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2 novembre 2009 1 02 /11 /novembre /2009 12:12
Bonjour à toutes et à tous,

Bien que la fête de Toussaint soit dépassée de quelques heures, j'ai enfin mis le dernier point à mon petit travail sur ce thème.

Je viens vous en faire partager le résultat.


Il s'agit d'un kit que j'ai acheté chez Cousines et Cie.

Leur site, que je vous invite à visiter, est plein de ravissants modèles.
De plus, lors d'une commande, j'ai été dans l'obligation de réclamer une omission de leur part. Très aimables et commerçants, ils ont rectifié leur erreur rapidement en me faisant parvenir un petit kit supplémentaire pour consolation. J'ai trouvé cela formidable et depuis, je ne manque pas de les recommander auprès de mes amies brodeuses. Et à l'occasion, je me laisse aller à "craquer" pour quelques nouveautés.

Mais revenons, si vous le voulez bien, à nos petites croix....

Ce kit mélange fils et perles et le résultat est très sympathique.



















Voici quelques détails supplémentaires :











Une fois l'ouvrage terminé, je n'ai pas voulu le faire encadrer.
Cela prend trop de place et mes murs sont déjà bien remplis !

Comme notre maison détient un grand escalier avec une rampe en fer forgé, j'ai pris l'habitude d'y mettre pendre quelques ouvrages à thème.
J'ai donc encadré, façon parchwork, mon petit travail.
Je l'ai doublé d'un tissu assorti aux couleurs des broderies.


J'ai brodé une bordure supplémentaire autour de mon thème central et est appliqué des petites citrouilles grimaçantes aux quatre coins.


Le cadre est fait dans le supplément de doublure et, bien sûr, le tout est molletonné pour plus de maintien.


Pour mettre en évidence tous les sujets, j'en ai quilté, au fil invisible, le tour.

Au dos, j'ai fixé un petit "chemin de fer" à travers lequel passe une baguette avec, à chaque bout une perle. J'ai tressé une petite natte pour faire la cordelette de suspension.


Et voilà, il décore maintenant mon escalier.

Bonne fin de congès de Toussaint à toutes et à tous et heureuse journée.

Coin "sourire" : Perles du bac : en parlant de Jeanne D'Arc : "Quand on l'a brûlée, les gens ont senti une odeur de sainteté."

Avec toute mon amitié.

LOLO
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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 09:33
Bonjour à toutes et à tous,

Il est temps pour moi de vous expliquer mon chemin créatif pour le Macareux, actuellement exposé à Chamalières.


J'ai utilisé la méthode dite du "watercolor".
Après avoir trouvé une photographie détaillée de l'animal, il a fallu imaginer le décor où l'intégrer. Etant un petit oiseau sympathique et marin, il était nécessaire de trouver des tissus devant symboliser la mer, ses couleurs, ses mouvements.

J'ai donc procédé comme à l'élaboration d'une toile.
Sur un grand drap suspendu et après avoir coupé mes petits carreaux de 2,5 cm, j'ai épinglé mes tissus découpés dans divers imprimés et unis ou faux unis.
Cela m'a permis, avec du recul, de changer la disposition des morceaux d'étoffe afin de donner un fond en profondeur.
Ici encore, tout a été effectué à la main.
1 er plan, le plus éloigné : le ciel. J'ai alterné différents bleus clairs et du blanc pour simuler les nuages.

2 ème plan, entre-deux : la mer. Plusieurs imprimés ont été mélangés.

Un imprimé que j'appelle "vagues", deux faux unis (1 clair et 1 foncé) un tissu "à mosaïques en vagues" que l'on retrouvera dans l'encadrement.

3ème plan :  l'herbe courte et fleurie où sera posé notre petit ami.

Une fois que ces différents plans ont été assemblés, j'ai pu appliquer mon petit macareux que j'avais réalisé à part.
En effet, son corps se constitue de plusieurs pièces attachées ensemble ; le bec, la tête, le cou, le corps couvert de plumes, et le bas, avec ses deux grandes plumes rémiges.
Chaque plume, chaque ombre, l'oeil, les taches blanches du bec ont été réalisés en broderie à l'aide de 1 fil ou plusieurs.

Je n'ai hélas pas trouvé de tissu suffisamment proche de la réalité pour effectuer son corps couverts de plumes. Elles ont donc été brodées une à une.

Avant d'être appliqué, le sujet est bourré de ouatine pour qu'il puisse ressortir de son support en relief, façon 3D.
Il ne reste plus qu'à broder quelques fleurs par-ci, par-là, au ruban, y ajouter quelques perles, ceci pour réchauffer l'ensemble.



Encadré le sujet est important car cela ajoute une profondeur supplémentaire. J'ai utilisé un des tissus employé lors de la confection du plan "mer".
J'ai quilté le "sandwich" en suivant le sujet et les fleurs, en réalisant des vagues sur la mer et des nuages dans le ciel.
Les finitions consistent en un biais de propreté tout autour, et au dos, j'ai cousu un "chemin de fer" pour passer une tringle.
Dans le biais du bas, j' ai glissé quelques grains de plomb (vendu sous forme de ruban) pour une tombée plus nette.
Et voilà, notre petit ami le Macareux est prêt à s'envoler pour d'autres aventures !

Très bonne fin de journée à toutes et à tous.

Coin "sourire" : Les Perles du bac : "Un ion à charge négative est un onion"
Moi, j'en ai dans mon jardin, je les mets même dans ma soupe ! Seule l'orthographe change, allez savoir pourquoi ?
 
Avec toute mon amitié.

LOLO
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26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 14:17
Bonjour à toutes et à tous,

Je dédie ce nouveau passage de mon récit à Paul qui a eu la gentillesse de me laisser un petit mot d'encouragement ce matin.
Merci Paul, revenez quand vous voulez, vous serez toujours le bienvenu.

