’essayais d’imaginer cette grand-mère, dame d’un âge bien avancé, en nourrisson vorace. Et je riais de bon cœur.

Ce que mon esprit de petite fille d’alors n’arrivait pas à concevoir, était ce qui se cachait derrière le terrible mot « guerre ». Quand elle me la racontait, je considérais plutôt la chose comme une grande aventure où tout le monde, comme dans un jeu, faisait semblant. Ce n’est que plus tard que j’en ai réalisé toute la monstruosité et toutes les souffrances terribles qu’elle avait engendrées.

On connaît la guerre par les nombreuses images prises au front, mais peu d’entre nous ne se doute que les civils ont également souffert, parfois, au-delà de toute limite du supportable.

 

Mes arrières grands-parents habitaient donc Tamines.

Tamines, petit village minier au bord de la Sambre, fleuve serein, dont les maisons accolées les unes aux autres, aux façades propres de briques rouges, bordaient de part et d’autre la grande rue principale. Puis, près d’un café, dans un renfoncement qui faisait angle, se trouvait la toute petite maison basse de deux pièces où vivait Jeanne, mon arrière grand-mère. Je n’en ai qu’un très vague souvenir, pour n’y avoir été qu’une fois, à l’âge de trois ans.
Elle vivait là, seule, chichement, regardant à travers sa fenêtre le temps s’écouler trop lentement. Elle avait vu et vécu tant de choses ! Comment pouvait-elle espérer en vivre de meilleures !

Pourtant, Hélène venait la chercher et ce fut à contre cœur, qu’elle ferma à jamais la porte de ses souvenirs. Derrière elle, il y avait tous les bons et mauvais moments d’une vie de labeur bien remplie.

Elle vécut encore, au soleil aubagnais, quelques belles années, partagée entre son passé, me voir grandir à chaque vacance, et sa folie mystique. Comment pouvais-je lui en vouloir, elle qui prenait le ronflement d’hiver du poêle à mazout pour des cantiques chantés par les anges !

 

Elle a fini, à l'aube des ses cent ans, par clore définitivement ses beaux yeux bleus, le sourire aux lèvres ; elle retrouvait enfin les siens !

Elle repose dans le cimetière d'Aubagne, où le soleil qui lui a manqué, réchauffe le matin sa pierre tombale. Un cyprès lui procure à midi une ombre bienfaitrice, et une cigale ,en été, berce son éternel sommeil. Elle a rejoint Franciscus, ses beaux-frères et son frère... Le calme, la définitive sérénité.

Laissez-moi, maintenant, si vous le voulez bien, vous transporter dans les couloirs du temps. Remontons ensemble chaque heure, chaque minute, chaque seconde.
Et nous voici à Tamines.

 

A la veille de la guerre, Jeanne était encore jeune. Elle avait déjà deux enfants, qu'elle adorait et élevait dans la crainte de Dieu.

Son époux Franciscus, mineur de fond, était passionné par les pigeons. Il en faisait la collection. Au fond du jardin, le pigeonnier était soigné. Quelques spécimens avaient permis à la famille, en gagnant des concours, d'améliorer le difficile du quotidien.

J'ai dans mon buffet un charmant petit service à café en porcelaine dont j'ai hérité, je ne sais comment ; il revient de si loin ! Il fut gagné, lui aussi. Et bien que les bouquets de fleurs qu'il représente soient presque effacés, c'est toujours avec beaucoup d'émotion qu'il trône sur la table des invités. Je sais que sa cafetière fut tenue entre les mains de cet arrière grand-père.

Franciscus était l'aîné de cinq enfants, tous des mâles. Et comme les parents étaient décédés, ils vivaient avec le jeune couple. Au cercle familial s'était rajouté le petit frère de Jeanne.

Cette dernière n'avait pas assez d'heures pour faire marcher la maisonnée. Entre repas et lessives, elle trouvait toujours, néanmoins, le temps de s'occuper des plus pauvres qu'eux, dans la commune.

 

 

 

                                                                CHAPITRE 1

 

 

                                                               LE BEL ONCLE

 

Hélène avait un oncle qu'elle aimait par dessus tout.

Il avait, selon elle, tout ce qu'une femme désirait. La joliesse, la sensibilité, la tendresse et la patience. Il lui faisait ses quatre volontés. Adroit de ses mains, il lui construisait une balançoire, au fond du jardin, à côté du banc, près du pigeonnier. Pour un Noël, il avait confectionné un lit magnifique, destiné à l'unique poupée de  sa nièce. Il était une parfaite reproduction minuature, sculptée habilement.

Mineur de fond, tout comme ses frères, il cultivait le rêve de devenir, un jour, ébéniste ou menuisier. Il adorait, assis sur le banc du jardinet, le dimanche après vêpres, sculpter un morceau de bois et le transformait, à sa guise, en chien, chat, singe, ours, éléphant. Il finissait toujours par offrir à Hélène ses réalisations.

Il savait lire et écrire et avait soif d'apprendre. Sa volonté de sortir un jour de l'enfer de la mine l'avait contraint à réunir toutes ses économies dans une petite caissette en fer. C'était sa « boite à liberté », comme il disait. Elle lui donnerait, une fois pleine, la possibilité d'acheter un atelier où il pourrait exercer son adresse.

Il était en âge de se marier. L'attachement à sa famille, et les occasions rares de rencontrer une dulcinée, faisait de lui un célibataire.

Pourtant, le dimanche à la messe, les jeunes filles du village ne manquaient pas, pendant le sermon du curé, de jeter des oeillades timides vers ce bel homme. C'est qu'il avait fière allure, le Tonton chéri ! Même si sa tenue n'était pas confectionnée dans de riches lainages, il restait élégant. De grande taille, svelte, il gardait une fine moustache sur la lèvre supérieure et sa chevelure ondulée, d'un châtain foncé, soulignait des yeux verts rieurs. Rasé de près et sentant le propre, il était le symbole d'une santé encore éclatante.

Hélène était jalouse des regards enjôleurs qu'il recevait et s'empressait alors de serrer plus fortement la main de son oncle. Bienveillant, surpris par la pression de cette petite main inquisitrice, il se penchait vers sa nièce, et la gratifiait d'un sourire merveilleux. Comme elle était fière d'être entre les deux hommes qu'elle aimait le plus ; son père et son oncle.

Cependant, un jour, à la messe, il remarqua à quelques rangs devant, un magnifique chapeau de paille garni de fleurs et de fruits. Sous le couvre-chef,   les plus adorables cheveux tombaient en une énorme cascade ondulée. Ils avaient des reflets cuivrés lorsque le soleil jouait avec eux, à travers les vitraux. De là où il était, il ne voyait sa propriétaire que de dos ; une robe légère à manches « gigot ». Au fond de lui, il vint à espérer que la robe prometteuse habillât une jeune personne charmante.
Et il ne fut pas déçu.

 

A SUIVRE ......

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