Où en étions-nous ? Ah ! Oui ! Nous avions laissé seule Hélène au milieu d'une maison en flammes.
Alors voici pour vous, Paul, et les autres, une petite suite :


A travers l’écran ardent des flammes, elle distingua une silhouette confuse qui essayait de braver l’obstacle infernal.

Par le hasard d’un courant d’air, l’espace d’une seconde, l’énorme poutre ne fut plus dévorée que sur une seule de ses parties, proposant un miraculeux passage.
Cela permit au sauveteur de saisir l’adolescente, de la soulever et de l’emmener hors d’atteinte.

A bout de souffle, ils arrivèrent tous les deux ensembles sur ce qui fut le seuil, persuadés qu’ils en avait fini avec l’enfer.

En ôtant la veste qu’il avait jetée sur sa tête et ses épaules, en guise de pare-feu, le Bel oncle vérifia, d’un rapide coup d’œil, l’état de sa nièce.

Il poussa un soupir de soulagement et la serra dans ses bras.

Jamais Hélène ne ressentit aussi fortement l’amour qu’elle éprouvait pour lui !

Ne la voyant plus le suivre, il était revenu, courageusement, sur ses pas. Oubliant le danger, il l’avait extraite de la fournaise. En desserrant leur mutuelle étreinte, ils se rendirent compte que peu de maisons de la rue avaient échappé à l’incendie.

Un courant d’air bouillant remplissait encore les poumons, irritant les muqueuses, déjà mises à mal. Il faisait ruisseler la sueur le long de chaque visage. Les flammes montaient vers le ciel, immenses et longues. Des volutes de cendre incandescentes virevoltaient un peu partout, obscurcissant le jour. Une nuit factice tombait éclairée par des lueurs de pleine journée, ourlée de rouges flamboyants et d’oranges phosphorescents.

Franciscus était debout, au milieu de la rue, les yeux hagards, tournés vers les restes de sa maison. Elle était aussi léchée par les flammes. Le toit s’était effondré, les vitres avaient été soufflées, les rideaux flambaient, agités par le souffle infernal.

Au fond du jardin, on pouvait voir encore le pigeonnier. Il se consumait aussi.

Plusieurs pigeons, surpris, n’avaient pu s’envoler ; sans doute les quelques femelles qui couvaient. Elles se transformaient en torches vivantes dans leur tentative vaine de fuite. Une main assassine avait mis le feu à la paille déposée à l’intérieur. Rapidement, les petits compartiments s’étaient enflammés, entraînant leurs hôtes vers une mort incontournable.

D‘autres volatiles avaient réussi à sortir. Ils tournoyaient au-dessus des volutes de fumée. Mais une autre main meurtrière les tirait, un à un. Et les petits corps inanimés chutaient derrière la barrière de feu.

Dans un élan désespéré, Franciscus s’apprêtait à courir pour aller les sauver.
- «Sacré Nom de Dieu ! » dit-il entre ses dents serrées par une violente colère.

Il fut retenu par Jeanne : elle avait saisi son bras et le tirait vers elle.

- «Non ! Franciscus, non ! Il est trop tard pour eux ! Mais il faut nous cacher ailleurs, avant que les allemands ne nous trouvent ! »

Alors, il tourna vers elle son doux visage. Des larmes de rage coulaient le long de son nez.

- «Que Dieu ait pitié de nous ! Vois ce qu’ils ont fait aux pigeons, que vont-ils nous faire?... Que vont-ils faire de nos enfants ?... Tu as raison Jeanne, il faut fuir… Il nous faut trouver le moyen de sortir de cet enfer et d’aller, à travers champs, à Velaine. » Dit-il, d’un air sombre.

A peine eut-il achevé ces paroles qu’une patrouille allemande, fusils tendus sur eux, surgit de nulle part.

Devant la petite famille se tenaient, menaçants, les auteurs du tir aux pigeons.

Un homme arborant une balafre à la joue droite aboya un ordre.

La petite famille se figea. Seul, Franciscus, levant les bras au-dessus de sa tête, s’avança en se mettant en avant : paravent dérisoire.

Ils furent tous, aussitôt, mis en joug.

-« Ne nous faites pas de mal, mon fils est malade, s’il vous plait ! »

Pour toute réponse, une balle lui siffla à l’oreille. Mais il resta droit, insensible à la peur.

Un flot de paroles germaniques fut déversé. En quelques secondes chacun se retrouva avec un fusil ennemi pointé entre les omoplates.

Sans ménagement, on les fit avancer dans la rue.

Cette voie, si souvent arpentée, était méconnaissable. Des tonnes de gravats calcinés, ou se consumant, bouchaient le passage. Les hommes aidaient Jeanne et Hélène à les franchir sans trop de mal. Les allemands, impatients, les sommaient, sans cesse, d’accélérer le pas et continuaient à les bousculer sans égard.

Emile reniflait et Hélène était totalement ahurie.

Elle n’arrivait pas à se convaincre que ce qu’elle voyait était réel.

Etait-ce cela, le monde des adultes ?

Il y avait quelques jours encore, elle et son frère, gambadaient, insouciants dans les champs fleuris, survolés par les oiseaux qu’ils dérangeaient. Et que restait-il, aujourd’hui ? Des cendres, des tas de cendres ! Il était impossible qu’elle ne fût pas toujours endormie, ancrée dans un cauchemar douloureux. Il fallait qu’elle se réveillât !

Et cette brutalité de la part de l’ennemi était perçue par elle comme une énorme injustice. Ses parents lui avaient appris que lorsque l’on faisait des bêtises, l’on était toujours puni. Qu’avaient fait ses proches pour que cette punition fût généralisée à tout le village ?

Qui étaient les bons ? Qui étaient les méchants ?

Et quand elle aperçut le clocher de Notre Dame des Alloux, elle ne put s’empêcher de se demander où était Dieu, et pourquoi il laissait dominer une telle sauvagerie ?

Les uhlans, toujours survoltés, discutaient entre eux. De temps en temps, un rire gras, grossier, leur venait du fond de la gorge. Certains regardaient les prisonniers, sans pitié, en accompagnant leur observation de critiques gutturales acerbes.

Pas un mot ne fut prononcé par la petite famille. Chacun était conscient de l’immense nervosité ennemie. Des rides profondes marquaient le visage de Franciscus, inquiet. Jeanne tremblait de ton son corps, et ses lèvres remuaient frénétiquement.

Disait-elle une prière dans l’espoir d’un sauvetage miraculeux ?

Ils passèrent devant le café, puis arrivèrent, tant bien que mal, sur la Place Saint Martin.

Sur le sol, des corps gisaient là.

Franciscus et le Bel Oncle marquèrent un temps d’arrêt, reconnaissant ceux qui étaient tombés.

Mais, de nouveau, la patrouille indifférente, se mit à hurler :

-« Schneller ! Schneller ! Kommen Sie schneller voran ! »

Alors, résignés, ils continuèrent à marcher.

Ils étaient à quelques pas seulement de l’église.

C’était un bâtiment construit avec des briques rouges, et un haut clocher pointu. Sur la façade, des motifs plus clairs égayaient la rigidité de l’édifice.

A leur approche, des hommes en faction ouvrirent le grand portail.

Nulle échappatoire ne fut possible. Ils furent irrémédiablement poussés à l’intérieur. La lourde porte se ferma derrière eux.

 

 

A suivre ......

 

Pour tous ceux qui aiment les belles lettres ; rendez visite, s'il vous plait, au blog de Paul : "bergames et écrits d'ailleurs" sur over- blog.

 

Très bonne fin de journée à toutes et à tous.

 

Avec toute mon amitié.

 

LOLO

 


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20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 16:25
Bonjour à toutes et à tous,

Il y a quelques jours, alors que l'été traînait encore chez nous, nous sommes allés rendre hommage au Maître de Céans : le Puy de Dôme.
Les plus courageux peuvent y accéder par le chemin des Muletiers, qui correspond à l'ancienne voie romaine, dont la montée varie entre 30 à 40 % de pentes !

Ce jour-là, nous avons préféré prendre notre véhicule pour suivre la route à péage.
D'ici quelques mois, elle sera remplacée par un petit train à crémaillère comme au siècle dernier !





























Savez vous que jusqu'à la fin du 18ème siècle on ignorait l'origine volcanique du Puy de Dôme ? On pensait qu'il s'agissait d'immenses fortifications édifiées par les romains !
Bien sûr, à son sommet vous y verrez un temple dont les pierres jonchent encore le sol.

Puy de Dôme est bel et bien un volcan qui culmine, (un peu de révisions géographiques ne nous feront pas de mal) à 1465 mètres.
Sa solitude et son accès difficile en ont fait depuis des siècles un lieu d'abord voué au Dieu gaulois Lug (Dieu des Techniques et des arts, dieu lumineux souvent assimilé à Mercure), puis sous l'empire romain, à Mercure. En effet, on y a trouvé des dédicaces faites à ce Dieu mais aussi des statuettes à son effigie.
Un peu plus tard, les chrétiens y édifient une petite chapelle dédiée à Saint Barnabé. Cette dernière n'existe plus, seules restent les fondations du gigantesque temple de Mercure....


Quelle vue !
Au loin, se dessine la chaîne du Sancy et en arrière plan Les Monts du Cantal.




































Les météorologistes ont constaté un étrange phénomène qu'ils nomment "l'inversion de température".

Je m'explique : pendant la saison hivernale, alors qu'il gèle dans la vallée, il fait presque doux sur le Dôme. Ce phénomène est dû au glissement des couches d'air froid (donc plus lourd) des hauteurs vers les plaines. C'est aussi le même symptôme qui fait disparaître les plaines de la Limagne sous la brume alors que les montagnes aux alentours sont au-dessus des nuages, enduites de soleil.
Lorsqu'il fait beau comme ce jour-là, le panorama, une fois arrivé au sommet, est à vous couper le souffle.

Voici la plaine de la Limagne


Eole souffle légèrement et certains se sentent pousser des ailes !


La liberté en plein ciel au-dessus d'une partie de la chaîne des Puys.

Cette dernière est apparue il y a environ 100 000 ans. On ne compte pas moins de 80 édifices autour du Puy de Dôme !
Quel enfer cela a dû être pour les hommes de cette époque !

Puis, l'atmosphère du globe s'est brusquement modifiée, allant vers un refroidissement général. Les régions les plus hautes d'Auvergne se couvrirent alors de glaciers. Par leur masse, qui se déplaçait sous l'effet des vents humides de l'Ouest, ils ont érodé les plateaux, élargi les vallées en créant des cirques, creusé des cuvettes qui donnèrent naissance à des lacs.
Dès le Moyen Age, l'homme, sans comprendre qu'il s'agissait véritablement de volcans, utilise la lave refroidie et l'extrait des carrières en la transportant peiniblement vers les chantiers de la cathédrale de Clermont.
Il capte aussi les eaux des sources cachées sous les anciennes coulées.

Mais revenons à la vulcanologie.

Le Puy de Dôme est un volcan dont l'éruption volcanique consistait en l'émission d'une lave très pâteuse qui s'est solidifiée au fur et à mesure de sa sortie. Il s'est formé alors en forme de "dôme" d'où son nom : ses pentes sont raides et il reste dépourvu de cratère.
Le premier volcan que vous voyez, ici est le Pariou. Bien que très proche du Puy de Dôme, il est lui, le symbole du "cône". Il possède un cratère que l'on distingue très bien et dont on peut faire le tour à pied. Et si le coeur vous en dit, vous pouvez descendre jusqu'à son fond !
Rassurez-vous, vous ne risquez rien car il est endormi !

A gauche, le Puy de Côme qui a la particularité d'avoir un second cône formé dans un cratère plus ancien. On dit alors qu'il s'agit de cônes "emboités".

Encore quelques marches pour être plus près de l'observatoire.

Que le monde est petit vu de là-haut !
















C'est en 1872 que fut bâti le premier observatoire. C'est grâce à son édification que les ruines du temple de Mercure ont été mises à jour.


Puy de Dôme est aussi une "montagne" de l'exploit. Outre son temple romain dont la construction relève du miracle, c'est ici qu'eut lieu la toute première montée à bicyclette en 1891 en 28 minutes !
C'est ici aussi qu'en 1913 une automobile de 16 CV atteint pour la première fois le sommet en 11 minutes !

C'est toujours ici qu'en 1908, les frères Michelin fondent un grand prix de 100 000 francs à attribuer à l'aviateur qui, parti de Paris avec un passager de 75 kilogrammes, viendrait, moins de 6 heures après son départ, atterrir au sommet du Puy de Dôme, après avoir contourné la cathédrale de Clermont en la laissant à 1500 mètres sur sa droite.

A l'époque, tout le monde criait que cela était impossible à réaliser.




















Ce fut chose faite le 7 Mars 1911 par l'aviateur Eugène RENAUX avec son passager SENOUQUE, en 5 heures 11 minutes, s'il vous plait !

Aujourd'hui encore, certains réalisent le vieux rêve d'Icare. Mais d'une façon plus tranquille.
























Et pour les baptêmes, il vaut mieux être accompagné !


Admirons encore le panorama, voulez-vous ?
Bon, trop de brume aujourd'hui pour apercevoir le Mont Blanc !
Mais non, je n'exagère pas !
L'hiver par temps très clair on voit sa silhouette se profiler à l'horizon, comme en témoigne ce panneau.
Voici Clermont Ferrand. La ville, comme on peut le constater ici, se trouve dans une cuvette.
Voyez-vous la cathédrale ? Derrière elle, un peu plus loin, dans son prolongement et aux abords de la ville, on devine les pistes de l'aéroport d'Aulnat.
L'automne est bien là ; il agrémente de couleurs pourpres tous les sorbiers.
Un dernier regard sur la Chaîne, Le Sancy et les Monts du Cantal.


Il nous faut redescendre et pendant que de drôles d'insectes nous survolent de loin,


















un autre s'aventure un peu plus près

















Et oui ! Au cas où vous ne l'aurez pas remarqué, je vous confirme que nous sommes bien en Auvergne ! (au propre comme au figuré !)


Très bonne fin de journée à toutes et à tous.

Avec toute mon amitié

LOLO

Coin "sourire" : Perles du Bac : "En 2020, il n'y aura plus assez d'argent pour les retraites à cause des vieux qui refusent de mourir"

Y'a pas idée !
Mais moi aussi je refuse de mourir, na !
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16 octobre 2009 5 16 /10 /octobre /2009 10:09
Bonjour à toutes et à tous,

Je viens vous faire part d'une exposition à laquelle je vais participer. Et je serai très heureuse de vous y accueillir.

L'ORACLE vous invite au Salon :

           IMAGES ET REGARDS D'AILLEURS

               Sous la présidence d'honneur de
                Louis GISCARD D'ESTAING,
                  député-maire de Chamalières,

                Agnès TOURNAIRE-FRANCANNET
     adjointe au Maire, chargée des affaires culturelles

                             Jean LAURENCY
                        Président de l'Oracle

et les membres du conseil d'administration de l'Office   Régional d'Action Culturelle de Liaisons et d'Echanges

             Exposition qui se déroulera du

       25 Octobre 2009 au 2 Novembre 2009

tous les jours de 14 heures à 19 heures - entrée libre

                                     A

                           CHAMALIERES

       SALLE MUNICIPALE CARREFOUR EUROPE

                     Vernissage de l'exposition
              le Lundi 26 Octobre 2009 à 18 h 30

        

Cette fois encore, nous serons nombreux à vous faire voyager !

Pour celles et ceux qui ne pourront se déplacer voici ce que vous verrez, concernant mon travail :

Allée Forestière du côté de Blois


huile








Galop de Mustangs





huile








Manoir d'Autoire (Lot)


huile








Tigre de Sibérie



huile










Macareux





patch











Nous attendons votre visite, venez nous rencontrer et nous encourager.

Très bonne journée à toutes et à tous.

Coin "sourire" : Perles du bac : "Il ne faut pas violer ni tuer car ça nous créé des problèmes avec les lois"
Entre nous soi-dit, surtout et d'abord les lois orthographiques !

Amitiés.

LOLO
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13 octobre 2009 2 13 /10 /octobre /2009 15:31
Bonjour à toutes et à tous,

Voilà encore un petit travail enfin achevé !
Mon petit fourre-tout en simili se trouve bien fatigué après quelques années de bons et loyaux services !
Je me suis mis en tête de lui laisser vivre une retraite plus tranquille dans un coin de mon armoire et de créer, sur son modèle, un autre petit sac qui le remplacera.
Ayant en réserve des kilomètres de rubans (style extra-fort) de toutes les couleurs, et n'en faisant rien pour ma couture personnelle, je vais donc les utiliser en suivant la technique du meshwork. Je vous avez fait partager déjà il y a quelques semaines cette technique agréable utilisée pour la confection d'un petit étui à lunettes.

Je vous propose de suivre presque image par image la fabrication de ma nouvelle sacoche.
Après avoir sélectionné tissus et rubans, j'ai étalé sur ma planche à repasser un rectangle de vlieseline thermocollante (côté colle dessus, face à moi).
Je l'ai fixé avec des épingles.
Ensuite, j'ai disposé dessus, verticalement, les unes à côté des autres, les longueurs de ruban gris clair, maintenues, elles aussi, avec des épingles.
J'ai lacé un deuxième ruban (bleu) en biais, cette fois.

Comme vous le constatez, je fixe toujours mon travail par des épingles.
Puis, c'est au tour du ruban gris foncé de venir s'intercaler, tous les deux rangs.
Maintenant, pour finir mon "effet optique cube" souhaité, je lace le ruban rose, dans l'autre sens.
Et j'obtiens ceci au final :
Un bon coup de fer à repasser pour coller le travail et pouvoir enlever les épingles.
Dans ce rectangle ainsi réalisé, je vais découper 2 ovales, qui seront mes deux faces de la sacoche.

Pour plus de solidité, j'ai d'abord fait le tour des deux faces en piquant à la machine tout leur tour. J'ai coupé deux fonds de doublure et intercalé,
entre le dessus meshwork et cette dernière, de la ouatine.
Ensuite, j'ai patché chaque losange.
C'est là qu'il faut se dire et se redire : "quand on aime on ne compte pas !"
Pour garder, comme le modèle de référence, l'aspect "couture", je me suis servie d'un ruban de talonnette plié en deux, en guise de passe-poil. Je l'ai appliqué tout le tour de chacune des faces, et cousu à petits points.
J'ai prélevé dans un tissu assorti une bande pour le fond que j'ai également doublée, ouatinée et patchée.
Avec une double longueur de talonnette, j'ai réalisé une anse, puis j'ai mis ma fermeture à glissière, sur le dessus.
Je prends soin de bien faire mon intérieur de sac très propre.
Ainsi, mes coutures intérieures sont habillées à l'aide d'un des rebords laissé volontairement plus long et replié puis cousu à petits points invisibles.
Ainsi l'endroit est aussi propre que l'envers !
J'apprécie beaucoup les sacs ou sacoches qui ferment correctement, cela évite les pertes ou les sorties importunes....
Voilà, la sacoche est terminée ! Ouf !


Alors ? Laquelle préférez-vous ?

Très bonne soirée à toutes et à tous.

Je vous rappelle ici le site intéressant qui concerne le tuto "meshwork" :
Le Meshwork pagesperso-orange.fr

Coin "sourire": les Perles du Bac : "Il est triste de penser que le Pôle Nord et le Pôle Sud ne se rencontreront jamais. "
Un "rien" poète, ces futurs bacheliers !

Avec toute mon amitié.

LOLO
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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 08:04
Bonjour à toutes et à tous,

Vous avez remarqué, les jours raccourcissent méchamment. Le soir surtout, les ombres de la nuit viennent plus vite.
Au jardin, Dame Nature se dépêche. La moindre plante darde ses derniers efforts pour donner ce qui lui reste.
C'est ainsi que mon gros pied de courgette a rendu l'âme. Oui, mais non sans m'avoir offert un dernier légume qui dépassait les deux kilogrammes !
Alors, je me suis rappelée de la recette que m'avait donnée mon amie Josette de La Ciotat (à qui je fais une grosse bise par le biais de Benjamine !). Il s'agit d'un gratin, facile à réaliser et qui rallie à la maison tous les suffrages, même ceux des plus "difficiles à table " !
Cette recette est un vrai "miracle" et j'ai envie de vous la faire partager.
Le plat peut se savourer chaud, tiède ou froid et reste le roi de l'été (et de l'automne, comme aujourd'hui) ; il accompagne tout aussi bien les viandes blanches que les rouges.

Bon, assez de palabres, passons aux choses sérieuses.

Ce qu'il vous faut :

- 6 à 8 courgettes (du moins si elles ont un petit calibre)
- huile d'olive
- sel, poivre
- 2 gousses d'ail hachées
- 1 cuillère à soupe de farine
- 150 grammes de crème fraîche allégée
- 3 oeufs
- 1 poignée de riz
- 100 grammes de gruyère râpé

1) Laver et équeuter les courgettes (les peler dans le sens de la longueur "1 fois sur 2"). Les râper et les faire revenir à feu vif dans une poêle avec 1 cuillère à soupe d'huile d'olive. Saler et poivrer. Ajouter l'ail écrasé. Puis laisser égoutter dans un passoire une petite heure. Les courgettes rendront ainsi leur jus.

2) Remettre les courgettes dans la poêle, à nouveau avec un peu d'huile d'olive. Verser la farine. Remuer à feu doux pendant quelques minutes. Ajouter la crème allégée et laisser refroidir.

3) Pendant ce temps, séparer les blancs des jaunes des oeufs. Monter les blancs en neige bien fermes.

4) Ajouter les jaunes battus en omelette dans les courgettes, une poignée de riz (qui pompera le surplus de jus du légume restant), et le gruyère râpé.

5) Incorporer les blancs en neige en soulevant le mélange. Rectifier l'assaisonnement.

6) Verser dans un plat préalablement beurré.  Répartir un peu de gruyère sur le dessus pour gratiner.

7) Cuire à four préchauffé pendant 30 à 40 minutes à 180°

Et voilà le résultat !



Bon appétit à toutes et à tous.


Coin "sourire" : Perles du Bac : " La Terre serait recouverte de glace s'il n'y avait pas les volcans pour la chauffer de l'intérieur !"

Amitiés

LOLO
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5 octobre 2009 1 05 /10 /octobre /2009 17:47
Bonsoir à toutes et à tous,

J'espère que votre semaine a bien débuté.
Aujourd'hui, je vais vous emmener, encore une fois, à travers les couloirs du temps. Remontons, alors, les heures, les jours, les semaines, les mois, les années, jusqu'au début du premier conflit mondial, quelque part en Belgique...

Très bonne lecture.

Tout le quartier brûlait, maintenant.

Au fur et à mesure que les minutes passaient, la fumée envahissait l’abri. Elle piquait les yeux, le nez, les poumons. Elle les fit tous tousser.

Alors, le Bel oncle sortit un mouchoir d’une de ses poches et fit signe aux autres de l’imiter. Il alla tremper le morceau d’étoffe dans le seau, l’essora et l’appliqua sur le bas du visage de sa nièce.

Le reste de la famille suivit donc son exemple et chacun se retrouva le nez et la bouche protégés par ce filtre improvisé. Combien de temps pouvaient-ils tenir encore ?

Les secondes passèrent pour des minutes, les minutes pour des heures, des heures durant lesquelles pas une accalmie ne semblait venir.

Plusieurs fois Franciscus avait manifesté la volonté de sortir de la cave. Marie s’y opposait farouchement. Rien ne pouvait brûler autour d’eux. Il fallait tenir, c’était le seul moyen d’échapper à l’ennemi.

La panique générale avait rendu Emile malade. De fortes coliques lui lacéraient le ventre. Il avait envie de se soulager. Ce qu’il fit dans un coin.
Il avait, dans ses yeux d’enfant, toute la honte infligée par son état. Il pleurnichait sans cri, à gros hoquets silencieux. Il était brûlant de fièvre et les crises se révélèrent de plus en plus fréquentes.

« - On ne peut rester ici avec le petit malade », dit soudain Jeanne. « Nous sommes des civils, ils le prendront en pitié, ils vont le soigner. Ils ont bien des enfants, eux aussi, non ? »

Elle essayait de se convaincre…

Franciscus fit « non » de la tête. De temps en temps, il s’approchait du soupirail, pour regarder au dehors. Sa vue pouvait porter, sans danger, de l’autre côté de la rue. Et ce qu’il voyait était suffisant pour justifier ce refus.
Jeanne désolée, ne put que prendre son fils dans ses bras et le berçait comme un nouveau-né en chantonnant. Emile se calma un peu. Mais, malheureusement, la douleur reprit.

Et toujours persistait cette fumée que le souffle de l’incendie ramenait à eux.
Les combats extérieurs faisaient rage, grossis par des tirs d’obus dont le bruit assourdissant dépassait le claquement sec des fusils. La cave raisonnait et vibrait sous leurs assauts, faisant sursauter adultes et enfants.

Le vacarme insupportable donnait la nausée. L’odeur âcre et assassine enveloppait et pénétrait les occupants de l’abri. Les mouchoirs humides ne suffisaient plus. Les larmes coulaient des yeux de chacun, involontaires. Salées, elles traçaient leurs empreintes en de sinistres sillons sur les visages angoissés.

Enfin, le Bel oncle prit la parole.
 -«  Il nous faut sortir, sinon nous finirons tous asphyxiés. Attendons une prochaine accalmie pour le faire. »

Il eut, cette fois, le consentement de tous.
Mais la courte pose fut longue à venir.

Quand les tirs se firent moins virulents, ils se préparèrent tous à sortir.

Marie se mit en tête du cortège, suivie de Franciscus et de ses frères, puis de Jeanne et d’Emile. Ils montèrent les marches vers la porte dérobée.

Hélène attendait son oncle favori. A travers ses larmes, elle le vit, debout, observant le puits.

-« Tu viens, Tonton ? » hasarda-t-elle,

-«  Oui, je viens. Vas rejoindre les autres, j’arrive tout de suite. »

L’adolescente mit un pied sur la première marche, puis un autre sur la seconde.

Comme son oncle ne la suivait pas immédiatement, elle se retourna.

Alors, elle le regarda se pencher au-dessus de la margelle, scrutant le fond du puits.

Avec précaution, il saisit le paquet fabriqué dans la matinée. Il dénoua la ficelle, enleva la housse improvisée, et découvrit ainsi la « boîte à liberté ». Il vérifia sa  fermeture. Elle semblait tenir bon.  Il l’enveloppa, de nouveau, rapidement. Puis, il tint le tout, à bout de bras, au-dessus du trou.

-« Oh ! Mon Dieu ! » Cria-t-il.

Et il lâcha le petit paquet. Il fut immédiatement avalé par la bouche béante du puits et disparut dans ses profondeurs.

Quelques secondes plus tard, un bruit d’eau se fit entendre ; la tirelire coulait.

L’oncle se redressa, tout en saisissant les planches qui servaient de couvercle. Il en obstrua l’orifice.

Et, rageusement, il souffla :

- « C’est toujours ça que les boches n’auront pas ! »

Interdite, Hélène n’avait pas bougé.

Quand enfin son oncle se tourna vers elle et s’aperçut qu’elle avait assisté à la scène, il mit un index sur ses lèvres, en signe de silence.

- « Ce sera notre secret, Hélène, d’accord ? 

- Mais Tonton, comment vas-tu faire pour la récupérer ?

- T’en fais pas, j’ai plus d’un tour dans mon sac ! Je trouverai bien un moyen, va ! La guerre finie, y’sera temps d’aller l’y récupérer. En attendant, elle est plus en sécurité là que nous ! Allez, grimpe m’fille ! »

Il lui saisit la main et l’entraîna, sans plus tarder, dans l’escalier.

Encore quelques marches et ils atteignirent la porte.
A son ouverture, ils constatèrent que les étages supérieurs étaient la proie des flammes.

Les allemands avaient pénétré par effraction dans la maison de Marie, mettant le feu aux rideaux. Le brasier se développait avec rapidité, attisé par le souffle de l’incendie généralisé.

Dans un mouvement de recul, Hélène lâcha la main du Bel oncle. Pétrifiée, elle refusait d’avancer. La chaleur électrique de l’immense foyer lui faisait dresser ses cheveux.

Elle constata que le feu n’était jamais silencieux. Les flammes grignotaient tout sur leur passage dans un vacarme rauque fait de crépitements furieux, de craquements sinistres et désespérés.

L’effroi lui étreignait le ventre, et bien qu’elle en ait envie, elle ne put crier.

L’oncle n’était plus à ses côtés.

Où étaient les autres ? Etait-elle seule au milieu de ces danseuses diaboliques ?

Soudain, un énorme madrier tomba du plafond, lui barrant le passage. Véritable torche vive, le bois se consumait lentement et des langues écarlates s’élevaient haut devant elle en une barrière infranchissable. Elles dégageaient une haleine chaude et insupportable, prêtes à lécher leur future petite victime.

Alors, de toutes ses forces, Hélène hurla :

- «  Au secours !... Papa !...Tonton !... Au secours ! »

 

 

A suivre ........

 




A très bientôt pour connaître toute l'aventure !

Très bonne soirée à toutes et à tous.

Amicalement

LOLO
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2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 16:36
Bonjour à toutes et à tous,

Encore un petit travail terminé que je viens aujourd'hui vous montrer !

J'ai hérité de vieux cadres richement sculptés par mon grand-père, comme celui-ci ;



Il adorait travailler le bois, à ses heures perdues.
Ce cadre est très émouvant, car il fait partie d'une série qu'il a fabriquée lors de sa captivité
à la citadelle de Mayence, pendant le premier conflit mondial. C'est dire comme j'y suis attachée !

Qu'allais-je faire pour le mettre en valeur et lui donner une seconde vie ? Ajouter encore de vieilles photographies dans son ovale ? Non !

Puis, comme vous, j'ai fouillé sur le Net à la recherche d'une idée. Bien sûr, passion oblige, j'ai échoué sur un site merveilleux ! Et je tiens à vous le faire partager.

Il s'agit de celui de la créatrice Marilyn Leavitt-Imblum, nommé TOLD IN A GARDEN, que certaines d'entre vous connaissent peut-être déjà.

Voici son adresse ;   http://www.tiag.com/

N'hésitez pas à y faire un petit tour ; vous y trouverez des grilles gratuites sur le thème de Noël à la rubrique " Free Christmas designs".
Voyagez à travers ses modèles ; vous verrez, vous allez franchir les murs du temps !


Marilyn réalise de merveilleux tableaux, aux points comptés, dont les personnages sont d'une remarquable finesse ! Certains modèles, de style victorien, iront très bien dans des cadres anciens comme les miens.
Je me suis donc inspirée d'une des grilles gratuites dont vous ne manquerez pas de trouver le diagramme, sur le site précité.

Voici donc mon ouvrage presque pas à pas.... De fil en fil, devrais-je dire !


J'ai choisi de réaliser le tout sur une toile de lin légèrement bleutée et de broder fil par fil . Et hop ! C'est parti !

Pour les couleurs, Marilyn nous donne les références à utiliser. Bien sûr, comme toute brodeuse, j'ai une réserve inimaginable de fils. Et quand il me manque une teinte, à l'aide d'un nuancier, je choisis, dans la mesure où je la détiens, celle qui s'en rapproche le plus. Ainsi, je réduis ma collection, petits ouvrages par petits ouvrages ! Et cela ne me coûte rien !

Ajoutons quelques fils d'or pour agrémenter les plis du voile et quelques perles pour auréoler l'ensemble.

Quelle tendresse émane de l'attitude de cette éternelle Maman ! Sa vie se suspend au-dessus des cils de son nouveau-né. Son visage rayonne d'un bonheur dont chacune d'entre nous, pour avoir été au moins une fois mère à notre tour, se remémore avec émotion.
Quelle immense joie de tenir, dans ses bras, un petit être si fragile mais qui détient cependant toute l'innocence et l'amour du monde !



Pour les fioritures du cadre en trompe l'oeil, j'ai mélangé un fil de coton classique et un fil d'or.
Un conseil pour le fil d'or : faire de petites aiguillées car la matière reste fragile. Elle se casse et s'use rapidement à chaque passage dans le tissu de base.


Et voilà ; c'est terminé.
Il ne reste plus qu'à l'incorporer proprement dans la cadre du grand-père.


Au fait, mon motif mesure fini 10 centimètres sur 6 de large : plus petit que la photo ci-dessus !

Ensuite, j'ai découpé dans un carton, assez fort mais peu épais, un rectangle correspondant à la fenêtre du cadre en bois. J'ai repassé sur l'envers ma broderie en marquant d'une épingle son milieu. De même, j'ai repéré également le centre sur mon carton.
Pour que mon travail soit bien bombé une fois encadré, j'ai prélevé dans de la ouatine, en double,  un rectangle identique à celui du carton.


J'ai posé, successivement, ma broderie, endroit contre ma table, les deux rectangles de molleton et le carton, en fixant le tout avec une épingle qui traverse le milieu de chaque pièce.


Une fois fait, avec un fil double, je lasse les deux bords principaux. Mon ouvrage doit être bien tendu. Je rabats les deux autres côtés (je les ai cousu pour plus de maintien).


Ultime étape : je pose de la viseline thermocollante sur le tout. Cela a l'avantage de maintenir et d'écraser les replis.
Maintenant, le travail est prêt à être inséré dans son cadre.



Voici le dos avec ses petits crochets d'origine !


Et voilà ! Qu'en pensez-vous ?

Je n'ai plus qu'à trouver une place où le suspendre !

De quoi nous occuper un peu pour le week-end !

A toutes et à tous j'adresse mes amitiés.

A bientôt.

LOLO

Coin "sourire" : Les perles du Bac : "Quand le chlore est entièrement dissout dans l'eau, on dit qu'il y a dix solutions"   Ah bon ? Autant que cela ?
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26 septembre 2009 6 26 /09 /septembre /2009 15:20
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Bonjour à toutes et à tous,

Aujourd'hui, je vais vous faire visiter le Domaine Royal de Randan, site que nous avons découvert à l'occasion des journées du Patrimoine.

Bien située entre Vichy et Clermont-Ferrand, l'immense propriété est ouverte au public depuis peu, après plusieurs années de travaux.  Elle appartient aujourd'hui au  Conseil Général d'Auvergne. Une collection d'animaux naturalisés y est conservée.

Nous avons préféré voir les bâtiments et le parc, véritable écrin de verdure.

Mais d'abord, un peu d'histoire, voulez-vous ?

C'est en 1821 qu'Adélaïde d'Orléans, soeur et conseillère du roi Louis Philippe, achète l'ancien Duché de Randan. Pendant dix ans, elle le transforme et l'aménage.












Avec l'aide de l'architecte Pierre François Léonard Fontaine, elle modifie alors le vieil édifice du XVIème siècle dont il ne reste qu'une tour d'origine. C'est d'ailleurs dans celle-ci que Louis-Philippe logeait lors de ses séjours en Auvergne.










Il est difficile de nos jours de s'imaginer le château comme il était alors !

Avouez qu'il était splendide avec ses briques roses et noires !

Évidemment, maintenant, c'est une autre histoire !


Après la chute de la Monarchie de Juillet, en 1848, le domaine connaîtra de nombreuses vicissitudes.




A la fin du XIXème siècle, c'est la petite fille de Louis Philippe, la Comtesse de Paris qui en héritera. Elle n'aura de cesse de le moderniser. La propriété aura dès 1906 l'électricité et l'eau courante.










Une grosse partie des anciennes maisons du village de Randan sont construites de briques rouges et noires.
L'architecte du roi Louis Philippe a donc gardé cette caractéristique.
Derrière cette construction harmonieuse, se cache toute une gamme d'innovations technologiques de la première moitié du XIXème siècle.


Entre autre, en façade, une grande véranda, apportait de la lumière,  et protégeait une salle de réception située en-dessous et ouverte sur le Parc, à l'arrière du bâtiment.

 

 





Ici, les restes de la façade et de la cour d'honneur

Le long des façades, couraient des balcons et des escaliers en colimaçon, tous réalisés en ferronnerie. Il en subsiste encore quelques vestiges.

Hélas, en 1925, un incendie se déclenche et ravage le bâtiment noble. La  majorité du mobilier et des collections a été sauvée. Le bâtiment, quant à lui, tomba dans l'oubli pendant plus d'un demi-siècle, et la nature y a repris ses droits.
C'est dans cet état que nous le découvrons aujourd'hui.


La façade Sud que nous voyons ici est face à la chaîne des volcans. Bien sûr, les arbres sont presque bicentenaires et nous voilent la panorama.



L'aile des cuisines qui se situe en prolongement du château, vient d'être restaurée. Édifiée sur un seul niveau, elle est couverte d'une promenade en terrasse et se situe entre le château et la chapelle.



 




A l'intérieur, un long couloir nous mène à une succession de salles voûtées : nous y trouvons la boulangerie où  demeure ce magnifique potager,

 











puis la salle de cuisine avec ses éviers, sa cheminée-rôtissoire, et l'immense cuisinière.













Quant à la chapelle, sa construction fut achevée vers 1831. Elle est de style néo classique.


A l'intérieur, ses murs sont revêtus de stuc et ses voûtes sont peintes en trompe l'oeil.


En leur milieu, une toile est accrochée ; elle est sur un châssis en bois et n'épouse pas la forme de la voûte.


Les vitraux sont de la Manufacture de Sèvres



Ici l'Espérance ,                                               là la Foi

 




Le parc, immense, a été créé de toute pièce et reste le symbole de l'époque romantique française. Adélaïde d'Orléans, pour cause de révolution et de Terreur, a été élevée en Angleterre. C'est pourquoi le Parc, d'une superficie de 100 hectares, s'inspire des paysages britanniques.

 

 

Les arbres sont donc bientôt bicentenaires, comme je vous l'ai déjà dit plus haut et sont plein de vigueur.

 

Une partie du Parc accueille quelques espèces animales fort sympathiques.

 

Avez-vous déjà vu un cheval faire un baiser à un mouton, non ?

Et bien voilà qui est fait !

Et apparemment, le mouton semblait très satisfait !

 

Un peu plus loin, nous découvrons l'orangerie (serre froide). Elle fait 56 mètres de long et renferme un générateur électrique installé à la fin du XIXème siècle. Devant, nous voyons les serres chaudes qui ont permis à Louis-Philippe de manger des fraises à Noël. En effet, c'est grâce à un double système de chauffage (calorifère à eau et fosse à fumier) que ce miracle fut possible. Leur restauration est prévue pour 2010.

 

 

 

 

Laissons maintenant le Domaine de Randan à ses fantômes princiers.

 

Voici l'adresse de plusieurs sites, si vous désirez en savoir plus.

 

http://www,cc-coteauxderandan.fr

http://www.auvergne.fr/culture/le-domaine-royal-de-randan-classe-monument-historique.html

http://amisdomainerandan.free.fr

 

Très bonne fin de journée à toutes et à tous.

 

 

Coin sourire : Les Perles du Bac : "Le Mont Blanc est à 4807 mètres au-dessus du niveau de la mer, sauf quand la mer monte".

 

Avec toute mon amitié.

 

LOLO




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